• Désormais, c’est par dizaines de milliers que des gens ont vu des "lumières dans la nuit" et même des visiteurs spatiaux ! Les élites ont intérêt à se préoccuper de ces cas, ne serait-ce qu’en tant que phénomène psychosociologique révélateur. D’autant plus que les cultes ufologiques se développent, avec leur lot d’arrières-plans politiques inquiétantes : les "contactés" s’investissent d’une Mission, veulent éclairer l’humanité au nom d’êtres soi-disant "supérieurs", sans oublier certaines connotations raciales, les "extraterrestres" de type aryens par exemple ! Considérons d’abord "l’ancien" phénomène OVNI, quand ceux-ci ressemblaient encore à des engins spatiaux, cigares, tasses, soucoupes, une quincaillerie volante avec ses occupants griffus, poilus, ou "aryens" ! Ce folklore donnait un petit supplément d’âme à nos braves matérialistes, qui pouvaient se consoler en espérant rencontrer un jour non pas Jésus mais les "grands frères" de l’espace. D’où ces chasseurs d’OVNI qui passent leurs nuits sur telle ou telle colline du sud de la France, à attendre un contact, une lueur... Ces associations de terrain ont eu le mérite de rassembler foultitude de rapports, et l’existence d’un phénomène spatial non-identifié n’est plus guère contestable - du moins par ceux qui l’ont étudié, bien sûr ! Maintenant, comment l’interpréter ?

    La théorie qui explique les témoignages par de simples "hallucinations" individuelles ne correspond pas aux faits : suffisamment d’enquêtes de gendarmerie révèlent des observations indépendantes autour des mêmes vagues d’apparitions OVNI, en France, en Belgique, en Amérique latine etc. Quant aux illusions d’optiques, elles ne rendent pas compte des traces sur le sol, échos radars et autres traces tangibles. Même des intellectuels reconnus, et éloignés de tout intérêt pour une vie extraterrestre, ont reconnu l’existence d’un aspect matériel aux OVNI. Dès la fin des années 1950, C.G. Jung, en se fondant sur des documents fiables et reconnus, écrivait : "(...) il semble exister des cas attestés où l’observation visuelle a été confirmée par un écho simultané au radar."

    Alors, des visiteurs de l’espace ? L’hypothèse des "vaisseaux spatiaux" n’est pas logique : comment franchiraient-ils les galaxies ? En 1969, Jacques Vallée avait pu réfuter l’hypothèse d’extraterrestres "physiques" par un simple calcul statistique. Les "atterrissages" et autres manifestations du phénomène sont trop nombreux pour correspondre à un schéma d’exploration spatiale par une civilisation "avancée".

    Cela nous amène à un autre type d’enquêtes, moins diffusées dans le milieu ufologique, mais qui existent depuis longtemps déjà : les "rencontres rapprochées". Dans ces cas-là, l’observation OVNI est associée avec des séquences bien plus étranges, dialogues avec les "occupants" des engins, voire contacts très rapprochés... J. Vallée est l’un des grands pionniers qui a publié nombre de témoignages sur de tels cas. Ce spécialiste en informatique a travaillé, notamment pour l’ONU, sur ce dossier. Nous allons communiquer ses résultats pour le moins déroutants, que l’on trouvera principalement dans Autres dimensions.

    En fait, les "extraterrestres" agissent bien souvent, aux détails près, comme les elfes et les lutins décrits au Moyen-Age : ils enlèvent des humains pour leur enfoncer de longues aiguilles dans le ventre, cherchent à avoir des relations sexuelles, veulent capturer des animaux (sans toujours réussir !), posent des questions incohérentes. On pourra rétorquer que les lutins étaient des extraterrestres. Difficile d’accorder ce que l’on sait du Petit Peuple avec l’idée d’une Civilisation de l’Espace ! Par exemple, les "lutins" passaient souvent des pactes de bon voisinage avec les paysans, notamment en pays celtes, certains pâturages étant dévolus aux lutins. Sans oublier leur aspect et leurs objets plutôt rustiques que scientifiques...

    D’ailleurs, dans beaucoup de dialogues entre humains et "extraterrestres", les réflexions de ces "êtres" censés connaître une haute technologie sont antiscientifiques ; dans d’autres cas, certains "aliens" ressemblent à des mécanos bien ordinaires, avec leurs casquettes et leurs regards prolo, en train de réparer une auto en bord de route, sauf qu’il s’agirait d’un vaisseau cosmique ! Sans oublier que les "véhicules" extraterrestres changent de forme suivant les croyances de l’humanité : dans les années 1950, on voyait des soucoupes, puis la mode fut aux cigares, et enfin aux triangles. Mais attention : à la fin du XIXème siècle, aux USA, on vit voler dans les airs un grand vaisseau en forme de bateau à aube, avec son ancre ! Et les témoignages relatés par la presse de l’époque abondent, aussi fiables que ceux d’aujourd’hui.

    Jacques Vallée cite à ce sujet des articles du Chicago Chronicle (13.04.1897), Houston Daily Post (28.04.1897), des rapports de police... Dans le Houston Post, un témoin nommé John M. Barclay raconte qu’il voit une nuit dans sa prairie un objet de forme oblongue, avec des lumières plus fortes que les lumières électriques, parfaitement immobile à 5 mètres du sol. Il se dirige vers l’objet mais se trouve face à un inconnu : "Qui êtes-vous ?" demande-t-il. "Qu’importe mon nom, appelez-moi monsieur Smith. Apportez-moi de l’huile lubrifiante et deux tranches à froid, ainsi qu’un peu de sulfate de cuivre." Et "Mr. Smith" l’extraterrestre de donner un billet de dix dollars au serviable terrien. Pour l’instant, on en est à un épisode assez banal de rencontre du troisième type. Mais à la fin de cet échange, quand le témoin demande à son visiteur "d’où venez-vous ?", l’autre de répondre : "De nulle part, mais nous serons en Grèce après-demain."

    D’autres bizarreries sont fréquentes dans les témoignages : "Juin 1962, Vérone, Italie : A la suite d’une observation d’OVNI, une femme (...) vit près de la maison un être chauve. Elle appela d’autres témoins et tous virent l’apparition "rapetisser" et disparaître sur place "comme une image de télévision lorsqu’on éteint l’appareil"."

    Ce genre de récits nous évoquent à nouveau l’idée d’illusion et d’illusionniste. On pourrait penser que les OVNI sont un phénomène orchestré par tel ou tel organisation. Mais étant donné le nombre de témoignages, les moyens déployés devraient être énormes ! Dans quel intérêt ? Vu les retombées du phénomène, on ne voit pas vraiment ce que cela rapporterait à la C.I.A. ou à d’autres organismes humains. On en reviendrait alors à l’idée d’une fraude... extraterrestre !

    Face à tant d’incohérences, certains chercheurs ont adopté un point de vue purement psychosociologique. Ils considèrent le phénomène OVNI dans son ensemble comme l’émergence d’une mythologie moderne, fondée sur des besoins collectifs, des peurs ancestrales et des rumeurs.

    Pourtant, redisons-le, nier toute matérialité est difficile ; rappelons les témoignages de pilotes tout à fait compétents, qui savent distinguer un nuage et un "objet" dans le ciel ; les traces sur le sol, les effets biologiques sur certains témoins (ophtalmies, hypersomnies, brûlures, dermatoses récurrentes incompréhensibles ou, à l’inverse, guérisons instantanées), les documents photographiques ou vidéo (en général assez flous), voire les traumatismes dus à l’irruption dans notre monde de ces fameux "objets". Le défi est justement d’accepter le double aspect des OVNI. Mais l’interprétation du phénomène reste incertaine.

    Inutile de remarquer que tous les faits gênants pour l’hypothèse des "visiteurs spatiaux" sont soigneusement oubliés par la presse ufologique. On sera édifié par la description de ce milieu que nous donne Vallée dans Confrontations. Les ufologues tiennent souvent à leur croyance, et sont prompts à dénoncer les dissimulations opérées par la NASA ou le FBI sans chercher sincèrement tous les faits dérangeants pour eux. On en reste au même débat stérile depuis 30 ou 40 ans à propos des OVNI et des extraterrestres, alors que l’intéressant serait de proposer d’autres modèles d’univers.

    Si on réussit à se débarrasser de l’hypothèse des visiteurs de l’espace, les apparitions OVNI deviennent le symptôme d’une autre dimension. Il s’agirait d’un phénomène entre rêve et réalité, où l’on pourrait observer in vivo la transformation des pensées collectives en faits "physiques" ou semi-physiques. Ainsi, Bertrand Meheust rapporte que l’on trouve dans la littérature fantastique des récits qui correspondent parfois mots pour mots à ce qui sera vécu concrètement, mais quelques décennies plus tard, par les "contactés" et les "enlevés". On pourrait répondre qu’il s’agit de visions du futur. Ce serait remplacer un problème par une solution encore pire ! La "vision du futur" semble moins pensable qu’un passage progressif entre ce qui est en gestation dans l’inconscient collectif et le monde physique. De plus, la vision du futur n’explique pas la manifestation d’OVNI en forme de bateau à aube ! On ne prétendra guère que sa technologie avait une utilité scientifique évidente.

