• travail

    Ne pas se contenter de ce qu’ils possèdent est, pour les humains, un grand facteur d’évolution, car pour faire sans cesse des acquisitions nouvelles, ils doivent mettre en œuvre différentes facultés : la curiosité, l’intelligence, la ténacité, le goût du travail… Il faut le reconnaître, c’est l’exercice de ces facultés qui est à l’origine des plus grands progrès.
    Mais ces facultés, il ne suffit pas de les concentrer sur des acquisitions matérielles, car cela ne nous aide pas vraiment à résoudre les problèmes psychiques, moraux que nous rencontrons dans la vie quotidienne. En nous comme à l’extérieur de nous, nous sommes continuellement exposés aux attaques de forces hostiles. Alors, comment ne pas être désagrégé ? En nous réfugiant intérieurement dans un monde où ces forces n’ont plus prise sur nous. Aucun lieu, aucune situation, aucune gloire dans le monde ne peut nous protéger tant qu’une partie de nous reste attachée trop bas, dans la matière. C’est donc au monde spirituel aussi que nous devons appliquer notre curiosité, notre intelligence, notre ténacité et notre goût du travail.


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  • Selon l'hindouisme donc, lâkâsha est le premier élément constitutif de l'univers, le plus subtil, qui serait omniprésent, remplirait tout, pénétrant le monde visible et invisible tout en étant le support de la vie, en analogie avec le son.

    La littérature hindoue représente souvent lâkâsha ou éther primordial par l'espace sans fin, illimité, une notion qui, bien sûr, dépasse l'entendement. D'ailleurs, pour les Hindous toujours, lâkâsha ne peut être ni défini ni décrit. Si les 4 éléments que sont l'air, le feu, l'eau et la terre sont aisément identifiables dans la nature, et président à toutes les manifestations de la vie sur Terre, lâkâsha ou éther primordial, quant à lui, est perçu comme en étant le réceptacle, mais il ne peut être physiquement reconnu, car il est par essence le vide qui remplit tout, mais sans lequel la vie ne pourrait ni prendre forme ni exister.

    Comme on le voit, c'est un concept très difficile à décrire d'une manière rationnelle. Il nous oblige à infliger une gymnastique audacieuse à notre esprit, pour nous induire à percevoir une réalité plus vaste que celle, sécurisante et réconfortante, il est vrai, à laquelle nous sommes habitués, où tout semble prévu et organisé, mais qui, si nous n'y prenons garde, peut aussi se révéler sclérosante.


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  • La croix est un des plus ancien symbole qui existe. Celui-ci est présent depuis le début de l’antiquité dans un grand nombre de cultures aussi diverses que variées.

    La croix possède une relation particulière avec les formes géométriques de bases comme le cercle, le carré ou le triangle. En effet, elle ordonne, découpe et permet de recentré les formes géométriques dans un point central. Elle fera par sa nature même office de symbole reliant les quatre éléments de base en son centre pour en formé le cinquième, et elle servira à l’homme pour s’orienter selon les 4 points cardinaux « l’homme » étant le centre qui se dirige selon les bras de cette croix à l’échelle planétaire.

    La croix est présente dans la nature à chaque instant, par l’homme qui tend les bras, l’oiseau qui ouvre les ailes pour prendre son envol, le navire avec son mât,…
     

    La croix chrétienne étant l’une des plus connue de notre civilisation contemporaine trouve ses origines dans l’Égypte antique et le mythe de Seth.

    Dans la chrétienté, elle est à la fois un icône du supplice mais également d’une résurrection et d’une victoire sur la mort.

    Chez les Romains, la croix représentait à la fois le supplice le plus cruel et la déchéance humaine. Jésus a été crucifié à la suite de sa condamnation par le Tribunal de Ponce Pilate procurateur romain. Mais la croix étant le signe de l'amour du Christ vécu jusqu'au bout, indissociable de la résurrection, elle est devenue progressivement la symbole majeur de la foi.

    La croix peut être simple ou porter le corps de Jésus. A partir du VI° siècle, ce corps sera le corps glorieux et ce n'est qu'au VII° siècle que l'on représentera le corps douloureux du Christ.
    Dans le langage courant plusieurs expressions reprennent le mot croix pour traduire une peine, une souffrance: porter sa croix, à chacun sa croix.

    Le sens de la croix
    Un Dieu qui accepte de passer par la croix pour se révéler aux hommes et leur dire son amour, c'est une perspective nouvelle impensable dans la logique humaine. Cela traduit de fait l'originalité radicale de la Révélation chrétienne.

    Jésus accepte d'aller jusqu'à la mort librement par amour en donnant sa vie pour tous les hommes. Si la croix traduit le scandale du mal, la foi interdit de s'y résigner.
    Le chrétien trouve dans la prière d'abandon entre les mains de Dieu et l'offrande de soi, une participation au sacrifice du Christ et une source paradoxale d'engagement dans le combat pour la justice et la pratique de la charité.

    Tout ce que Jésus a dit et fait se trouve scellé sur la croix où il se livre en offrant sa vie. La mort de Jésus ne peut pas être comprise si elle est coupée de sa vie. Cette vie est la vie même de Dieu. Non pas une vie qui s'achève dans la mort, mais une vie qui traverse la mort. Jésus n'a pas reculé devant la mort, il l'a affrontée au nom de la vie. Il est la Vie.

