• C'est une créature avec une tête d'aigle et corps de lion ailé. Parfois, sa tête est ornée d'oreilles de cheval. Dans la mythologie grecque, les griffons gardaient les trésors d'Apollon, dans le pays des Hyperboréens, trésors que convoitaient les Arimaspes. Les griffons plus communs peuplent de nombreuses contrées et vivent dans les grottes, les collines et les montagnes. Ils peuvent être domptés et servir de monture.

    Définition autre de griffon

    Le griffon ou grype est une créature fantastique présente dans plusieurs cultures anciennes. Il est imaginé et représenté avec une forme tenant de l'aigle à l'avant (tête, ailes et serres) et du lion à l'arrière. Avec quelquefois des variantes le griffon gardera de tout temps la particularité reconnaissable d'être hiéracocéphale.

    Le griffon dans l'Antiquité

    Le griffon apparaît en Élam à la fin du IVe millénaire av. J.-C. et en Égypte vers -3000, avec un corps de lion, une tête et des ailes d'aigle. Tout au long de son histoire antique, cette forme première ne cesse d'être nuancée par divers apports iconographiques, notamment dans les cultures mésopotamienne, grecque puis romaine.

    Le griffon se voit souvent associé aux divinités et héros locaux (Gilgamesh, Ningishzida, Seth, rois égyptiens, Apollon, Dionysos, Éros ou encore Némésis),

    * en train de tirer des chars (l’attelage du dieu des tempêtes mésopotamien, d'Éros, d’Artémis, de Dionysos, ou de Malakbel de Palmyre),
    * de porter des personnages sur son dos (la divinité féminine mésopotamienne exhibant des serpents dans ses mains, Dionysos, Apollon et parfois une Néréide, ainsi que les défunts),
    * participer à des scènes de chasse, combattre héros, guerriers et ennemis (dont en particulier les Arimaspes et les Amazones),
    * s’attaquer à des animaux sauvages, communs ou fantastiques (Sphinx, Scylla, centaures et tritons),
    * se camper face à un congénère de part et d’autre d’un élément (l’arbre de vie et la palmette orientaux remplacés dans l'art romain par un candélabre, un vase, une lyre ou un trépied d’Apollon),
    * s'abreuver ou enfin se lier au culte funéraire (comme animal psychopompe ou comme gardien du monde des morts).

    Le griffon au Moyen Âge

    Le griffon intègre sans difficulté le monde du Moyen Âge. Il est en effet considéré comme un animal réel appartenant au genre des oiseaux, et personne ne parait douter de son existence. Il se rencontre très tôt dans l’art et la littérature chrétienne. Il gagne ensuite l'ensemble des formes d’art et des régions occidentales, fait l’objet de nombre de commentaires savants dans les bestiaires et encyclopédies médiévales, et parcourt même plusieurs œuvres littéraires romanesques. Citons, entre autres, le commentaire d'Isidore de Séville dans ses Étymologies, qui trouve des répercussions durant tout le Moyen Âge, ou encore certaines versions du Roman d'Alexandre. Le griffon ne bénéficie que d'un symbolisme réduit.

    Vers la fin du Moyen Âge, le griffon est utilisé dans des armoiries. Nombreux sont les écussons ornés de têtes, ou de corps complet représentant le griffon. Armundal, baron de Navarre, y ajouta ces phrases : « Bonne instance, mon royaume et mon chez moi, se doivent de s'enguorneilir du protecteur qu'il se doit. »

    Famille

    L'opinicus et l'hippogriffe sont de la même famille que le griffon. Le premier lui est semblable, mis à part ses pattes avant qui sont celles du lion. Le second est le résultat d'une idylle entre un griffon et une jument et a le corps d'un cheval à la place de celui du lion. Le phénix étant une créature hiéracocéphale, certains bestiaires s'accorde sur le point que le phénix est donc de la même famille.

    Habitat

    Selon diverses légendes, son habitat serait un désert riche en or, dont il se servirait pour faire son nid. Il aurait aussi la force de cent aigles ou de huit lions et ses griffes noirciraient au contact du poison. Enfin, il serait fier et farouche et ne se laisserait approcher par personne ; seuls les ermites parviendraient à les soigner et de grands héros réussiraient parfois à les dompter.