    Les extraterrestres et leurs facéties (parfois macabres) révèlent le passage, parfois instantané, entre notre monde et l’outre-monde : les OVNI peuvent laisser des traces physiques, telles que brûlures de témoins, perturbations électromagnétiques, signaux radars, et pourtant s’évaporer d’un coup. Ils obéissent et n’obéissent pas à nos lois matérielles : "Il est même très difficile - pour ne pas dire impossible - de se faire une idée de ces objets, car ils ne se comportent pas en corps matériels : ils échappent à la pesanteur, comme le feraient des pensées" . De son côté, Vallée parle de la "superphysique" des OVNI .

    Existent-ils ? Sans doute, comme la matérialisation progressive de certaines forces. Mais ces êtres ont-ils une conscience et poursuivent-ils certains buts ? Ni plus ni moins que les fées, les démons et les entités immatérielles. Ce qui ne résout pas la question, bien sûr. Ce thème plutôt folklorique en France revêt depuis peu un tour inquiétant aux USA, avec les "abductions" ("enlèvements") perpétrés par milliers, et qui plongent de paisibles ménagères dans des scénarios de science-fiction aussi terrifiants que X-Files .

    Alors, s’agit-il véritablement d’enlèvements par de petits hommes verts qui seraient des créatures matérielles ? Cette hypothèse semble invalidée par de nombreux faits. Entre autres cas, des "enlevés" racontent l’histoire suivante. Ils se trouvent face à un OVNI qui, vu de l’extérieur, est aussi grand qu’un semi-remorque, et, à l’intérieur, a le volume d’une cathédrale ! Sans oublier que certaines victimes se prétendent "enlevées" pendant leur sommeil, à côté de leur conjoint, et passent à travers les murs "portés par un rayonnement" ! Tout cela n’a plus grand chose à voir avec un processus physique.

    Nous ne pouvons développer cette question dans toute son ampleur ici, mais finissons sur un point essentiel. L’aspect déconcertant du phénomène est qu’il mêle horreur et communion mystique : les "enlevés" passent par des tortures étranges, pseudo-examens médicaux, mises d’implants, rapports sexuels avec des aliens, visions apocalyptiques du futur, puis ils accèdent à une compréhension supérieure ou même à des moments d’extase mystique ! C’est par ses conséquences psychologiques importantes que les "enlèvements" ont attiré l’attention de Kenneth Ring, déjà cité. Celui-ci a écrit un ouvrage comparant les effets de l’ "abduction" avec ceux de la NDE . La "superphysique" et le comportement de cette nouvelle vague d’extraterrestres va dans le sens des écrits de Vallée. Le phénomène OVNI, nouvelle et ancienne manière, confirme de plus en plus l’hypothèse de l’intermonde.


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  • Les Ovnis constitueraient-ils une nouvelle forme de religion? Voici une question qui revient assez souvent de nos jours. Cela a pour conséquence d'assimiler les passionnés d'ufologie à des croyants ou des simples d'esprit. Réduire l'ufologie à un mouvement sectaire basé sur une simple croyance montre une méconnaissance certaine de la réalité. Peut-on sincèrement affirmer que l'explication ou l'existence des OVNIS résultent de la simple croyance? Qu'il n'y aurait pas de faits historiques irréfutables?

    "La croyance est le fait de tenir quelque chose pour vrai, et ceci indépendamment des preuves éventuelles de son existence, réalité, ou possibilité. Par métonymie, le terme désigne aussi l'objet de cette croyance. Le concept philosophique de croyance fait partie de la théorie de la connaissance. Les croyances (religion ou autres) sont aussi un objet d'étude de l'anthropologie culturelle. On associe quelquefois ce terme à celui de superstition.Pour désigner une croyance erronée, on parle quelquefois de mythe."

    D'une part, il y a un certain nombre de faits irréfutables et de constats logiques et rationnels. Il ne s'agit pas d'une croyance. La différence avec la religion c'est que le phénomène est prouvé (détection radar).  A partir du moment ou un pilote voit un engin manufacturé, piloté par une intelligence qui réalise des performances extraordinaires et qui est détecté sur son radar on ne peut arriver qu'a la conclusion qu'il s'agit d'un objet matériel sans pour cela faire appel à des croyances.

    D'autre part, on trouve également ce genre de déclaration: "Dieu et les ovnis c'est la même chose chacun est libre d'y croire" Ceux qui sont à l'origine de celle-ci n'imaginent peut être pas qu'ils viennent de mettre le doigt sur un point extrêmement sensible. En effet, il se pourrait que le phénomène ovni soit à l'origine des croyances en des "dieux venus du ciel". Certains éléments montrent en effet que les observations d'ovnis étaient courantes dans l'antiquité. Il se peut donc, même si c'est une hypothèse qui demande investigation, que des manifestations d'ovnis soient à l'origine de certaines religions et légendes. Pour les hommes de l'époque, tout phénomène céleste était associé à des manifestations de dieux ou d'êtres surnaturels. Par exemple en Afrique,  les phénomènes lumineux et les rencontres avec des entités sont attribués aux djinns. Il se peut donc que dans les textes sacrés nous ayons affaire à des témoignages sous une autre forme.

    « Il n'y a pas, il n'y a jamais eu la science d'une part, et les mythes de l'autre. La part de savoir pertinent, dans un mythe donné, une tradition millénaire, une pensée sauvage, est probablement aussi grande que la part de mythologie qu'enveloppe avec elle une science donnée. Nous en savons quelque chose, nous autres Occidentaux, gorgés de science depuis des millénaires, et encombrés de toutes parts des farces et attrapes glissées sous ce vocable. »

    La croyance se manifeste tout d'abord dans les expressions du type: "j’y crois, j’y crois pas" qui n’ont d'ailleurs strictement aucun intérêt. Basons-nous s’il vous plaît sur des faits, des éléments de preuve et non sur des croyances. Il faut que votre opinion soit justifiée et logique. Il est complètement immoral de dire "les ovnis sont des inventions et les témoins des fous crédules" en se basant sur la norme de la société et non sur une réflexion personnelle sur le sujet. "Croire est le contraire de savoir. Si je crois, je ne sais pas. Si je sais, je ne crois pas".  Cela renforce l'idée que si l'on pense que les ovnis sont réel on doit forcément être dans une forme de croyance. Or il n'en est rien on peut affirmer sa conviction de l'existence des ovnis sans croire. Il y a bien un phénomène. Il ne s'agit donc pas de croire puisque le phénomène est là, bien réel. On constate mais on ne croit pas. Donc il faut faire trés attention dans les formulations et dans la façon de présenter les choses.

    On entend dire souvent que l'ufologie est une pseudoscience, que l'ovni est une forme de croyance, d'irrationnel. A l'examen, les arguments des “ sceptiques ” sont au moins aussi faibles que ceux qu'ils attribuent aux naïfs. Ils réservent en effet aux soucoupes des arguments qu'ils n'utilisent pas pour les faits scientifiques “ normaux ”. Finalement, ce sont eux les naïfs. Ils veulent passer pour des gens sérieux qui ne croient pas aux ovnis. Mais ils croient dur comme fer qu'il existe des naïfs qui croient aux ovnis. S'il y a bien une bizarrerie, c'est celle-là. Et les sceptiques demandent souvent au sociologue d'expliquer ces croyances et leurs raisons profondes. Mais s'il y a une chose que la sociologie nous enseigne depuis peu, c'est de ne pas croire en la croyance. Je m'explique : l'hypothèse selon laquelle les témoins et les passionnés d'ovnis ne se comportent pas comme des esprits rationnels, l'hypothèse selon laquelle il y aurait une profonde différence entre ceux qui examinent les faits sans se laisser influencer par leurs croyances et ceux qui sont incapables d'une telle maîtrise épistémologique et méthodologique, l'hypothèse selon laquelle les témoins et les amateurs de soucoupes sont des naïfs à l'esprit influençable, cette hypothèse, pour séduisante qu'elle puisse paraître au premier abord, ne fournit pas, finalement, une explication très performante.

    le chercheur qui procède ainsi “ utilise alors le type de technique rhétorique par rapport à laquelle la science est censée se démarquer: utiliser le pouvoir des mots pour occulter une difficulté, pour faire taire un problème ” Ensuite, parce que des études toujours plus nombreuses en histoire et en sociologie des sciences, malheureusement inconnues en dehors de quelques cercles de spécialistes, permettent d'établir qu'il n'y a pas d'un côté des gens sérieux et de l'autre des naïfs, qu'il n'y a pas d'un côté du savoir et de l'autre de la croyance. Il n'y a pas de différences profondes entre la pensée des scientifiques et celle des amateurs de soucoupes ou de paranormal. Ce résultat, qui a des implications importantes en sociologie, a aussi des implications pratiques sur la façon dont on traite les énoncés dans le cadre des débats et notamment la différence de traitement que l'on réserve aux amateurs d'ovnis par rapport aux scientifiques qui étudient la vie extraterrestre.

