• Trois regions (en rouge) sont systématiquement activées sous hypnose : la jonction temporo-pariétale (à gauche), le cortex prémoteur (au centre) et le cortex frontal inférieur (à droite).

    L’hypnose est un état particulier de conscience qui diminue la perception de ce qui se passe autour de soi. Pourtant, le sujet reste sensible à certaines suggestions. L’équipe de Patrik Vuilleumier et Yann Cojan, à l’Université de Genève, vient de confirmer qu’elle repose sur des mécanismes cérébraux particuliers.
    Les chercheurs ont utilisé l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle pour déterminer si le blocage d’un mouvement de la main par suggestion hypnotique (« Votre main est lourde, très lourde ») repose sur des mécanismes cérébraux similaires à un blocage volontaire.

    Douze sujets, dont on avait au préalable établi qu’ils sont particulièrement sensibles à l’hypnose, étaient dans un état normal de veille, ou placés sous hypnose. Ils devaient alors effectuer une tâche dite de Go-No Go, consistant à appuyer ou non sur un bouton. On commençait par projeter sur un écran une main grise (gauche ou droite) qui indiquait de se préparer à appuyer sur le bouton et avec quelle main. Puis ils devaient appuyer le plus rapidement possible s’ils percevaient une main verte (Go) ou, au contraire, ne pas bouger si la main projetée était rouge (No Go). Durant l’hypnose, il leur était suggéré que leur main gauche était paralysée. Par ailleurs, six autres volontaires étaient chargés d’agir comme s’ils étaient incapables de bouger la main gauche.

    L’imagerie fonctionnelle mesurait, d’une part, l’activation des régions cérébrales aux différents stades de la tâche – préparation, exécution (Go), ou inhibition (No Go) –, d’autre part, les changements des liens entre régions (pour suivre les régions qui s’activent en même temps ou dont l’activité change). Les résultats révèlent que l’hypnose provoque une reconfiguration de la communication entre plusieurs régions du cerveau.

    Ainsi, au moment de l’exécution du mouvement sous hypnose, l’activité augmente (plus que chez les sujets non hypnotisés) dans le cortex frontal inférieur droit, associé au contrôle volontaire des tâches, et dans l’aire de Broca, qui assure la production et le traitement du langage. Simultanément, le cortex moteur, activé dans la phase de préparation, apparaît déconnecté des aires prémotrices, impliquées dans la planification des mouvements (normalement, il n’est pas déconnecté). En revanche, le cortex moteur communique davantage avec une aire pariétale, le precuneus, associé à la création d’images mentales, à la mémoire autobiographique et aux représentations de soi (ce que l’on ne constate pas normalement).

    Selon Y. Cojan, une telle activité cérébrale suggère non pas une inhibition directe du cortex moteur par les ordres adressés par l’hypnotiseur, mais un changement d’activité du cortex frontal et du cortex pariétal. L’exécution des mouvements serait déconnectée de l’intention et de l’attention. Des représentations mentales et une attitude centrée sur soi (introspection) déclenchées par les suggestions de l’hypnotiseur prendraient le contrôle du comportement. Le pouvoir de la suggestion hypnotique, mais aussi celui de l’imagerie intérieure, sont ainsi confirmés.

    Comment l’hypnose soulage-t-elle ou guérit-elle ? Des études ont montré que par un simple travail mental, comme le propose l’hypnose, on peut moduler le fonctionnement de son système nerveux. Ainsi, les sportifs répètent-ils mentalement, avant une épreuve, les gestes qu’ils accompliront. Par cette méthode, ils gagnent en précision, voire en force : Guang Yue du département d’ingénierie biomédicale de l’Institut de recherche Lerner, à Cleveland, aux États-Unis, a ainsi démontré que s’imaginer régulièrement soulever des poids avec le petit doigt procurait au bout de trois mois un gain de 35 % dans la force de traction !