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  • Il ne représente pas la Mort en elle-même, mais son serviteur : son rôle est de collecter dans sa charrette grinçante (karr an Ankoù, karrigell an Ankoù, karrik an Ankoù) les âmes des défunts récents. Lorsqu'un vivant entend le bruit de la charrette (wig ha wag !), c'est qu'il (ou selon une autre version, quelqu'un de son entourage) ne va pas tarder à passer de vie à trépas. On dit aussi que celui qui aperçoit l'Ankou meurt dans l'année.

    Voici comment le décrit Anatole Le Braz dans son recueil de légendes La Légende de la Mort :

    « L'Ankou est l'ouvrier de la mort (oberour ar maro). Le dernier mort de l'année, dans chaque paroisse, devient l'Ankou de cette paroisse pour l'année suivante. Quand il y a eu, dans l'année, plus de décès que d'habitude, on dit en parlant de l'Ankou en fonction :
    - War ma fé, heman zo eun Anko drouk. (Sur ma foi, celui-ci est un Ankou méchant.)

    On dépeint l'Ankou, tantôt comme un homme très grand et très maigre, les cheveux longs et blancs, la figure ombragée d'un large feutre; tantôt sous la forme d'un squelette drapé d'un linceul, et dont la tête vire sans cesse au haut de la colonne vertébrale, ainsi qu'une girouette autour de sa tige de fer, afin qu'il puisse embrasser d'un seul coup d'oeil toute la région qu'il a mission de parcourir.

    Dans l'un et l'autre cas, il tient à la main une faux. Celle-ci diffère des faux ordinaires, en ce qu'elle a le tranchant tourné en dehors. Aussi l'Ankou ne la ramène-t-il pas à lui, quand il fauche ; contrairement à ce que font les faucheurs de foin et les moissonneurs de blé, il la lance en avant. »

    Ainsi l'Ankou est un être mouvant, un relais que se passent chaque année les derniers défunts de décembre. Graphiquement il est représenté comme un être sans âge, d'aspect non distinct puisque couvert par une cape, souvent noire (ou d'un linceul). Contrairement aux représentations squelettiques de la Mort, l'Ankou est la plupart du temps représenté comme un être de chair, puisqu'il a été homme un jour. Cependant, les figurations sculptées de l'Ankou de certaines églises (La Martyre) le présentent en squelette aux orbites creuses, armé d'une flèche ou d'une faux.


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    Chimère dans la mythologie

    La chimère est le produit difforme du monstre Echidna (femme serpent, engendré par Gaia et Pontons ou selon la légende par Chrysaor et Callihrée. Elle a donné naissance à des créatures fabuleuses comme la Chimère mais aussi les Cerbères, le Sphinx, les harpyes, l'hydre de l'Erne.) Et de Typhon (fils de Gaia, monstre effrayant au corps couvert d'écailles et dont les 100 gueules vomissaient du feu).
    Les descriptions de cet animal divergent énormément. La plupart possèderaient des ailes d'aigles ainsi qu'une tête de lion ou de dragon. (Des mythes affirment qu'elle possède trois têtes : celle d'un lion, d'une chèvre et d'un serpent). D'anciens auteurs attribuent à la chimère un poitrail et les membres antérieurs du lion, les pattes arrières et la croupe de la chèvre et la queue du serpent, d'autre la dote de la tête et des ailes d'un dragon et même d'une queue se terminant par une tête de serpent.

    En fait l'on regroupe sous l'appellation de chimère diverse créatures incroyables possédant les attributs de plusieurs animaux.

    Habitat de la chimère(d'après le livre des créatures fantastique LN & D&D)

    Différents habitats peuvent servir à une chimère. Néanmoins, elle a une préférence pour les cavernes, de par sa nature de dragon.

    Alimentation : De par sa tête de bouc, elle doit manger des racines et des plantes alors que pour les deux autres têtes, c'est de viande qu'elle a besoin. Une chimère est très vorace et n'hésite pas à chasser sur des dizaines de kilomètres pour repérer une proie.