    En fin de compte, répétons-le, la seule bizarrerie c'est l'idée que les autres croient. Parler de naïfs à propos des ufologues ou des témoins d'ovnis revient à entériner un modèle aujourd'hui largement battu en brèche de la culture scientifique selon lequel le public n'est bon qu'à apprendre, de gré ou de force, et non à discuter la connaissance scientifique. Pendant deux siècles au moins on a envisagé que le savoir allait du haut vers le bas, des savants vers le peuple. Le peuple devait apprendre. Lorsque des énigmes comme le magnétisme animal, les phénomènes spirites ou les soucoupes volantes se produisaient, on invoquait l'irrationalité, on nommait éventuellement une commission scientifique dont les conclusions étaient invariablement les mêmes : il n'y a rien et ça ne fait nullement avancer la science d'étudier de tels phénomènes.

    Les savants ont du public et de son prétendu “ émerveillement face aux soucoupes ” des idées très naïves, au moins autant que celles qu'ils attribuent à ce public sur les soucoupes. Aujourd'hui d'autres modèles que celui de la science savante et de la nécessité de sa vulgarisation pour contrer le “ besoin de merveilleux ” d'un public naïf ont apparu[14]. Aujourd'hui le savoir est négocié et non plus seulement ingurgité de gré ou de force. Aujourd'hui on ne peut plus se contenter de séparer la connaissance et la croyance, la science et la superstition. Les ethnopharmacologues étudient les remèdes des chamans, l'hypnose n'est plus une science occulte et l'on commence (oh, encore si peu !) à écouter les malades sur leur lit d’hôpital. Quand un non-savant s'exprime, on commence à envisager de l'écouter et on l'invite, parfois, à la table des négociations (ce n'est pas toujours de gaieté de cœur et il faut se battre pour obtenir un tel droit de parole). Les soucoupes nous offrent une formidable opportunité de suivre comment cette négociation s'opère, comment certains négocient le droit à produire des faits et de la connaissance face à des experts qui ne peuvent plus se contenter d'échappatoires en invoquant le manque de culture scientifique ou la superstition. Ce qui s'est généralisé avec les Verts, Act Up ou le Généton, on le trouvait dès les années cinquante dans les clubs soucoupistes : cette volonté de la part d'amateurs de discuter les contenus des savoirs scientifiques. “ Nous avons un problème ; nous voulons qu'il soit pris au sérieux et nous ne voulons pas être exclus du débat à si peu de frais ”, clament tous ces acteurs. Or, si l'on accepte que les savoirs sont discutables et négociables, il faut renverser le sens de la critique : c'est le savant dont les idées doivent être discutées. La question n'est plus : pourquoi voit-on des soucoupes ? Mais bien : pourquoi les scientifiques n'en voient-ils pas ?

    Si les amateurs voient des choses que les scientifiques ne voient pas, on suppose que c'est parce qu'ils ont à la fois quelque chose en moins par rapport à ces scientifiques (la méthode) et quelque chose en plus (la pensée magique, le besoin de merveilleux). Un fossé infranchissable est censé courir entre l'esprit rationnel des scientifiques et l'esprit irrationnel des témoins. Bref, on est en droit de se demander si les ovnis ne mériteraient pas moins une étude scientifique qu’une étude sociologique. Les amateurs d'ovnis sont ici victimes du discours classique sur les pseudosciences. Il y aurait deux formes de pensée radicalement différentes. D'un côté, la pensée droite de la science, de l'autre le chemin tortueux de l'irrationnel. D'un côté le scientifique observant la nature sans préjugés, de l'autre l'amateur de soucoupes qui en voit partout au mépris des faits. Mais il n'y a pas plus d'irrationnel que de pensée magique ou de superstitions. Les anthropologues et les sociologues auxquels on demande toujours d'expliquer pourquoi il y a tant de différences entre les esprits rationnels et les esprits irrationnels, entre les scientifiques et les “ para-scientifiques ”, ne peuvent que répondre qu'ils ne comprennent pas ce que ce partage recouvre.

    D'après certains "esprits forts", les gens seraient incapables de reconnaître la Lune, un ballon-sonde, Vénus, voire des avions. L'astrophysicien André Brahic résume une opinion répandue lorsqu'il affirme que “ si l'on en croit certains rapports, tout se passe comme si les extraterrestres ne se montraient qu'à ceux qui n'ont aucune culture scientifique. ” C'est totalement faux. Proposons à André Brahic l'expérience suivante : demander à des personnes prises au hasard de dessiner un ballon-sonde, la lune, Vénus etc, ou de les reconnaître sur photo. Résultat : très peu de gens se trompent. Ils ne savent pas forcément tous dessiner mais ils savent tous à quoi ressemblent ces objets. Ce qu'ils ne peuvent parfois pas reconnaître, et qui est à l'origine des observations de pseudo-ovnis, ce sont ces mêmes objets dans des conditions d'observation directe. En effet, le problème n'est pas l'incapacité des gens à reconnaître ces objets ou leur ignorance dans le domaine technologique et scientifique, mais bien qu'ils ne connaissent — comme nous tous, à quelques exceptions près — ces objets que par les livres ou la télévision et que ces objets se présentent très différemment selon qu'on les voit dans un livre ou qu'on les observe dans le ciel.

    Lorsqu'on ne nous l’a pas appris, il n'y a absolument aucun moyen de faire le lien entre un objet vu et le même objet lu. C'est même le contraire qui serait étonnant. Non seulement le même phénomène se présente sous des aspects complètement différents mais en plus les conditions de perception ne sont absolument pas identiques. Lire un article illustré sur les satellites chez soi, confortablement installé, et observer un phénomène céleste auquel on n’est pas préparé dans un lieu étranger sont deux choses bien distinctes. Il suffit de décrire le travail nécessaire à un astronome amateur pour apprendre à se repérer dans le ciel, les outils qu'il est obligé d'utiliser pour ne pas être perdu face à la voûte céleste, pour comprendre que lorsqu'on n'a pas ces outils on est facilement ébloui. Les astronomes amateurs observent dans des conditions tout à fait particulières, après s'être préparés, aidés par des outils qui cadrent leurs perceptions. Quant aux astronomes professionnels, ils n'observent pas le ciel mais des traces transmises par des instruments.

    Bref, il n'y a pas besoin de psychologie pour comprendre que les gens confondent parfois la Lune avec une soucoupe. Il suffit simplement de comprendre comment leur culture scientifique a été construite. Or, de nos jours, la culture scientifique est une culture livresque qui n'est pas censée aider à construire une position d'observateur.

    En définitive, ce qui apparaît comme aberrant n'est pas la prétendue inculture scientifique des témoins d'ovnis mais, plutôt, cette absence de réflexion de la part des sceptiques qui voient de l'irrationnel là où il n'y a rien d’autre que la conséquence de la manière dont la culture scientifique est produite et diffusée. Les gens ne sont pas ignares, ils sont au contraire sur cultivés. Par contre, la culture scientifique ne prévoit pas les situations où l'on pourrait être amené à voir, ailleurs que dans des livres ou sur un écran, ces objets produits par la science et la technique.

    Il apparaît donc qu’il n’y a pas lieu d’opposer la croyance des témoins au savoir des scientifiques. Il n'y a qu'une opposition entre des objets théoriques et des objets perçus, entre des personnes qui ont les moyens de relier les deux catégories et d'autres qui n'ont pas ces moyens. Il s'agit d'une différence d'éducation scientifique tout à fait locale, en aucun cas d'une divergence de pensée ou de mentalité.


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  • C'est l'argument des socio psychologues sceptiques pour dénigrer le phénomène. Ils tentent de nous faire croire que l'intérêt pour ce sujet résulte d'avantage d'un besoin de se rassurer en sachant que nous ne sommes pas seuls. En outre ils affirment que les témoins seraient victimes de simples hallucinations. Il y a quelque chose qui ne va pas dans cette théorie. On suppose en s'appuyant sur celle-ci que l'ensemble du dossier ovni est explicable par des hallucinations collectives et un besoin de rêver. Cela ne serait qu'une invention, une construction volontaire de notre esprit. Bien sûr que l'existence d'une vie extraterrestre passionne et fait rêver les gens mais de la à soutenir cette théorie, il ne faut pas exagérer et aller trop loin. Nous sommes dans la fameuse hypothèse socio psy. Qui est au passage l'explication la plus irréaliste et sans intérêt qui existe.