    Les techniques modernes de neuroimagerie ont fourni l’explication à ce pouvoir de la pensée sur le corps : répéter mentalement et pratiquer une activité activent les mêmes zones du cerveau, autrement dit "s’imaginer, c’est faire". Des résultats similaires ont été obtenus pour la gestion de la douleur par hypnose : Pierre Rainville, de la faculté de médecine dentaire de Montréal, a montré que sous état hypnotique, si on suggère au patient que sa souffrance diminue alors l’activité de la zone du cerveau impliquée dans la sensation de la douleur (appelée cortex cingulaire antérieur) diminue. Là aussi, s’imaginer souffrir moins, c’est déjà souffrir moins.

    Paradoxalement, aussi convaincantes soient-elles, ces découvertes semblent donner raison aux sceptiques de l’hypnose. Ceux-là remettent en cause la pierre angulaire même de la guérison hypnotique : le pouvoir de la suggestion. Pour eux, la suggestion n’existe tout simplement pas : le sujet hypnotisé réagit en réalité parfaitement consciemment aux suggestions de l’hypnotiseur (du genre "Vous allez moins sentir la douleur" ou "Vous dormirez mieux ce soir"), mais son envie fervente de croire en l’hypnose l’empêche de reconnaître qu’il s’agit d’un acte délibéré. Une façon de réduire l’hypnose médicale à un super effet placebo (par ailleurs réellement efficace): le patient guérit tout bonnement parce qu’il est convaincu de guérir. Après tout, la science a bien montré la puissance de l’imagination sur le corps, non ?

    En 2005, par une expérience spectaculaire, Amir Raz, professeur assistant de neuroscience clinique à l’université de Columbia, a réfuté cette théorie. Amir Raz est un personnage singulier, ancien magicien devenu chercheur pour étudier les phénomènes hypnotiques. Il a reproduit sous hypnose une expérience classique en psychologie expérimentale : on demande aux sujets de quelle couleur sont écrits des mots, l’astuce étant que les mots eux-mêmes désignent des couleurs. Par exemple, la réponse pour VERT est rouge. Le résultat habituel de ce type d’expérience est que les personnes répondent correctement, mais seulement après une fraction de seconde de réflexion. C’est l’"effet Stroop" : le réflexe de lire est si ancré que nous devons nous violenter pour ne pas répondre "vert" mais "rouge".

    Dans le protocole d’Amir Raz, les sujets étaient au préalable hypnotisés et il leur était suggéré que les mots qu’ils allaient lire n’étaient que des symboles sans signification. Conclusion : les sujets ont répondu instantanément ! La suggestion avait annulé l’effet Stroop ! Soit un comportement normalement impossible à outrepasser. L’expérience de Amir Raz a montré que la suggestion hypnotique ouvre véritablement une porte vers l’inconscient. Ce serait cette porte qu’emprunte l’hypnothérapeute pour soigner. Même si cela reste à démontrer.

    La suggestion ne serait pas la seule clé du succès de l’hypnose médicale. Cette réussite thérapeutique tiendrait également dans sa façon "plus humaine", que dans la médecine scientifique, de prendre en charge les patients. "L’amour, le plaisir, les émotions… ne sont pas considérés par la médecine scientifique, note Jean-Marc Benhaïem, alors qu’il est prouvé qu’ils modulent la souffrance et, de façon plus générale, notre expérience de la maladie." Par conséquent, il arrive qu’une séance d’hypnothérapie prenne des airs de psychothérapie, avec recherche de tout ce qui pourrait influencer de près ou de loin le mal du patient. Nous aider à démêler, grâce à la force de la suggestion, l’écheveau de nos émotions et de nos troubles physiques : voilà peut-être une des explications à la réussite de l’hypnose médicale.


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  • De nombreuses traditions font appel à des représentations graphiques, non seulement pour symboliser le sacré, mais aussi pour s’en inspirer ou même pour entrer en communication avec lui.

    La plupart des études des Universitaires occidentaux restent au niveau intellectuel et considèrent toutes ces représentations comme des métaphores. De la même manière, certaines études pseudo-ésotériques ne font que se perdre en conjectures alors que le pouvoir des symboles, des runes et des mandalas est bien réel.

    Le docteur Francis Lefebure a effectué de nombreuses recherches sur les capacités du cerveau à produire des images, qui peuvent nous amener à une compréhension scientifique et physiologique des mécanismes de création des runes, des symboles et des mandalas. Son étude se fonde sur l’utilisation systématique des phosphènes, qui sont un moyen unique de mesurer certains paramètres cérébraux indétectables autrement.