    Dons & Capacités : La chimère grâce à ses ailes peut voler. Au corps à corps, elle est redoutable avec ses trois têtes, ses cornes et ses griffes. Sa tête de dragon a la capacité de souffler le feu et donc de brûler ce qui lui fait face. Peu d'êtres vivants peuvent se vanter d'avoir survécus à un combat contre l'une de ses bêtes.

    Politique : Il arrive qu'une chimère demeure solitaire. Mais ils lui arrivent de vivre en troupeaux (de par sa nature de lion).

    Autre définition  de chimère

    Issue de la mythologie grecque, la chimère a été très vite assimilée au bestiaire fantastique. D'après la légende, la chimère est née du monstre Echidna et de Typhon. Elle fut élevée par Amisodarès, roi de Carie, et terrorisait toute la région, s'attaquant aux hommes et aux animaux. Le roi de Lycie craignant pour son peuple chargea Bellérophon (héros grec) de le délivrer d'un tel fléau. Ce dernier, monté sur Pégase cribla le monstre de flêches plombées, dont le métal fondait, et brûla à mort la bête.

    Aspects physiques : La partie arrière du monstre est celle d'un gros bouc et la partie avant celle d'un énorme lion. Il est doté d'une paire d'ailes brun-noir semblables à celles d'un dragon et de trois têtes différentes : une tête de bouc, une de lion et une dernière de dragon.

    Psychologie : C'est une créature complexe car elle pense avec trois esprits différents. Chacun d'eux a des aspirations diverses. Elle doit composer avec. Une chose est sûre, elle est maléfique et de par sa nature draconnique avide de richesses. Elle se bat donc pour la richesse, le pouvoir ou se nourrir. Elle est très intelligente et ne se jette pas dans une bataille sans réfléchir.


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    Le cyclope est né dans les mythologies grecques et romaines. Les Cyclopes sont de plusieurs types : il existe en effet les Cyclopes ouraniens, les Cyclopes forgerons, les cyclopes bâtisseurs, et les cyclopes pasteurs.

     

    Les cyclopes Ouraniens :

    La race est le fruit des amours d'Ouranos (dieu du Ciel) et de Gaïa (déesse de la Terre). Trois frères naquirent: les trois cyclopes Brontès (le tonnerre), Stéropès (la foudre) et Argès (l'éclair) mais furent aussitôt enfermés dans le Tartare (les enfers) par leur père qui redoutait leur puissance. Par la suite, ils furent délivrés par leur mère et le dieu Cronos (le futur père de Zeus) pour se retourner contre Ouranos. Mais hélas, une fois la victoire remporté, Cronos les emprisonna à nouveau aux enfers. Cela aurait pu être une tragédie si ce n'est l'intervention de Zeus qui a son tour les sauva et avec leur aide défait Cronos.

    Les cyclopes forgerons, quant à eux, servent d'aides à Héphaïstos, le dieu du feu, des forges et des volcans. On connaît les noms de deux d'entre eux, Acamas et Pyracmon.

    Les Cyclopes bâtisseurs étaient au service du roi Proétos, et auraient construit les murs de la cité de Tirynthe, la ville natale d'Héraclès.

    Enfin, les Cyclopes pasteurs, une génération tardive de Cyclopes, se contentent de vivre de l'élevage en Sicile.

    Ce furent ces cyclopes qui forgèrent la foudre de Zeus, le trident de Poséidon et le casque d'Hadès.

    Il existe d'autres Cyclopes, comme Polyphème par exemple, qui était le fils de Poséidon et de la nymphe Thoosa. Ce malheureux Polyphème soupira en vain pour Galatée qui lui préférait le berger Adis. Aujourd'hui, le cyclope est considéré comme un géant brutal et pas très intelligent à l'exemple de Polyphème qui se fit duper par Ulysse.

    Aspects physiques : Le cyclope est un humanoïde gigantesque pourvu d'un oeil unique. Il est laid, poilu et ne porte que des peaux de bêtes. Comme arme, il use d'un tronc d'arbre en guise de massue.