    L'Hypothèse Psycho-Sociologique (HPS)

    Rappel de l'hypothèse HPS

    Si l’on tient compte des faits suivants :

        * Faiblesse du témoignage humain : erreurs, canulars (mercantiles parfois)
        * L’antériorité de la SF par rapport à la 1ère observation de Kenneth Arnold (1947)
        * L’existence des autres phénomènes paranormaux (l’homme est enclin à fabuler : fées, lutin, yéti, soucoupes)
        * Les observations d’ET ressemblent à celles d’autres créatures mythiques, transposées dans un contexte moderne, et influencées par la SF ambiante

    Et que l’on applique le principe du « rasoir d’Ockham » (principe de parcimonie),

    Alors certains universitaires et ufologues concluent que les ovnis n'ont aucune réalité matérielle, mais sont uniquement des inventions inconscientes faites par le cerveau des témoins, qui seraient profondément influencés, sans s'en douter, par tout le contexte ambiant, favorable au paranormal. En fait, pour les tenants de cette hypothèse, les ovnis sont un Mythe, le 1er et le plus grand des mythes contemporains. Un mythe très récent, et encore en train de se construire sous nos yeux, ce qui constitue pour eux un cas béni et inespéré, car ils peuvent pour la première fois étudier un Mythe dès son origine. Par dérision, les tenants de l'HPS ont appelé les ufologues de la première génération (années 50, 60) qui croient à une réalité matérielle des ovnis, les ufologues "tôles et boulons" ... Eux même se sont nommés les "nouveaux ufologues", histoire de bien montrer que les autres étaient des "anciens" ufologues, donc, dépassés.

    Historiquement ce mouvement est né à la fin des années 70, suite à un livre de Michel Monnerie "Et si les ovnis n'existaient pas". Ses deux héros  les plus connus et les plus actifs furent ensuite les sociologues Pierre Lagrange, et Bertrand Meheust.

    Ce sont justement Bertrand Meheust et Pierre Lagrange qui viennent coup sur coup (en 2000), et avec un certain courage, de reconnaitre leur erreur, et de condamner le caractère réductionniste de cette thèse. C'est à dire de réfuter qu'elle puisse expliquer toutes les observations recensées.
    Quelle meilleure preuve pouvait on attendre !

    Bertrand Meheust d'abord, dans son livre "Retour sur la vague Belge" explique longuement ce qui parait évident à tout esprit rationnel et ouvert : Cette vague exceptionnelle d'observations d'ovnis triangulaires en 1989/1990 ne peut pas être due uniquement à des hallucinations, des canulars, ou à l'influence du "Mythe Ovni" et de la Science Fiction sur les témoins. Difficile d'être plus clair.

    Pierre Lagrange ensuite, qui, dans deux articles magistraux parus dans des revues ufolgiques, "tord le cou" à quelques idées reçues et remet en cause l'approche sociopsychologique réductionniste appliquée au phénomène ovni.

    Ces réfutations, qui plus est venant de "repentis" (ex partisans de l'HPS), sont claires, denses, argumentées et imparables.

    Je me contenterai d'y ajouter modestement quelques réflexions personnelles :

            * l'HPS a selon moi bien du mal à expliquer la notion de "vagues" d'observations d'ovnis. Si tout cela n'est qu'illusion imprimée dans le cerveau faibles des témoins par le contexte socio-culturel imprégné du mythe SF (ouf !), pourquoi y a t'il certaines années 10 fois plus d'observations ? Logiquement on devrait observer une valeur moyenne, ou à la rigueur des tendances lentes, et non pas des pics !

        * Enfin, et surtout, une théorie, même si elle est séduisante, est tout simplement fausse si elle est en contradiction avec les observations. Or l'HPS nie la réalité physique de l'intégralité des cas - même les plus solides - en se réfugiant derrière les "debunkers". Voilà qui est hâtif et fort peu scientifique : n'en déplaise aux sceptiques, il existe depuis 1947 un nombre croissant de cas avérés et inexplicables. Même le rapport Condon en a recensé 701. Cela fait encore 700 de trop pour accepter l'HPS. Alors qu'y a-t-il derrière ces cas solides ? Des avions secrets américains ? Des phénomènes aériens mystérieux ? Des engins extraterrestres ? A ce stade peu importe : le témoin a bien vu quelque chose de réel et l'a relaté fidèlement!


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  • Les théogonies, qu'elles soient chrétienne, juive, musulmane, taoïste, hindoue, bouddhiste ou autre Zohar mais nous pouvons étendre le cadre au chamanisme, toutes professent la pluralité des mondes habités, même si la religion catholique s'interroge sur la "docte ignorance" ou la rédemption des peuples des autres mondes. Plusieurs religions ou institutions religieuses n'ont pas de difficultés théologiques avec la notion que des êtres extraterrestres ont visité ou pourraient visiter la terre. Certaines religions ou croyances rares ou anciennes sont basées sur la notion d'une intervention extraterrestre, ou d'une aide, qui aurait débuté, encouragé ou causé le développement de l'humanité.

    Face à la réalité extraterrestre, la position du chrétien est nette, quoique opposée selon les individus : soit il s’agit d’un conte de bonnes femmes, soit il s’agit du Diable. L’argument récurrent est que la Bible, dans le récit de la Création, n’a nulle part mentionné que Dieu a créé la vie hors de la Terre. En outre, du moment que l’homme a été créé à l’image de Dieu, on ne peut imaginer qu’il existe, hormis les esprits, des êtres dotés d’intelligence et palpables, du reste, qui ne soient pas humains. Par conséquent, le phénomène ovni, c’est de la légende urbaine ou, pire, une invention démoniaque dans la vue de détourner de la foi les gens les plus crédules ou les moins avertis.

    A. Confrontation de l’argumentation du chrétien face aux cinq hypothèses ovni les plus en vogue

    1. Les extraterrestres, des descendants de Mu ou de l’Atlantide

    Cette hypothèse veut que les constructeurs d’ovnis soient des humains d’origine qui ont quitté la planète voilà déjà des milliers d’années, suite à un cataclysme de taille. Il est évident que ces humains d’origine désormais extraterrestres disposaient, déjà à l’époque, d’une technologie fort avancée. Ils auraient habité Mu et/ou l’Atlantide, deux continents d’existence conjecturale qui auraient sombré dans les flots.

    Les extraterrestres étant des hommes d’origine, attendu que l’homme est créé à l’image de Dieu, la chose ne pose pas problème. En effet, la Bible n’a jamais avancé que l’homme n’est pas capable de vivre hors de la Terre, ce qui aurait bien pu se passer dans des temps anciens[1].

    Toutefois, il est un point qui trouble quelque peu : lorsque le Seigneur demande à l’homme de dominer la Terre, en ce compris les plantes et les animaux, faut-il imaginer qu’il lui est, en outre, loisible de conquérir hors de la Terre ? La plupart des chrétiens estiment qu’il convient de répondre à cette question par la négative. Ce serait en effet défier l’autorité divine que de vouloir s’aventurer dans les cieux. Ils prennent pour exemple de l’expérience de la Tour de Babel, évocatrice à plus d’un titre.

    Quant à nous, nous pensons que les auteurs de la Genèse, tout inspirés par Dieu qu’ils étaient, n’avaient pas imaginé la possibilité que l’être humain pouvait un jour s’aventurer dans l’espace sidéral, réalité déjà tangible de nos jours, quoique de manière embryonnaire. Raison pour laquelle ce détail a été omis de la Bible. Ainsi, à notre sens, vivre sur un autre astre est compatible avec le message biblique, le livre sacré n’ayant pas formellement interdit une telle entreprise.

    2. Les extraterrestres, hommes du futur

    D’un futur assez éloigné les extraterrestres seraient les hommes. L’évolution des espèces oblige, leur morphologie est différente de la nôtre, bien que nous partagions la même origine humaine. Ces hommes évolués auraient autant maîtrisé les voyages temporels que les incursions interplanétaires.

    Du moment que, aux dires de cette hypothèse, les extraterrestres partagent la même origine que celle de l’homo sapiens, notre avis quant à ce rejoint exactement la conjecture sus-examinée. Bibliquement, elle n’est point aberrante…

    3. Les extraterrestres, purs esprits

    Les extraterrestres seraient des êtres spirituels, animés de bonnes ou de mauvaises intentions en notre endroit, qui ont la faculté de se matérialiser en empruntant un corps physique. Ils sont psychiquement plus avancés que l’espèce humaine.