    Les phosphènes sont toutes les perceptions lumineuses subjectives, c’est-à-dire toutes les sensations lumineuses qui ne sont pas directement engendrées par la lumière stimulant la rétine. Les images des rêves ou les visions dites hypnagogiques (qui surviennent à l’endormissement) en font partie.

    En stimulant la troisième zone du cunéus par un courant électrique, on provoque l’apparition de phosphènes aux formes géométriques variées : carrés, cercles, triangles et croix, ainsi que des lignes droites et brisées. Cette zone du cerveau est donc spécialisée dans la production des images de formes géométriques.

    Quoique parfois complexes, les symboles, les runes et les mandalas peuvent être ramenés aux formes géométriques simples les constituant. En effet, la caractéristique d’un mandala est d’être le dessin d’un carré contenant un cercle, avec plusieurs autres subdivisions possibles.

    D’autre part, les formes géométriques engendrées par le cerveau peuvent parfois être en mouvement. La triskèle, rune celtique ou le swastika, symbole sanskrit sont tous les deux la représentation d’une croix en mouvement.

    Carl Gustav Jung cite de nombreux cas d’apparitions spontanées de formes géométriques (runes, symboles et mandalas) dans les rêves de ses patients. Il les interprète comme une représentation du soi, archétype de la totalité psychique.
    Quelle que soit l’interprétation qu’on leur donne, les runes, symboles et mandalas constituent des supports intéressants de méditation. Vous pouvez réaliser vous-même l’expérience suivante :

    Expérience avec les phosphènes
    Cette expérience est basée sur la technique du Mixage Phosphénique développée par le Dr Lefebure. Elle consiste à penser à une image particulière en présence d’un phosphène produit par la fixation d’une source lumineuse.
    Dans le cadre de notre étude, la technique va consister en deux variantes possibles :

    1) Choisissez un symbole, une rune ou un mandala qui vous inspire.
        Faites un phosphène.
        Pensez au symbole, au mandala ou à la rune choisie. (Visualisez le symbole, rappelez son image à votre souvenir).
        Répétez cette opération pendant au moins 15 minutes, avant de vous endormir et cela pendant plusieurs jours d’affilée. (Plus vous pratiquerez cet exercice, plus vous aurez de chances d’obtenir un résultat).

    2) Pratiquez le même exercice que décrit ci-dessus mais en utilisant l’image d’une rune, d’un symbole, d’un mandala ou d’une forme géométrique qui vous est apparue spontanément lors d’un rêve, d’une séance de méditation ou à l’endormissement.

    En peu de temps, vous serez très surpris du résultat…


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  • Notre système de connaissance s’est construit dans l’histoire grâce a des personnages marquants; chacun d’entre eux a influencé le cours de la science, et donc la perception des gens sur le monde. La civilisation occidentale actuelle fût bercée d’apports très divers et variés, provenant d’une source commune et de siècles de développement, puis la constructions des actuelles nations fût proportionnelle dans le temps a l’institutionnalisation d’une culture solide et d’un système de valeur et de pensée.
    Il serait logique de penser que ces systèmes sont le fruit de nos sens, et le prolongement d’une pensée commune. Mais force est de constater que la complexification et la spécialisation d’une discipline éloigne la science d’un tronc commun et immuable de logique dans son sens le plus stricte de Logos. La religion aidant a édifier une vision moraliste faussement bipolaire , le Cartésianisme émergeant termina de dissocier les champs d’études de l’homme, jusqu'à aujourd’Hui ou, ce que l’Homme appèle ‘’science’’ soit devenu un enchevêtrement de lois, de compléments et d’exceptions.

    Il nous apparaît que les failles, que nous trouvons a la base des système de connaissances tels que les mathématiques, sont véritablement des portes ouvertes vers d’autres façons de penser. Ces failles sont une forme de démonstration qu’une autre voie existe; un chemin d’analyse qui serait un pont entre l’esprit humain et les lois naturelles étendues.