    Contemplant le mystère de la mort de Jésus en croix, Jean dans sa première lettre voit jaillir l'eau et le sang de la plaie ouverte du côté du Christ. L'eau est source de vie, elle annonce le Baptême. Le sang est la vie, il annonce l'Eucharistie.

    La croix, signe des chrétiens
    Le signe de croix est un des gestes les plus fondamentaux de la prière chrétienne. Toujours fait au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, il rappelle en même temps la mort sur la croix et la résurrection du Christ et la profession de foi Trinitaire. La croix forme ainsi un lien entre Dieu et les hommes; Jésus est médiateur en sa personne offerte. Les chrétiens le réitèrent souvent et ne commencent jamais une liturgie sans le faire solennellement.

    Tracer une croix sur soi se fait avec la main droite en touchant successivement le front, le sternum, l'épaule gauche, puis l'épaule droite et en prononçant à haute voix ou mentalement les mots : «Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit, Amen.»
    Il se fait au début d'une célébration, après le chant d'entrée, par toute l'assemblée; au début et à la fin d'un temps de prière.
    Avant la lecture de l'évangile, lors d'une eucharistie, le prêtre trace avec le pouce, un signe de croix sur le livre, puis sur son front, sur ses lèvres et sur son cœur. Ce geste est repris par l'assemblée. Il exprime la volonté de chacun de voir son intelligence s'ouvrir à la Bonne Nouvelle, ses lèvres la proclamer et son coeur la recevoir vraiment.

    Le signe de la Croix est habituellement utilisé pour toutes célébrations.Le prêtre trace un signe de croix sur les offrandes au cours de la prière eucharistique et sur l’assemblée à la fin de la célébration. C’est également ce geste que les croyants font sur le cercueil lors des obsèques avec un rameau ou un goupillon plongé dans l’eau bénite.

    Il existe au total « quatre » type de croix associées à la religion chrétienne :
     

    Le Tau : Symbole de la mort vaincue par le sacrifice.

     

    La croix à une travers : Symbole de la crucifixion du Christ, cette croix possède un pied qui s’enfonce dans le sol qui est le symbole de l’assise profonde de la foi à travers le monde. La branche supérieure est l’espérance montant vers le ciel. Les 2 branches qui s’étende a droite et a gauche symbolise la charité qui s’étend sur le monde.

     

    La croix à deux travers :Souvent appelée croix Lorraines mais d’origine Grecque, cette croix sur son premier travers possède les écritures suivantes : Jésus de Nazareth, roi des Juifs. Sont deuxième travers est quant à lui, celui sur lequel les bras du Christ sont crucifiés. (Dans certains codex, l’arbre de vie « kabbalistique » est représenté par une croix à deux travers.)

     

    La croix à trois travers : Jadis elle fut l’emblème des Pape, des Cardinaux et des Évêques. Depuis le 15eme siècles, les croix à trois travers sont réservées au Pape, celle à deux travers au Cardinaux, la croix simple au Évêques.


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  • Platon, dans le dialogue intitulé « Le Banquet », évoque le mythe de l’androgyne primitif. Dans des temps très anciens, auraient vécu sur la terre des créatures humaines qui étaient à la fois mâle et femelle : elles étaient de forme sphérique et possédaient deux visages, quatre bras, quatre jambes, deux organes génitaux, etc. Ces êtres possédaient une vigueur exceptionnelle et, conscients de leur puissance, ils entreprirent de s’attaquer aux dieux. Très inquiets, ceux-ci cherchèrent un moyen de les affaiblir, et c’est Zeus qui trouva la solution : il fallait les couper en deux ! Ce qui fut fait. Et voilà pourquoi, depuis, ces deux moitiés séparées d’un même être ne cessent d’errer par le monde à la recherche l’une de l’autre pour s’unir et retrouver ainsi leur intégrité première.
    Dans ce mythe rapporté par Platon, un élément est particulièrement significatif : pour affaiblir ces créatures qui menaçaient le pouvoir des dieux, Zeus décide de les couper en deux. L’idée qui ressort de ce fait est claire : la puissance de l’être humain réside dans la possession des deux principes. C’est cette union des deux principes masculin et féminin en lui qui le rend semblable aux dieux.

    N'oublions pas pour autant que l'apparition de la vie sexuée sur terre a permis un véritable essort de l'évolution, par l'accélération et un accroissement de la diversité génétique.


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  • Nombreux sont les objets symboliques qui représentent l’être humain. Parmi eux, on trouve le caducée d’Hermès. Les deux serpents qui s’entrecroisent de part et d’autre du bâton central sont les deux courants positif et négatif qui ondulent de part et d’autre de la colonne vertébrale. Les hindous nomment ces deux courants Ida et Pingala, et Soushoumna le canal central à l’intérieur de la colonne vertébrale. L’Initié est celui qui sait travailler avec ces deux courants : au fur et à mesure de son travail, il acquiert des pouvoirs qui lui permettent d’agir sur la nature, sur lui-même, et sur les autres. C’est pourquoi on a fait du caducée un symbole de la médecine.
    Le caducée d’Hermès représente toute une philosophie et une discipline de vie fondées sur les deux principes. Il nous apprend comment travailler avec les deux courants positif et négatif qui circulent dans l’univers. Un véritable Initié qui travaille avec les deux principes, qui connaît la puissance des deux principes comme instruments, comme armes, comme remèdes, cet Initié possède les pouvoirs véritables.


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