    Un certain nombre de chrétiens assez ouverts ne nient pas cette hypothèse. Lesdits chrétiens ont cependant la drôle d’habitude d’assimiler les extraterrestres purs esprits à des démons. Ils soutiennent cela en se basant sur le raisonnement suivant : comme les extraterrestres font croire aux gens qu’il y a d’autres mondes habités, chose – disent-ils – incompatibles avec la Bible qui ne vise que la Terre comme seul lieu dans le vaste Univers pouvant abriter la vie, ces extraterrestres ont un désir de leurre du fait qu’ils font gober à qui veut bien les suivre un message non scripturaire.

    Une autre partie, non négligeable celle-là, celle des chrétiens du dimanche, ne daigne même pas y réfléchir : comme la chose les dépasse, c’est des fables à raconter aux nourrissons en mal de sommeil.

    Nous pensons quant à nous ceci : le monde spirituel n’ayant que faire des contraintes physiques, il est toujours possible de rencontrer des esprits même sur un astre dit mort, selon nos critères matériels. De plus, comme nous l’avons dit supra, la pluralité des mondes habités n’est pas contraire au récit biblique en général et la Genèse en particulier. Enfin, vouloir assimiler nécessairement les extraterrestres purs esprits à des forces négatives est quelque peu excessif. C’est que des faits relatés dans la Bible, faits de caractère divin, s'identifient à une réalité spirituelle, mais aussi… à une manifestation du phénomène ovni ! Le livre d’Ézéchiel au Chapitre premier et l’enlèvement du prophète Élie sont des exemples criants (hurlants même…). L’Église catholique, par ailleurs, considère les apparitions de Fatima comme des messages extrêmement utiles aux chrétiens. Or ces apparitions ont souvent été accompagnées de phénomènes insolites du style ovni…

    Ainsi, nous déclarons que si les extraterrestres sont de purs esprits, ils peuvent être animés de bonnes comme de mauvaises intentions. Ils ne sont pas forcément démoniaques, ce qui ne veut pas dire qu’ils sont forcément angéliques (« angéliques » au sens positif du terme).

    4. Les extraterrestres, génies et forces de la nature

    Les extraterrestres ne seraient extraterrestres que de nom, en fait, vu qu’il s’agirait des forces de la nature ou encore des génies, elfes et autres lutins plus ou moins féeriques. Il est des chrétiens qui soutiennent cette conjecture, mais avec une teinte de pessimisme. En effet, les génies et forces de la nature seraient, selon leur entendement, des démons précipités sur Terre lors du grand combat qui eut lieu dans les cieux. Lesdits démons affectionneraient des endroits précis de la planète. Ce raisonnement est établi simplement pour se refuser à croire à une vie hors de notre astre bleu, chose qui ne serait pas biblique…

    Avec tout le respect que nous devons aux partisans d’une telle hypothèse, nous estimons qu’elle est la moins fondée de toutes les cinq :

    - Au chrétien, nous dirons qu’il est dangereux d’assimiler à de la diablerie toutes entité ou force de la nature. En réalité, à notre sens, il s’avère difficile pour nous de connaître leurs intentions profondes. Certes, il est des génies et forces agressives et/ou exigeantes en contreparties lourdes. Il y en a cependant d’autres qui sont pacifiques et qui n’exigent que très peu de chose, voire rien du tout

    - À ceux qui assimilent totalement à des extraterrestres les génies et forces de la nature, nous dirons qu’il s’agit là d’une vision très réductrice du phénomène qui n’explique qu’une infime partie des cas rencontrés. N’a-t-on jamais vu des génies et forces de la nature exécuter des prouesses extra-atmosphériques à bord de leurs engins sophistiqués ! Et que dire des structures et phénomènes lumineux d’aspect peu naturel rencontrés sur la Lune, voire sur Mars ? Sont-ce là œuvres des génies et forces de la nature terrestres ? Impossible, vu leur caractère sédentaire (génies de l’eau, forces de telle forêt, …)

    5. Les extraterrestres, des êtres physiques, mais totalement différents de nous

    Aux dires de cette hypothèse, les extraterrestres seraient des êtres avec qui nous ne partagerions aucune portion dès les origines. Historiquement, physiquement et spirituellement, ils s’éloignent de nous. Peu importe qu’ils résident dans d’autres galaxies, voire dans d’autres dimensions ; peu importe leurs intentions, une chose paraît certaine : les extraterrestres sont beaucoup plus évolués que nous.

    Les chrétiens ne veulent pas entendre parler de ces conjectures qu’ils considèrent comme des élucubrations. Ils estiment que le seul être physique doué d’intelligence ne peut être que l’homme. Il est inimaginable, d’après eux, qu’un être non créé à l’image de Dieu fasse mieux bouger ses méninges que nous les nôtres. Du reste, la Bible est formelle : elle ne parle de créatures vivantes que sur notre globe bleu, pas ailleurs.

    Critiquons cet argumentaire en deux volets :

    - Le chrétien sombre, nous ne le répéterons jamais assez, dans un anthropocentrisme exaspérant. Il n’est pas écrit dans la Bible que nous sommes les seuls habitants de l’Univers

    - Quant au fait de déclarer que l’homme pourrait être le seul être physique doté de raison, avouons qu’il y a pertinence dans cette affirmation. En effet, il est troublant de se demander si les extraterrestres sont réellement créés à l’image de Dieu. Au cas où cela serait vrai, alors la Bible en prend un sérieux coup ! Or les extraterrestres d’apparence physique existent bel et bien et ils sont plutôt ingénieux… Peut-on dire qu’ils résultent du fourneau divin, mais n’ont pas revêtu son image, à l’instar des bêtes ? C’est difficile à avaler : il est inconcevable qu’un être non créé à l’image de Dieu soit capable de fabriquer un ovni

    Pour notre part, nous jugeons que les extraterrestres d’apparence physique, s’ils proviennent réellement d’autres astres, partagent une même origine spirituelle que nous. Ce serait des hommes sui generis, revêtus d’un autre corps[2]. Cette vue des choses, nous vous l’accordons, frôle le monde ésotérique. Elle a cependant le mérite de ne pas considérer la Bible, livre qui nous tient en respect, comme une fable creuse.

    B. Remarques finales


    - Que d’aucuns n’aillent pas penser que nous sommes athée endurci ou occultiste ténébreux ! Catholique de conviction, nous le restons. Nous réfléchissons un peu, c’est tout…

    - Les hypothèses soulevées ne sont pas totalitaires : elles peuvent se compénétrer et n’expliquent pas, en globalité ou individuellement, la réalité du phénomène ovni dont la complexité décoiffe littéralement.


    votre commentaire

  • Ces faits à eux seuls balaient les affirmations d'hallucinations ou de non matérialité du phénomène.
    On connaît des centaines de cas dans lesquels ces objets volants non-identifiés ont laissé des traces matérielles de leurs incursions dans notre monde. Pourquoi ces empreintes ne suffisent-elles pas à mettre un terme à toute contestation de la réalité OVNI ?

     

    Les effets mécaniques:


    Les traces au sol

     

    Ici, il est principalement question des effets mécaniques consécutifs à un contact physique ou à un choc avec le sol. Dans un souci de précision, les empreintes caractéristiques seront traitées plus loin.

     

    Il s’agit le plus souvent de déformations de végétation à l’endroit où un ovni a été signalé : elles sont de forme circulaire, avec des bords très nets au milieu desquels le sol semble avoir été compressé, et les gravats et les cailloux dérangés ou arrachés. Ce sont aussi les petites vaguelettes aperçues sous l’engin volant quant il se déplace au ras de l’eau ou les petites convections de poussières en mouvement qui apparaissent sur la route à l’aplomb d’une soucoupe.

     

    Il semble bien que ces traces soient la conséquence de forces physique puissantes, probablement en relation avec un mode de propulsion.

     

    Une trace au sol doit toujours être étudiée dan un contexte général d’où émergent d’autres indices qui confortent l’authenticité de la présence d’un engin volant manufacturé inconnu.

     

    Seules, ces traces n’ont donc pas beaucoup de signification. Pour s’y intéresser et les considérer comme des pièces à conviction qu’on peut rajouter au dossier OVNI, il faut que d’autres éléments soient présents :

     

    * de la roche pulvérisée,

    * de la végétation roussie ou calcinée sur une grande surface de forme circulaire,

    * la dépression creusée par un pivot central enfoncé dans le sol,

    * des empreintes précise imprimées sur le sol,

    * des résidus spéciaux dont la présence est impossible à expliquer naturellement.