    Les physiciens et les mathématiciens proposent des théories temporaires que les contradictions infirment. Un étudiant posa un jour une question au logicien anglais Bertrand Russell : «Prétendez-vous que de 2 + 2 = 5, on peut déduire que vous êtes le pape?» «Certainement, répliqua le grand logicien... Réfléchissez un peu. Supposons que 2 + 2 = 5. En soustrayant 2 de chaque côté du signe égal, on obtient que 2 = 3. Par symétrie, on a aussi que 3 = 2 et, en soustrayant un de chaque côté, 2 =1. Maintenant le pape et moi nous sommes deux, mais, puisque 2 = 1, le pape et moi ne sommes qu'un, et donc je suis le pape.»
    Il convient de citer Russell dans son introduction a la philosophie mathématique;

    « Observons maintenant que l’intention est de prendre l’argumentation pour valide en raison de sa forme et non pas à cause des termes particuliers qui s’y trouvent. (…) Lorsque, comme ci-dessus, l’argumentation est formelle, rien ne dépend des termes que l’on y rencontre. Ainsi nous pouvons mettre à la place des hommes, b à la place de mortels et x à la place de Socrate, a et b étant des classes quelconques et x une individualité quelconque. (…) Il est certain que, si le raisonnement formel est ce que nous visons, nous arriverons toujours, en dernier ressort, à des affirmations dans le genre de la précédente dans laquelle ni choses ni propriétés réelles ne sont mentionnées. »

    La philosophie des sciences permet de se questionner sur la légitimité de telles failles conceptuelles. Au delà d’une simple exception, il s’agit ici d’une unique contradiction pourrait ‘’symboliquement’’ bouleverser plus de 30 siècles de spéculations scientifiques. D’ou cela vient-il ? pourquoi ne pouvons-nous pas définir une réalité observable de façon parfaitement numérique et mathématique ? Des générations entières brillants mathématiciens, se spécialisant dans la matrice de fonctionnement d’un domaine de compétence, apprendraient ainsi avec eux les limites fonctionnelles et systémiques, les intégrant dans leur propre système de pensée pour développer ainsi l’expérience scientifique d’un unique point de vue, spécialisé et étendu a l’infini, avec toute les limitations qu’il comporte…..

    Ainsi, les mathématiques, dans un contexte référentiel numérique ne peut desservir QUE des raisonnements compris dans ce contexte, et non pas correspondant a une réalité physique potentiellement différente de cette réalité…. Les explorations, au-delà de notre planète, mettent de fait en avant des théories quantiques faisant intervenir des ponts d’unification pour expliquer certains résultats. Pour les sceptiques;

    Si on pose : x = 0, 9999, alors :10 x = 9, 9999… 10 x – x = 9,9999… – x9 x = 9,9999… – 0,9999… 9 x = 9 x = 1d’où : 0,99999… = 1

    Le dénonciateur connu de cette limitation est Godel, qui répondra a l'interrogation de Cantor appelé le ''paradoxe du continu'' .
    Est-il possible de concevoir un infini entre deux infinis d’ordre successif ? Godel, dans la logique de son théorème d'incomplétude statuera que c'est a la fois vrai et faux.... autrement dit, que la réponse est indécidable.

    Indécidable…. Comment nos semblables, nos parents, nos enfants, peuvent-ils raisonnablement accepter qu’un domaine d’étude, a la base de notre mode de vie ne puisse décider d’un état ? dans nos meubles, notre voiture, notre travail, nos discussions et nos centre d’intérêts, dans toute notre culture, toute notre vie, il y aurait donc un, ou plusieurs états, que notre science civilisatrice ne pourrait pas considérer ?

    L’expérience de Shrodinger, par exemple, mettrait-elle le doigt sur un problème de mesure et d’une nécessité d’ouverture des champs de la physique ? La mécanique quantique repose sur des amplitudes de probabilité. Ces fonctions d’ondes peuvent dés lors, se trouver en combinaison linéaire donnant alors lieux a des ‘’états superposés’’.

    La ou tout se corse, c’est lorsque la mesure elle-même semble perturber les résultat de cet état; par exemple, un état superposé corresponds a un atome a la fois intact et désintégré. La simple observation fait changer les probabilité de ces états; l’atome a la fois intact et désintégré par exemple, se voit couplé a une probabilité de désintégration dans un intervalle de temps donné.

