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    Aspects physiques : L'apparence d'une dryade est celle d'une jeune femme de petite taille et très délicate. Sa peau est d'écorce fine dont la couleur est changeante en fonction des saisons. A sa longue chevelure, s'y mêle des branches, des feuilles et des fleurs. Ses yeux sont en amandes et possèdent un éclat étrange. Ils peuvent être verts, rouges ou jaunes. Elle n'a pas besoin d'habit, son corps étant recouvert de feuilles, de fleurs, et/ou de mousse. La voix d'une dryade ressemble au murmure du vent dans les branches d'un arbre.

    Psychologie : La dryade est très espiègle et taquine de nature; Elle est aussi très porté sur le sexe. Il n'est pas rare qu'elle séduise un voyageur égaré dans sa forêt dans le seul but de l'utiliser pour son plaisir. En fonction de la dryade, le voyageur aura la vie sauve ou pas. En effet, la dryade peut décider de le tuer pour garder le secret sur son existence. Rassurez-vous, elle peut aussi juste vous faire boire une concotion qui vous fera oublier la mémoire. Soyez donc prudent si vous en voyez une. Il faut savoir aussi que la dryade a une nature boudeuse et susceptible. Il faut toujours faire attention à ce que l'on dit. Le pire dans tout ça, c'est qu'elle en joue. On ne peut jamais savoir si elle plaisante ou si elle est sérieuse.

    Habitat : C'est au coeur des forêt les plus denses et les plus sauvages que la dryade demeure. Pour être plus précis, la dryade fusionne avec l'arbre qui lui a donné naissance quand elle désire récupérer ses forces. Il est donc quasiment impossible de surprendre l'une d'entre elles durant son sommeil.

     

    Alimentation : Pour se nourrir, la dryade se contente de racines, de mousse, de fruits et d'eau. Une sorte de végétarienne en somme. C'est aussi sans doute pour cela qu'elle a une taille fine.

    Dons & Capacités : Son pouvoir le plus grand est de se fondre avec la nature. Il est alors très difficile de la capturer car elle peut se déplacer d'arbre en arbre via leurs racines. Cette impossibilité à la localiser lui permet de surprendre son adversaire. Elle est donc souvent la chasseresse que la proie. Un autre de ses pouvoirs est celui de communiquer avec les plantes, lui permettant de faire appel à leur aide pour vous enchevêtrer ou bien pour guérir.

    Politique : On peut considéré la dryade comme une protectrice de la nature. Elle défend en particulier les arbres. Normal puisque c'est d'un arbre qu'elle naît. Elle a donc une relation privilégiée avec eux. Certains esclavagistes et chasseurs n'hésitent pas à mettre le feu à une forêt pour débusquer des dryades sachant qu'elles ne pourront résister à venir les défendre. Ne prenez pas exemple sur eux. Vous risqueriez de le payer très cher. Aucune dryade n'est capturable. Si elle quitte la forêt, elle meurt.


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  • La goule (de l'arabe الغول "al-ghûl", le "démon", la "créature", la "calamité" ) est une créature monstrueuse du folklore Arabe et Perse qui apparaît dans les contes des Mille et Une Nuits. Elles forment une classe de Jinn, comme les Éfrits par exemple, et sont donc à ce titre l'engeance du diable, Iblis. Les goules changent de forme, prenant le plus souvent l'apparence d'une hyène ou celui d'une femme, mais elles sont reconnaissables à leurs pieds fourchus, seul élément constant de leur apparence. La ghula, féminisation du mot arabe, est l'équivalente arabe/perse de Lilith (Lamia). On retrouve ses homologues dans la mythologie hindoue, Yogni et Dakini, chaldéenne, Utug et Gigim (démons du désert) et russes, Baba Yaga. Le poète anté islamique Ta'abbata Charrane décrit dans l'un de ses poèmes sa rencontre et sa lutte contre une goule.

    La goule affectionne les cimetières où elle déterre les cadavres pour s'en nourrir et dans d'autres endroits peu fréquentés. La goule hante aussi le désert sous les traits d'une jeune femme et elle dévore les voyageurs qui succombent à ses appels, non sans rappeler les sirènes du récit de l'Odyssée. De nombreux récits terrifiants destinés aux enfants ont pour acteur principal une goule dans les pays du Maghreb. La goule y joue souvent le rôle du Grand méchant loup.