     

    Le lecteur se souvient sûrement de l’affaire des traces dans le blé et le maïs qui a défrayé la chronique, plusieurs années durant, en Angleterre. Ce dossier a été longuement évoqué dans la revue " Sciences et Vie " de novembre 1990. Il ‘agissait de formes géométriques de grande taille, parfois plus complexes, apparaissant en dépression dans les champs cultivés, de façon apparemment spontanée et sans qu’on puisse rien surprendre de leur fabrication. Parmi plusieurs hypothèses plus ou moins fantaisistes, l’intervention d’Ovnis avait été évoquée car la plupart de ces formes étaient circulaires. Il s'ensuivait un battage médiatique proprement scandaleux. On n’aurait sans doute pas agi autrement si l’on avait eu l’intention de ridiculiser dossier OVNI.

     

    Cet article de " Science et Vie " démontre la supercherie, ce qui paraissait évidant dès l’abord. Le dossier OVNI est discrédité par cette affaire maison en première page, les photos spectaculaires des ronds dans les blés son assez bonnes pour servir d’accroche à la vente de la revue...

     

    Pourtant aucun ufologue sérieux n’aurait perdu son temps à épiloguer sur les traces présentées par les agriculteurs anglais :

     

    Où sont les d’indices annexes qui pourraient authentifier un atterrissage E.T. ?... Absents.

    Quelqu’un a-t-il vu une machine ? Non.

    A-t-on trouvé d’autres résidus caractéristiques ? Non.

    A-t-on constaté des effets de radiations sur la végétation ? Non.

    Y a-t-il des empreintes nettes de structure ou de pas ? Non.

    Le sol a-t-il été défoncé ? Non.

    A-t-on relevé des traces de radioactivité ? Non.

     

    Aucune " constante OVNI " n’a été relevé conjointement aux traces au sol. Il s’agit manifestement d’une affaire terrienne inventée par des charlatans, comme l’affaire UMMO ET TANT d’autres. Il est décourageant de constater que nombre de revues, même de bonne réputation, refusent de publier une étude précise qui tirerait des enseignements exploitables du dossier OVNI, plutôt que de consacrer des pages entières à des affaires sans intérêt.

     

     On comprend bien qu’une telle attitude ne laisse aucune chance à l’observateur dévaluer objectivement le phénomène, faute d’informations discriminatoires :

     

    - soit il se braque parce qu’il comprend qu’on se moque de lui et, par la suite, devient réfractaire au dossier OVNI.

     

    - soit il se laisse mystifier par les photos impressionnantes de traces faites dans les blés ou les maïs et se laisse entraîner à la crédulité : si c’est écrit dans le journal, et que c’est vrai.

     

    Jean-Pierre Troadec, président de la Fédération Française d’Ufologie, déclare en 1985 : "  les cas de traces au sol sont trop peu nombreux et parfois pas assez éloquents pour étayer pleinement l’hypothèse E.T ". Il est paradoxal qu’un ufologue officiel comme Troadec prenne tout à coup le langage du scientifique pessimiste qui reste volontairement dans la vague. Ne connaît-il que les traces dans les blés ? Pourquoi ignore-t-il des nombreux cas de traces au sol ?

     

    Cas dignes d’intérêts rapportés par des enquêteurs sérieux ou des témoins respectables.

     

    Il est évident que beaucoup de traces au sol ne sont pas crédibles, car ils pourraient très bien être cassés par des phénomènes naturels - chute de morceaux de glace, phénomènes naturels liés à des manifestations de très haute énergie.

     

    Nous pensons également qu’il est inutile de perdre son temps, comme J.C. Bourret, à analyser des traces que ne sont probablement rien d’autre que le résultat de chocs de météorites. Mais, lorsque les observations de traces sont accompagnées d’une description précise d’OVNI par plusieurs témoins, et de relevé, par exemple, d’une empreinte de pivot central enfoncé dans le sol. On peut raisonnablement envisager qu’il s’agisse d’un cas à prendre en compte.

     

    C’est le manque de rigueur des ufologues à ce sujet qu'à à souvent nuit à la crédibilité du dossier OVNI. Pourtant, certains cas -comme celui de Trans-En-Provence, qui a été étudié avec méthode et efficacité par Jean-Jacques Velasco et le professeur Bounias, démontrent bien l’intérêt qu’il a, à d’observer sérieusement les traces physiques laissées par un OVNI. Chaque fois que des laboratoires compétents ont pris le temps de faire des analyses poussées, leurs conclusions ont indiscutablement montré la présence d’objets manufacturés de nature inconnue, comme l’admet Claude POHER("Science et avenir" hors série de JUIN 95).

     

    Pourquoi les traces et les empreintes de Valensol n’ont-elles pas été examinées avec autant d’attention ? Pourquoi les ufologues ont-ils fait de Valensol un standard de l’ufologie en le citant dans chacun de leurs livres alors que, en même temps, il accusent les indices d’être trop vagues ou inexistants ? Pourtant, à Valensol comme en d’autres endroits, des empreintes précise ont bien été relevées que définit sans ambiguïté l’existence d’une machine et non d’un phénomène naturel...

     

    Ceci est très important et les recoupants que nous vous livrons maintenant confortent nos déclarations.

      

    Les empreintes nettes au sol:

     

    NB: Les fichiers scannés montrent les dessins des empreintes au sol .Nous sommes ici au cœur du mystère... Pourtant, le problème des traces nettes au sol n’a jamais été étude sérieusement par ceux-là même que s’efforcent de juger la réalité matérielle des OVNIS.

     

     

    Parfois,

     

    * un trou central qui fait penser à l’empreinte d’un Ancrage, un carottage ou d’un pivot destiné à la propulsion. Ce trou central est humide même s’il n’existait aucune humidité sur le sol avant l’atterrissage ( une connexion électrique avec la terre?), il est entouré d’un monticule de terre remaniée par la formation du carottage :

     

    Parfois,

     

    * ce sont aussi des empreintes plus petites, 3 disposées sur un triangle à équidistance avec une précision au 1/10ème de millimètre, ce qui ne laisse aucun doute de leur nature artificielle :

     

    Parfois

     

    * des traces de très forte pression sur le sol, des blocs de pierre ou de roche pulvérisée, de la terre déplacée en grande quantité et qui forme souvent un creux correspondant au fond de l’engin (comme les légères dépressions sur lesquelles s’installent les poules dans la basse-cour en été). Si le talus est trop pentu, l’OVNI, est capable de presser la terre et la roche vers le bas pour créer une plate-forme horizontale ou presque à l’endroit du contact avec le sol.

     

    * des traces d’arrachement et de projection de la végétation à plusieurs mètres à la ronde. Le sol est comme retourné ou aspiré dans la zone de proximité immédiate. Selon la configuration du terrain et de l végétation, les forces en œuvre agissent comme si elles moulinaient les mottes de terre ou coagulaient les racines et les tiges.

     

    * par endroits, une vitrification du sol qui se manifeste par des traces brillantes. Celui-ci devient réfractaire à l’eau, soit parce qu’il s’imperméabilise soit parce qu’il ne possède plus la propriété de s’humidifier. Les humanoïdes eux-mêmes semblent parfois laisser ce genre de traces curieuses. Plusieurs témoins ont rapporté un effet insensibilisant provoqué par le contact manuel du sol " vitrifié ",

     

    * l’émanation d’une sorte de phosphorescence à l’endroit de l’atterrissage, qui peut se communiquer à la végétation et au sol alentours et qui n’est pas d’origine radioactive.

    Si, dans le cas de simples traces au sol comme celle évoquées dans le paragraphe précèdent. La présence d’un artefact n’est pas toujours probante, les empreintes nettes ne laissent aucun doute quant à la réalité matérielle d’un engin usiné au moment de l’apparition. Même si l’origine de cette machine est inconnue, il faut prendre pour un fait acquis sa présence sur le lieu d’observation, présence furtive momentanée (peut-être pour un court instant).

     

    Certains chercheurs comme Philip Klass, un ingénieur électricien américain directeur d’une revue technique consacrée à l’aviation et à l’espace, se sont attachés à prouver que 90 % des cas d’apparition d’engins volants sont, en fait, des phénomènes naturels. En effet, Klass observe que les témoins décrivent le plus souvent des objets lumineux et sphériques que se déplacent de façon imprévisible en émettant des bruits stridents. Or, d’après lui, ces descriptions recouvrent parfaitement les caractéristiques des feux de Saint-Elme ou d’autres plasmas - gaz ionisés - que l’on rencontre dans la nature. Quant aux 10 % de cas restant, il n’en parle pas. Pourtant, ce n’en sont pas moins des éléments importants qui valent qu’on les étudie sans a priori. Par exemples, comment Klass explique-t-il les nombreux témoignages où les observateurs rapportent la présence d’humanoïdes à l’intérieur des boules lumineuses ou à proximité ? Imagine-t-il qu’on peut se servir des feux de Saint-Elme ou d’autres plasmas pour voyager dans l’espace ?