    Cet état est dû a la simple observation et, a l’échelle d’un chat, la théorie veut qu’une probabilité de ‘’vie ‘’ ou de ‘’mort’’ devienne dés lors un état de chat ‘’mort et vivant’’ .

    Et si, ce qu’il convient d’appeler notre Ultra-specialisation , nous avait fait oublier de regarder de façon plus large ? La science omet-elle des localité a travers une traduction de concepts euclidiens ? définit-on ce qu’est une voiture en analysant uniquement sa carrosserie ? peut-on prétendre affiner ses résultats en spécialisant cette analyse, ou en regardant ailleurs …..

    Voici peut-être une piste.

    Il convient de se reporter a la vision pythagoricienne de l’univers comme un des socles de notre conception géométrique et mathématique moderne. Bien des concepts sont issus de son Œuvre. Essayons de mettre en relief la logique d’imbrication des états.

    La théorie des sphères, d’origine Pythagoricienne, veut que l'Univers soit compréhensible en terme d'harmonie; on distingue trois types d'harmonie des sphères;

    - Dans le premier type, la musique de l'univers se compose d'une échelle montante ou descendante qui procède par degrés conjoints, et dans laquelle les intervalles sont définis par les distances entre planètes.
    -Dans le second type, il s'agit également d'une gamme procédant par intervalles conjoints d'un demi-ton ou d'un ton, dans laquelle les intervalles entre planètes sont définis par la vitesse respective des planètes.
    -Enfin, le troisième type d'harmonie des sphères repose sur une interprétation du fameux passage du Timée dans lequel Platon décrit la fabrication des proportions de l'Âme du Monde par le Démiurge.

    L'harmonie des sphères considère donc différent niveaux; par analogie avec le simple fonctionnement humain, l'harmonie prends en compte l'état primaire des informations -début de l'apprentissage de l'être- , puis celui de la mise en forme de cet état, la communication, l'expression de l'être.

    Lors de la réalisation de l'être, ces deux états confondus deviennent une entité guidée par une force supérieure coordonnant la marche oecuménique des harmonies individuelles dans une globalité. Dans ce rapport d'harmonie, chaque moment d'expérience est une expérience en soi.

    Cette théorie, occultée par des découvertes distinctives plus vendeuses, a le mérite de mettre en avant d’autres possibilités dans lesquelles l’interprétation d’un état ou d’un résultat est totalement différente de celles de notre actuelle sacro-sainte science. Il montre la possibilité d’un référant évolutif, et pose en terme d’harmoniques son ‘’potentiel’’ et son état.

    Pour considérer plus sérieusement des idées , développées par nos ancêtres de civilisations disparues, il faudrait ré-apprendre a considérer les choses dans leur ensemble. A l’heure ou l’homme a consommé 30% de ses réserves naturelles en 30 ans, ne semble t-il pas logique de s’éloigner de son ego scientifique pour se rapprocher d’une Connaissance plus naturelle et unifiée ?


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  • Mécanique quantique

    La mécanique quantique est une véritable mine de paradoxes : électrons qui communiquent entre eux plus rapidement qu'à la sacro-sainte vitesse de la lumière, particules qui « remontent le temps », photons qui semblent avoir une « mémoire »... et ainsi de suite. Mais quel rapport y a-t-il avec une quelconque conscience cosmique ?

    La mécanique quantique décrit un état de la matière dans lequel les particules subatomiques n’existeraient pas comme des éléments matériels possédant une position, une charge et une déviation définies, mais comme des fonctions d’ondes dont les caractéristiques ne peuvent être appréhendées que comme des probabilités.

    Le vide quantique
    La physique quantique fut élaborée dans les années 1920-1930 en étudiant les atomes, donc des choses microscopiques. Petit à petit, on en est arrivé à l'idée qu'il existait un vide quantique qui a une densité d'énergie. Et aujourd'hui, nous découvrons que cette densité d'énergie du vide quantique est la plus grande partie de l'Univers : 70% ! Notre Univers est dominé par une masse aveugle, une énergie liée au champ quantique qui a été découverte en étudiant les atomes... Il est formé de composantes très étranges dont un tiers, à peu près, est fait d'une matière attractive, et le reste d'une matière répulsive...