    Psychologie : Le cyclope est un être solitaire. Son aspect cause la peur et la répulsion, les gens ne le considèrent donc que comme une monstruauté. Il ne peut se lier avec qui que ce soit. Il se referme donc sur lui-même. Avec les années, il ne perd plus son temps à converser avec les êtres qu'il rencontre. Il les tue tout de suite et s'en nourrit. On pourrait le considérer comme un être cruel mais ce n'est pas l'exact vérité. C'est un monstre qui possède des qualités dont celle de vivre en harmonie avec la nature. C'est un grand éleveur de moutons et très bon jardinier. Les animaux sauvages le considèrent comme leur protecteur. Peut-être l'affection que le cyclope porte à la nature est tout simplement parce que celle-ci n'a pas peur de lui. Il faut aussi dissiper une idée fausse qui a traversé les siècles : le cyclope n'est pas stupide. Il est tout au plus naïf ce qui est diffèrent.

    ORIGINE DU MYTHE :

    Le grec comme toutes autres langues européennes, descend d'une même langue mère, indo-européenne. Ce point commun entre les peuples fait penser à une origine mythologie commune des peuples indo-européens. Ainsi, le mythe des Cyclopes à un œil pourrait venir des créatures nommée Fomoires, de la mythologie Irlandaise, qui n'avait qu'un œil, un bras, et une jambe. Une autre origine possible du mythe serait la découverte de crânes d'éléphants, avec une énorme cavité centrale, pour la trompe, interprétée comme une cavité pour un énorme œil. Enfin, une troisième explication possible vient du fait que les forgerons grecs se protégeaient un œil au travail, pour éviter qu'en cas d'accident, ils ne deviennent totalement aveugles. Les Cyclopes ayant un penchant pour les métaux, cela pourrait expliquer pourquoi les cyclopes n'ont qu'un œil. Ou tout simplement, peut-être que c'est tout simplement l'holoproencéphalie, une maladie congénitale qui résulte en une séparation incomplète entre les deux hémisphères du cerveau et parfois entre les deux yeux, qui a pu être la source des Cyclopes dans la mythologie Grecque.


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    Hommes chevaux , dans l'antiquité grecque , les centaures ont le bas du corps d'un cheval et le torse et la tête d'un homme . Ils vivaient en Thessalie puis dans le Péloponèse . Le plus célèbre d'entre eux , Chiron , renommé pour sa sagesse , fut l'instructeur du héros Héraklès ou Hercule . dans les Métamorphoses , Ovide raconte la guerre mene par les centaures contre le peuple des Lapithes :
    Le roi Pirithous avait invité les centaures à son mariage pour conclure la paix avec eux ; mais les hommes-chevaux s'enivrèrent , déclenchèrent une bagarre et enlevèrent les femmes présentes , dont la reine . Au cours du combat qui s'ensuivit , de nombreux centaures furent tués .

    Alliant en eux la force , la lubricité et le goût pour le vin , mangeurs de chair humaine, et réputés pour leur débilité, les centaures n'honorent que deux dieux : Eros , dieu de l'amour , et Dionysos , dieu du vin et de l'ivresse divine .

    Naissance:

    La grande majorité des centaures sont nés de l’amour qu’éprouvait Ixion pour une nuée à laquelle Zeus aurait donné l’apparence d’Héra. Il voulait ainsi vérifier si Ixion allait mettre à exécution ses fantasmes envers cette dernière, ce que bien sûr, Ixion fit sans vergogne.

    De l’union de ces deux entités naquirent les centaures ; des êtres mi-homme, mi-cheval. Leur tête, leur torse, et leur bras étaient celui d’un humain, alors qu’en dessous de la ceinture, leur corps prenait la forme de celui d’un cheval. Bien que leur apparence soit à moitié homme, l’animalité l’avait fortement emporté dans leur esprit. En effet, les centaures étaient des êtres brutaux d’une force colossale qui étaient grandement hostiles aux hommes.

    Bien que la plupart des centaures étaient des êtres monstrueux, il en existait deux que l’on pouvait qualifié de «gentils». Il s’agit de Chiron et Photos, qui, au contraire de leurs congénères, se montraient affables et bienveillants envers les hommes. Cela s’explique peut-être par le fait qu’ils ne sont pas leurs frères. En effet, Chiron était né immortel de l’union de Philyra et de Cronos métamorphosé en cheval, alors que Photos, lui, de celui entre Silène et d’une nymphes des frênes (Méliade).


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