     

    Comment explique-t-il les empreintes géométriques très nettes laissées au sol et qui coïncident avec l’apparition d’un soi-disant phénomène naturel ?

     

    Klass a effectivement épuré le dossier OVNI de cas qui n’avaient rien à y faire, il n’en reste pas moins que beaucoup de témoignages appuyés par les traces d’empreintes nettes n’entrent pas dans le cadre de ses explications.

     

    Le cas impressionnant de MARCILLY (77) FRANCE un cigare ayant laissé une trace de pivot ?

     

    Les empreintes nettes au sol sont, avec les résidus d’atterrissage et les photos, les éléments les plus probants du dossier OVNI.

     

    L’effet d’aspiration

     

    Le phénomène d’aspiration sous l’OVNI est une constante que devrait émouvoir les ufologues spécialisés en propulsion. En effet, tous les engins volants terriens ont un système de propulsion qui provoque une surpression d’air sous l’appareil. De toute évidence, ce n’est pas le cas pour la grande majorité des OVNIS et surtout pour les engins en forme de soucoupe. C’est même le contraire : il se forme une grande dépression au moment du départ de l’OVNI.

    .

     

     

    Nos dossiers contiennent une foison de témoignages relatant un effet d’aspiration puissant qui entraîne l’air vers l’OVNI avec violence. Au point de soulever du sol des personnes, objets ou animaux se trouvent à proximité parfois, même, se sont des avions ou des hélicoptères qui sont entraînés malgré eux dans le sillage de l’OVNI.

     

    Ceci laisse apparaître plusieurs points importants :

     

    * Le dessous de l’OVNI n’est pas en surpression d’air comme le sont tous les appareils volant terriens. Les principes de vol sont donc fondamentalement différents de ceux utilisées pour nous, et la M.H.D. n’est pas ce principe.

    * Si des déplacements d’objets situés sous l’engin ou à proximité (au moment du départ) s’expliquent facilement par le courant d’air violent qui s(y produit. Cela n’explique pas tout car ce sont des forces énormes d’attraction vers l’OVNI qui sont en jeu. Ces forces font penser à des actions en contradiction totale avec nos connaissances concernant la propulsion à réaction.

    * Les forces en action se font sentir à très grande distance et semble canalisées comme le seraient des faisceaux.

    Il est inconcevable que des ufologues lucides n’aient pas montré cette propriété d’aspiration tout en soutenant un principe de M.H.D. dont les effets sont inverses. Il y a là une incohérence sur laquelle les ufologues officiels devraient s’expliquer. Etudient-ils les témoignages concernant les ovnis pour les exploiter ?

    Dans un dossier très copieux et qui ne laisse aucun doute, voici quelques références concernant des cas d’aspiration :

    * 24 Juin 1947 Fred Johnson, Portland, Monts cascade

    * 1953 Saint-louis, Usa, un directeur de station de radio témoigne

    * 16 Ocotbre 1954 Cire-la Rivière, 31510, France

    * 6 Mars 1957 à 14 Heures Hope, New Jersey, USA

    * 24 Septembre 1959 Redmont, Orégon, USA

    * 10 Mai 1960 Dillingham, Alaska, USA

    * 20 Août 1962 Diamantina, Brésil

    * 1962 USA, un acteur de télévision témoigne

    * 3 Août 1965 Santa Ana, Caligornie

    * 4 Décembre 1970 Andris Bruce Gernon

    * 25 avril 1993 Bernard Graulière Riberac (Dordogne) FR.

     

    Les effets mécaniques inertiels

     

    Les cas de calage de moteurs en présence d’un OVNI sont souvent interprétés comme la conséquence d’une panne momentanée liée à l’allumage. La première remarque que nous feront à ce sujet est que les moteurs Diesels, que peuvent fonctionner sans électricité puisqu’ils n’ont pas d’allumages, calent eux aussi.

    Certains ufologues disent que la présence d’un OVNI annihile la compression-combustion caractéristique de ce genre de moteur... Nous trouverons cette explication peu convaincante.

     

    Cet qu’on remarque plutôt dans de nombreux cas c’est que, à proximité d’un OVNI, le véhicule cale et ne continue pas de rouler sur sa lancée, comme s’il entrait dans une meule de foin. C’est un phénomène qu’on ne peut pas expliquer à cause de nos connaissances actuelles mais qui n’en a pas moins été constaté et rapporté des centaines de fois. Il semblerait que, dans ce cas, ce soit le poids du véhicule qui varie sous l’influence d’un effet anti-gravitationnel. Les passagers ressentent une impression tout à fait différente de cette causée par une panne du système électrique ou un coup de frein brutal.

     

    Le redémarrage du moteur après la disparition de l’OVNI s’explique simplement par le relâchement de l’effet anti-gravitationnel, tout comme une voiture redémarre dans une descente lorsque qu’on lâche le frein. Pourquoi parler d’effet anti-graviationnnel ?

     

    Il semble que l’idée de la téléportation sans trajet mécanique direct commence à faire son chemin dans l’esprit des scientifiques théoriciens. La découverte, en 1980, de l’existence d’une communication instantanée entre deux particules ouvre des horizons nouveaux à l physique, et permet d’entrevoir certains champs d’application.

    La revue " Sciences et Vie " de Juillet 1993 expose les possibilités théoriques de téléportation pour un futur très lointain.

     

    Les effets rayonnants divers

     

    Les effets thermiques

     

    Les effets thermiques pendant les apparitions d’OVNIS sont d’une extrême importance : une cohorte de témoins respectables les ont évoqués. Rien que cet afflux de témoignages concordants devrait faire réfléchir les scientifiques qui affirment que rien de sérieux ne permet de laisser croire à la réalité OVNI.

    Les effets thermiques se retrouvent quasiment en permanence dans les cas d’apparition d’OVNIS rapprochées, c’est-à-dire quand la machine est visible et peu éloignée du ou des témoins.

     

    Ils sont de plusieurs sortes, en voici quelques exemples :

     

    * une sensation de chaleur à proximité de l’OVNI puis, quand celui-ci est reparti, la constatation d’enflure ou de brûlures. Paradoxalement, les effets sur la peau constatés par des témoins sont plus prononcées aux endroits recouverts par les vêtement. On se demande quel genre d’affabulateur utiliserait cette idée; Seules des micro-ondes pourraient avoir ce type d’effet. Si l’OVNI n’existait pas, d'où viendraient ces ondes ?

     

    * des traces de végétation manifestement roussie par la forte chaleur dégagée sous la soucoupe, une assèchement des mares et, éventuellement, un début d’incendie quand la végétation est sèche.

     

    * une sensation de chaleur ressentie à trvers les murs d’une maison par ses occupants, à proximité de l’aire d'atterrissage d’un OVNI,

     

    * une chaleur insoutenable dans les cockpits et les cabines possédants des hublots lors de rencontre attestées avec des OVNIS,

     

    * une émission de chaleur assez forte pour provoquer un nuage de vapeur autour de l’OVNI quand le temps est humide ou pour sécher un cercle de dix mètre de diamètre de feuilles mortes au sol quand il pleut...

    Sur le sujet des effets thermiques, on possède beaucoup de témoignages de pilotes, copilotes, radaristes, gendarmes et autres militaires qui sont des gens habitués aux situation hors du commun. Or, on rejette souvent leurs déclarations en bloc au même titre que celles des autres témoins.

     

    Pourtant, quant la question consiste à déterminer s’ils ont eu affaire à une machine manufacturée d’origine inconnue ou à un phénomène naturel, ils sont particulièrement bien placés pour donner une opinion. Pourquoi ne pas leur faire confiance ne tant que témoins impartiaux ou compétents ?

     

    Dans 90 % des cas concernant les effets thermiques, le doute n’est pas permis quant à l’authenticité des témoignages. De toute façon, il suffirait d’un seul cas indubitable pour donner la constance au dossier. Quelques évidences sont là, indiscutable : des gens sont venus d’ailleurs, par vagues successives, et qui avaient une avance technique considérable sur nous; parmi bien d’autre? Il existe un cas significatf à Merom dans l’Indiana aux U.S.A.