    Deux particules jumelles séparées et inséparables
    Selon Armand MULLER (Sciences et Avenir - Février 99 - p.6l): '''Deux particules créées simultanément restent gouvernées par une seule fonction d'ondes, la série d'équations qui les définissent. Toutes les expériences montrent que la fonction d'ondes est non séparable et que les particules restent carrelées quantïquement à distance".

    Déjà, dès 1964, le théorème de Bell postulait que si deux particules jumelles séparées s’éloignaient l’une de l’autre à une vitesse égale à celle de la lumière, elles resteraient liées entre elles, une modification de l’une entraînant instantanément une modification simultanée de l’autre. La démonstration de la validité de ce théorème fut faite à l’aide de l’effet E.P.R. (Einstein, Podolsky, Rosen), d’abord à l’Université de Princeton, puis ailleurs.

    Cette connexion entre particules montre qu’une information peut circuler à une vitesse égale, et peut être supérieure à celle de la lumière.


    Les autres dimensions de l'univers et la théorie des cordes

    A la fin des années 80, les physiciens ne parlent plus d'une seule, mais de six, voire sept dimensions en plus des quatre que nous connaissons ! Ils ont élaboré une théorie qu'ils considèrent aujourd'hui encore comme la plus prometteuse pour unifier toutes les forces et les lois physiques en une seule description de l'Univers : la théorie des cordes. Selon cette théorie, les particules et les forces ne seraient que les manifestations du frémissement de minuscules cordes, qui doivent impérativement vibrer dans dix, voire onze dimensions.

    Il y aurait donc six ou sept autres dimensions. "Les dimensions supplémentaires, si elles existent, sont le seul moyen de tester expérimentalement la théorie des cordes. Voilà pourquoi autant de physiciens s'intéressent aujourd'hui de près à ce sujet ", commente Ignatios Antoniadis, qui travaille au Cern, le Laboratoire européen pour la physique des particules, près de Genève. En prime, l'existence d'autres dimensions pourrait expliquer l'incroyable faiblesse de la force de gravitation par rapport aux autres forces . Et, pourquoi pas, répondre à d'autres questions toujours en suspens.

    Dans l'enthousiasme général, certains physiciens échafaudent déjà toutes sortes de scénarios : les dimensions supplémentaires pourraient peut-être permettre de réécrire l'histoire de l'Univers ou de résoudre l'énigme de la masse manquante, cette matière qui reste invisible aux télescopes, mais dont les physiciens ont détecté la présence... Les dimensions supplémentaires tiendront-elles leurs promesses, ou s'évanouiront-elles, faute de preuves tangibles ? Un nouvel espace de réflexion théorique vient en tout cas de s'ouvrir. Car d'autres physiciens utilisent les dimensions supplémentaires pour tenter de répondre à une question plus ambitieuse encore : qu'y avait-il avant le big bang?


    Notre univers" replié"

    Dans les dimensions supplémentaires, Nima Arkani-Hamed, Savas Dimopoulos et Gia Dvah voient par exemple une solution possible à l'énigme de la matière sombre. ... ET L'ORIGINE DE L'UNIVERS

    En effet, les scientifiques savent aujourd'hui que plus de 90 % de la masse de l'Univers échappe à leurs observations. Ils constatent les effets gravitationnels de cette matière sombre sur l'espace environnant, mais ne parviennent pas à la voir. Pour les trois physiciens américains, il suffit d'imaginer que notre brane soit repliée plusieurs fois dans une dimension supplémentaire. La matière sombre pourrait alors être constituée d'étoiles normales, qui se trouveraient dans un repli, à quelques millimètres de nous dans la dimension supplémentaire (voir schéma). Nous ressentirions les effets gravitationnels de ces astres, puisque la gravitation peut théoriquement se propager dans la dimension supplémentaire, mais nous ne les verrions pas, car leur lumière devrait suivre la brane et parcourir des milliards et des milliards d'années-lumière avant de nous parvenir.