    Passage dans la mythologie occidentale

    Ce personnage a été repris dans la mythologie occidentale et popularisé dans le jeu de rôles Donjons et Dragons. De nouvelles caractéristiques sont apparues. Cette créature descend de la lamie et de l'empuze ou empousa ; elle possède le pouvoir de paralysie.

    Dans le jeu de rôles Vampire : la Mascarade, ce sont les esclaves des vampires, plus exactement des humains maudits par le sang vampirique qu'ils ont absorbé. Ils restent humains, mais gagnent un peu des pouvoirs de leur maître.

    Selon les oeuvres d'Edgar Allan Poe, la goule se transforme en femme afin d'attirer ses victimes. Elle n'est cependant ni homme, ni femme, ni bête, ni humaine.

    L'auteur de récits fantastiques H.P Lovecraft et le jeu de rôles tiré de ses oeuvres, L'Appel de Cthulhu, en font des nécrophages capables d'absorber les souvenirs de leur "repas" et de prendre son aspect pour un temps limité. On trouve donc des humains qui louent des Goules pour ressusciter les morts et les interroger ou revivre une dernière fois avec elles. De surcroît, trop fréquenter les Goules peut mener un humain à devenir Goule lui-même. Il s'agit d'une sorte d'humanité parallèle qui vit principalement dans les grottes des Contrées du Rêve.

    Le romancier populaire du 19eme siècle Paul Feval, fait de la goule la femelle du vampire. Dans son livre "La Vampire" (1856), une vampire femelle hante le Paris de 1804, où elle est mêlée au complot de Georges Cadoudal contre le Premier Consul. Dans un épisode comique, le secrétaire général de la Préfecture de la Seine étale sa science et précisant que la femelle du Vampire n'est pas appelée une Vampire, mais une Oupire ou une Goule (citation).

    Dans Warhammer, ce sont des descendants dégénérés d'humains "maudits" par leur mode de vie, l'environnement légèrement corrompu et leur cannibalisme.

    J. K. Rowling habille une goule en pyjama pour fournir un alibi à Ron Weasley dans Harry Potter et les Reliques de la Mort.


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  • Dans le grimoire de Necromanth, il est écrit à leur propos que c'est l'esprit d'un mort qui n'a pas reposé en paix. Cela ne concerne que des êtres humanoïdes ayant commis des actes maléfiques. A notre connaissance, nous n'avons aucune information nous prouvant le contraire. Toute personne susceptible d'enrichir notre savoir est la bienvenue.

    Aspects physiques : Il est invisible à l'oeil nu. Les rares individus capables de le distinguer disposent de pouvoirs psychiques ou de magie. Un esprit frappeur a les traits d'un humanoïde déformés par une terrible frayeur. Il est revêtu de guenilles puisqu'il s'agit des habits qu'il portait au moment de sa mort et de chaînes ou de boulet qui l'entravait.

    Psychologie : Il est maléfique et porte une haine immense contre les vivants. Il est jaloux et veut se venger de la mort qui lui fut donné. Il considère qu'il ne devait pas mourir ainsi. Son esprit de revanche est si puissant qu'il le maintient en vie.

    Habitat : On le trouve dans les endroits qu'il arpentait de son vivant. Il faut que les lieux soit lié à lui. La bonne nouvelle donc concernant les esprits frappeurs, c'est qu'il ne quitte pas leur zone d'action. Comme le dit Yaudah, l'archiviste des forces spirituelles, "le côté positif, toujours, chercher, tu dois !".

    Alimentation : La seule chose qui le maintient en vie, c'est la vengeance. Une fois que celle-ci sera assouvi, il disparaîtra à jamais. Il se nourrit de la peur des vivants.

    Dons & Capacités : L'esprit frappeur possède des pouvoirs psychiques. Il envoie dans l'esprit des vivants des images d'horreurs. Il entre également dans leur rêve. Il peut aussi user de télékinésie avec les objets, c'est-à-dire les déplacer avec la seule force de son esprit.

    Politique : Ses ennemis, ce sont tout simplement ceux qui l'ont condamné à mourir. Si ces derniers meurent sans que ce soit par son intermédiaire, il reporte sa vengeance sur leur famille. Cela peut s'étendre sur des générations et des générations. Les pauvres victimes parlent alors de "malédiction".