     

    Les effets sur carrosseries , vitres ou toitures

     

    Là encore, les effets sur l’environnement provoqués par la présence d’OVNIS sont de plusieurs sortes :

    * des trous minuscules par milliers dans les carrosseries. Ces cas sont peu nombreux mais édifiants. Leur rareté ne doit pas masquer leur importance. Par exemple : une avion Constellation explose à la fin de 1971 près des Bahamas, on retrouve son manuel de bord criblé de petits trous que ne peuvent pas être causé par l’explosion. le 25 Mai 1967 dans le Minnesota, une voiture circulant à proximité d’Eagle Bend est survolée d’assez près, en plein jour, par un objet émettant des sifflement. Après l’événement, on retrouve la carrosserie chaude et percée de milliers de trous minuscule, etc. Les débris de l’avion du capitaine Mantell, mort lors d’un accrochage aérien avec un OVNI, étaient criblés de petits trous minuscules,

     

    * un changement de couleur de la peinture d’une carrosserie. Il existe plusieurs témoignages d’un changement provisoire de la couleur d’une voiture ou d’un bateau s’étant trouvé à proximité d’un OVNI et que reprend sa teinte d'origine après quarante-huit heures environ,

     

    * un effet direct sur divers objets : noircissement de tuiles, dépôts de tâches sur les surfaces, disparition d’objets, avec présence d’un OVNI à proximité attestée par des témoins.

     

    Les disparitions d’objets ou de personnes

     

    Voici encore un sujet délicat... Toute la question est de savoir avec certitude s’il y avait ou non un objet manufacturé d’origine inconnue sur les lieux de la disparition. La tendance de la littérature paranormale est de mettre systématiquement en cause les extraterrestres dans les cas de disparitions inexpliquées. C’est pour le moins abusif.

     

    Les enquêtes de Charles BERLITZ sur le " Triangle des Bermudes ", par exemples, sous-entendent la présence quasi continuelle d’OVNIS qui se conduiraient en véritables prédateurs dans cette région. Quand on sait que la grande activité météorologique dans la zone des Bermudes provoque en permanence orages, cyclones et perturbations magnétiques, on se dit que les disparitions d’avions ou de bateaux n’y sont pas étonnantes.

     

    Ce n’est pas pour cela qu’il faut considérer ce dossier comme une bonne plaisanterie. En effet, si les phénomènes étranges liés aux OVNIS sont assez rares, ils ont beaucoup de chance d’intervenir dans les zones à très forte activité énergétique naturelle. Nous avons remarqué en particulier que l’apparition d’un OVNI coexistait très souvent avec un orage or, les orages violents sont fréquents dans la zone des Bermudes. Méfions-nous donc des exagérations, mais étudions ces dossiers, comme les autres, avec un regard objectif.

    Dans cette optique, il s’avère que quelques disparitions de bateau et d’avions avec leurs passagers qui ont eu lieu dans cette zone sont effectivement étranges. Pour certaines, on a pu s’assurer de la présence d’un objet volant non identifié à proximité.

     

    Les disparitions d’animaux, d’objets et de personnes sont très fréquemment rapportées pendant les vaques d’apparition d’OVNIS, dans toutes les régions du monde, et à toutes les époques. Cette constatation ne ressort-elle pas d’une logique évidente ? Nous-mêmes, Terriens, ne prélèverions-nous pas le plus d’échantillons possible si nous pouvions visiter d’autres systèmes solaires ?... C’est ainsi qu’on a signalé l’enlèvement de toutes sortes de plantes et d’animaux, de multiples automobiles, bateaux, camions, et même d’avions en vol.

    Les exemples sont légion de disparitions qui n’ont laissé aucune trace.

     

    Certain témoins racontent aussi qu’ils ont été enlevés par une soucoupe puis reconduits chez eux. Là encore, le débat est délicat. Il s’agit probablement pour un grand nombre d’entre eux de gens réellement persuadés, bien qu’il n'en soit rien, d’avoir vécu une expérience hors du commun. Ne nous hâtons quand même pas de rejeter tous les témoignages. Certains témoins ont assisté à ces enlèvements et ont confirmé le récit de l’"otage " à son retour. Quelques uns de ces disparus répugnent à raconter ce qu’ils ont vécus et on ne peut les accuser de rechercher la célébrité ! Leurs témoignages sont parfois cohérents. Ce sont les abductés. (1)

    Un télétransport sur une grande distance devient une disparition.

     

    Une dématérialisation aussi (bien qu’elle ne soit pas toujours synonyme de destruction). C’est notre ignorance de certaines propriétés physiques qui nous pousse à interpréter comme une disparition ce qui n’en est peut-être pas une.

     

    Difficile, donc, de faire le tri. Il nous semble en tous cas que ce dossier en rapport avec les phénomènes de matérialisation et de dématérialisation a, lui aussi, des ponts communs avec certains phénomènes paranormaux dont l’existence est pus facile à provuer que celle de la réalité OVNI...

     

    Les canons de Barisâl

    Les bruits d’explosions, sans source apparente ou liés à un possible OVNI, sont assez régulièrement décrits. Les plus célèbres restent sans aucun doute ceux qui ont donné au phénomène son appellation  de “ canons de Barisâl ”. Cela se passait aux alentours de la ville de Barisâl dans l’actuel Bangladesh. En 1875, en de nombreuses occasions, de puissants bruits d’explosions retentirent semblant provenir de tous les coins de l’horizon. Mais si le terme générique, provenant de cette ancienne colonie anglaise, est resté, les bruits d’explosions, se font entendre un peu partout dans le monde et même en France. La plupart du temps seule une détonation voire une série de deux ou trois,  assez fortes sont entendues, faisant parfois trembler les murs des maisons. Régulièrement des phénomènes lumineux sont visibles au moment du bruit ou dans des instants proches de celui-ci.

     

    En France, nous pouvons citer entre autre :

     

    -        Le 06/06/1850 dans l’Aube ou un bruit extraordinaire fut entendu par les habitants de plusieurs localités de ce département mais aussi de la Côte d’Or ou un globe de feu aurait été aperçu la veille.

     

    -        Le 14/04/1953 à Saint Symphorien dans les Deux-Sèvres, un bruit d’explosion lié à une boule de feu qui projette une jeune fille sur plusieurs mètres, sans aucunes traces ou débris.

     

    -        Le  07/01/1954 à Dieppe, le fort bruit d’explosion d’un objet en forme de disque qui a été vu survolant d’autres localités du Nord de la France, peut-être dans ce cas s’agissait-il d’un météore.

     

    -        Le 02/07/1954 à Vielmanay dans la Nièvre ou le conducteur d’un véhicule est surpris par une intense lueur suivie d’une forte explosion qui brisera le pare-brise de sa voiture.

     

    -        Le 11/03/1975 des explosions en série sont entendues dans les départements de l’Est parisien. Des lueurs rouges auraient été aperçues à ce moment là.

     

    -        Le 05/09/1988 Des lumières sont distinctement vues au moment ou retenti un bruit d’explosion. Quelques heures plus tard à Nitry dans l’Yonne un objet en forme de cigare se pose dans un champ. Le lendemain on y découvrira plusieurs traces dont un trou de “ quinze centimètres de profondeur pour trente centimètres de large dont le fond est fortement tassé ” .

     

    -        Le 21/11/1996, une forte explosion est entendue par les habitants de la région d’Annecy en Haute Savoie. Plusieurs observateurs parlent de boule de feu. Les gendarmes de la petite ville de Thônes observent eux des lumières rouges. Tout laisse à penser qu’un avion s’est écrasé sur la montagne du Parmelan, et pourtant les recherches resteront vaines.

     

    -        Enfin pour clore ce rapide tour d’horizon, le 05/01/1997 à Chantepie  en Ille et Vilaine ou le fort bruit d’une explosion dans la nuit réveillera un homme qui sera victime d’un enlèvement juste après.

     

     

    LES "CHEVEUX D'ANGE"

    "[...] On a donné le nom de «cheveux d'ange» à une substance étrange tombée occasionnellement du ciel sous la forme de filaments très fins. Les témoins ont comparés ces filaments à des fils de soie et aux fils des toiles d'araignée. Mais on les a comparés aussi à ces longues fibres blanches, légèrement emmêlées, que l'on utilise parfois pour la décoration des arbres de Noël. Le terme imagé de «cheveux d'ange» provient d'ailleurs de cette comparaison mais peut-être aussi en partie du fait qu'il s'agit ici vraiment d'une substance «tombée du ciel» [...]" Professeur Auguste Meessen - Inforespace n° 49 (janvier 1980 - Page 2) - © SOBEPS, 1980.

     

     

    "[...] Les «cheveux d'ange» ou «fils de la Vierge» sont parfois signalés lors de certaines observations d'OVNI. Il s'agit de filaments blanchâtres que l'on découvre au sol après l'observation ou que l'on voit tomber du ciel. Parfois, on en a vu tomber d'OVNI en forme de cigare qui semblaient entourés d'une formation nuageuse. Ces «cheveux d'ange» ont la réputation d'être notoirement instables et de disparaître généralement spontanément, le plus souvent sans laisser de traces. [...] " Les Objets Volants Non Identifiables - Daniel Mavrakis et Marie-Pierre Olivier (Page 40) - © ROBERT LAFFONT, 1986.

     

     


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