    Pour l'instant, ce scénario d'un univers "multireplié" reste à l'état d'ébauche. Sciences & Vie - N° 1018


    La relativité superlumineuse de Dutheil

    R. Dutheil, biophysicien (Université Poitiers - France - 1990) et sa fille, ont proposé une théorie originale. Il existerait dans l’univers des particules superlumineuses, de vitesse supérieure à celle de la lumière, les tachyons.
    La thèse fondamentale développée par Régis Dutheil a pour objet la structure de notre conscience et celle de l'univers. Régis et Brigitte Dutheil notent que le dogme de la vitesse de la lumière est aujourd'hui remis en question par d'autres physiciens. Ils citent l'américain Feinberg qui, tout en préservant également la mécanique relativiste, postule l'existence, de l'autre côté du mur de la lumière, de champs de particules qui vont plus vite que celle-ci, jamais en deçà.
    La lumière se propage à la vitesse extraordinaire de 300.000 Km par seconde: c'était jusqu'à maintenant la plus grande vitesse connue qu'une particule puisse atteindre et cette limite semblait infranchissable. Mais, dans les années 1960, deux chercheurs américains, Feinberg et Sudarshan, et un russe, Terlerskij, sans s'être concertés, émettent l'hypothèse qu'il pourrait exister des particules se déplaçant plus vite que la lumière et démontrent la validité de cette hypothèse. Ces particules hypothétiques (à cette date) sont baptisées "tachyons" . Depuis, ces tachyons ont été mis en évidence par des observations expérimentales en 1985 en Belgique, puis en 1993 en Allemagne. Les auteurs notent que les particules mentionnées n'ont pas encore pu être mises en évidence expérimentalement. Mais les expériences se poursuivent, et de récentes découvertes sur la propagation de la lumière dans les fibres optiques semblent confirmer l'existence de photons évanescents allant plus vite que la lumière.

    On peut en déduire l'existence de trois " types " de mondes de la matière :

    Le monde " souslumineux " qui est le monde ordinaire, que nous connaissons bien, celui de la physique classique newtonienne, constitué de bradyons, des particules dont la vitesse est inférieure à celle de la lumièr
    Le monde " lumineux " de la matière approchant ou atteignant la vitesse de la lumière. C’est le monde de la relativité d'Einstein, les luxons, particules dotées d'une vitesse égale à celle de la lumière

    Le monde " superlumineux " de la matière dépassant la vitesse de la lumière, l'univers superlumineux des tachyons.
     
     
    Le"mur de la lumière"
    A l'image du mur du son en aéronautique, il existerait un "mur de la lumière", séparant l'univers sous-lumineux (le monde tangible) et l'univers superlumineux. Dans l'univers superlumineux, il serait possible d'observer un événement avant sa cause. De même, selon Régis Dutheil, "il y aurait pour un être vivant dans l'univers superlumineux une instantanéité complète de tous les événements constituant sa vie, les notions du passé/présent/futur disparaîtraient".
    À la mort , nous traverserions le mur de la lumière pour réintégrer l'univers de l'espace/temps superlumineux des tachyons. Sur ce qui se passe après la mort, les auteurs s'expriment prudemment car ils considèrent que cela est inaccessible ou inconcevable pour notre monde sous-lumineux.
    Les phénomènes décrits dans les N.D.E. peuvent concorder avec cette théorie :notre conscience serait formée d’un champ de tachyons, au-delà du " mur de la lumière " (comme il y a un " mur du son " en aéronautique), elle aurait donc une réalité différente de celle que nous connaissons.... Au moment de la mort, l’impression de traverser le tunnel avant d’atteindre la lumière correspondrait au passage de ce mur.

    La sensation de paix et de bien-être proviendrait de ce que, dans un Univers superlumineux, contrairement à notre Univers, l’entropie décroît, donc que la néguentropie croît, et que, de ce fait, la conscience se trouve donc accéder à un ordre supérieur, en abandonnant les influx négatifs liés au désordre.

    La mort serait-elle cette accession ?


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    Quelle est la nature de la conscience ? Est-elle propre à l'homme ? Est-elle forcément issue d'un cerveau? Autrement dit, pourrait-elle n'être qu'un état d'information ou de perception dont le cerveau permet une représentation ? Est-elle une ou multiple ? S'accompagne-t-elle forcément de connaissance ? Si oui, cette connaissance est-elle universelle, autrement dit existe-t-il des lois préexistantes à son appropriation par l'homme ? Toutes les formes de vie intelligentes ont-elles une certaine potentialité à être consciente ? A quelle forme de conscience font appel la transe ou l'art ?

     

    Contrairement à ce qui paraît être acquis ou dogmatique, la science ne peut répondre avec une quasi-certitude qu'à peu de ces questions. Il est certain que le cerveau permet l'épanouissement de la conscience réflexive, celle qui donne à l'homme le pouvoir d'intervenir sur la nature et d'utiliser les connaissances rationnelles qu'il a acquises pendant l'évolution. Il est aussi certain que les primates qui ont développé un cortex pré-frontal ont une capacité d'abstraction et d'intégration que n'ont pas les autres espèces. D'où cette capacité de planifier l'action et d'imaginer qui constituent le propre de l'homme. Toutes les autres interrogations n'ont à ce jour que des réponses partielles ou équivoques. Après une traversée du désert où la conscience a été ignorée au profit de la fonction cérébrale, la recherche en neurosciences s'intéresse aujourd'hui au lien entre la cognition et la conscience, aux rapports corps-esprit et à l'émotion.

    Cet intérêt, suscité par une approche interdisciplinaire forte, a mis à jour notre ignorance du contenu intrinsèque de la conscience. La boucle perception-action liée au mouvement ou les différentes formes de mémoire cérébrale sont biens connus, mais qu'en est-il du libre arbitre, de l'émotion liée à la vue d'un tableau ou des états altérés de conscience ? Où se situe l'inconscient de Freud dans ces questionnements ? On commence tout juste à les explorer avec moins de tabous. Qu'en est-il plus fondamentalement des formes de connaissance purement sensorielles de la nature que peuvent avoir les animaux ?

    Qu'en est-il encore en amont de ce qui précédait la conscience ? Quel statut accorder aux processus génériques ayant présidé à l'éclosion de la vie ? Autant de questions peu abordées, controversées, mais qui font avancer la science. Des théories très différentes se succèdent, s'affrontent, tantôt combinatoires, tantôt émergentistes, formant la naissance d'un corpus de sciences nouvelles dédiées à ce qu'on pourrait appeler la cognition de la réalité. Or, ce que nous percevons à l'échelle du vivant n'est que la résultante de paradoxes atomiques incarnés. En effet, si la réalité quantique n'est pas de même nature que la réalité de l'objet émergé, c'est l'assomption de cette contradiction qui est probablement fondatrice. Ainsi, l'unité de l'homme irait de pair avec une philosophie, une éthique et un projet. Les grandes lois de la nature, l'imaginaire et la rationalité seraient interféconds. Enfin, il n'y aurait pas de fragmentation de l'identité. Le poète dit: "que ceux qui dénient au langage son universalité me jettent la pierre". Ecoutons sa voix.

    Pour le physicien Régis Dutheil : la conscience et le cerveau aurait deux modes de fonctionnement : l'un normal, local et spatio-temporel, l'autre plus rare, non local.

    1. la supra-conscience ; elle est composée de particules superlumineuses et qui se situe en dehors de notre corps, le monde "superlumineux" .

    2. la conscience locale ; elle est encore appelée " moi sous-lumineux " et se compose de photons (elle appartient donc au monde " lumineux "). Elle se partage, avec le système nerveux, l'exploitation des informations qui lui parviennent de la supra-conscience. C'est elle qui pense, décide et résout les problèmes de la vie quotidienne.

    Quand la supra-conscience communique avec la conscience locale, le transit serait réglementé par le cortex cérébral. Tout ce qui est nécessaire à notre vie quotidienne est filtré et transmis à la conscience locale. Le cerveau transforme les informations abstraites en hologrammes c'est-à-dire en images tridimensionnelles qui représentent pour nous la réalité.

    Par contre, il n'existerait pas de communication dans le sens conscience locale vers la supra-conscience durant la vie, sauf dans quelques cas : le rêve, la méditation et l'usage de certaines drogues...

    La véritable communication se ferait au moment de la mort physique. Les auteurs enseignent l'immortalité de la conscience locale qui, lors de la mort, se détache du corps physique et cherche à s'unir à son homologue superlumineuse.


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