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  • Le mythe du vampire a sut inspirer de nombreuses légendes, notamment celle de Dracula et de Nosferatu, ainsi que de nombreux romans comme "Le Comte Dracula" de Bram Stoker, Anne Rice et sa saga des vampires, et bien d'autres encore. Mais il y eut également de nombreux traités qui furent écrit, par des médecins et des ecclésiastique du temps où le vampirisme atteignit la dimension d'une véritable psychose, affectant des régions entières et mobilisant les autorités militaires et religieuses. Doit-on prendre compte de ces témoignages ? Réalité, imagination, ou déformation de la réalité ? A vous seul d'en juger...

    Tout d'abord, il semblerait qu'on eut découvert les toutes premières traces de créatures suceuses de sang, dans la Chine du VI ème siècle à travers des récits servant de témoignages. On a également fait un rapport entre les vampires et les lamies et empuses de la mythologie grecque et romaine.

    D'un point de vue psychologique, le vampire serait une matérialisation de nos propres peurs envers les revenants, car nul ne sait ce qui se passe réellement après la mort, et étant donné qu'aux temps où les "épidémies de vampire" eurent lieu les gens étaient entièrement plongés dans les croyances et superstitions, cette superstition, alimenté par la peur, entraîna une véritable psychose à tel point qu'elle conduisit les gens à ouvrir les tombes et à massacrer les morts afin de les "tuer"...
    Cette crainte du mort qui se relève de sa tombe et qui vient hanter le monde vivant, existe depuis l'antiquité. Dans certaines traditions, lorsqu'une personne meurt, elle continue à perpétuer chaque geste qu'elle avait pour habitude de réaliser de son vivant. C'est pourquoi, les égyptiens mettaient dans les tombes des morts, de quoi manger et de quoi s'occuper, tels que des outils, des papyrus, des meubles, des jeux ou encore des statuettes pour qu'ils puissent continuer à adorer leur dieux dans l'au-delà, mais aussi pour que ces morts perdent toutes velléités de faire le chemin inverse.

    En plusieurs siècles, la vision que l'on porte sur le vampire à bien évolué et est devenue plus diverse par les nombreux points de vues divergeant que l'on a pu émettre au cours des siècles présent et derniers. Cette image nous provient généralement du cinéma et des romans (notamment de Anne Rice mais aussi de tellement d'autres).

    Le vampire est donc un revenant animé par une volonté qui lui est propre et qui vient roder dans le monde des vivants pour seul but de se nourrir. Car le vampire à un corps, et ce corps, il doit le nourrir, lui procurer une force vitale à sa "survie". Je parles du sang.
    Par ailleurs, le vampire doté d'une paire d'incisives très pointues qui lui permet de percer la peau de ses victimes pour se nourrir de leur sang, semblerait n'être qu'une invention des romanciers et du cinéma, car à l'origine, le vampire aspirait le sang à travers les pores de la peau, laissant une trace bleutée.
    Il chasse la nuit et dort dans un cercueil le jour, la lumière risquant de le réduire en cendre. Les crucifix et l'eau bénite lui font peur, quant à l'ail il l'honnie par son odeur qu'il trouve exécrable. Dans la littérature, il lui arrive de se métamorphoser en chauve-souris ou en loup mais encore en insectes, et seul un pieu semblerait pouvoir mettre un terme à son existence.

    En générale, on pensait que les personnes sucidées ou les personnes n'ayant pas bénéficier d'une sépulture dans les règles de la religion, ne pouvaient accéder au paradis et qu'en conséquence, ne sachant où aller, ces âmes revenaient à leur corps et n'étaient plus que des créatures damnées, des enfants de la nuit errant parmi les mortels, dont il fallait prendre garde.
    D'après certaines superstitions, la découverte d'un vampire enterré dans un cimetière avait inévitablement contaminé tout les autres cadavres présent en ce même lieux, on parle alors d'épidémie de vampires. Autrement, d'après la version la plus répandue (en partie grâce aux romans) le vampire contaminerait un vivant par un "baiser mortel" qu'il déposerait généralement dans le cou. Cette dernière idée est devenu, par la suite, l'image principale que l'on porte sur cette créature de la nuit.

    La psychose du vampire se répandit particulièrement en Europe, mais principalement dans les pays slaves. C'est ainsi qu'on ouvrit par précaution les tombes, et que tout corps suspecté d'avoir un quelconque signe évident d'une manifestation vampirique, tel que l'absence de raideurs cadavériques sur le mort, devait être alors « tué » par une quelconque façon.

    Nombres de procédés étaient donc employé pour remédier à cette « invasion » de morts-vivants :
    Les slaves de l'ouest déposaient sur la poitrine et les membres du mort des pierres plates qui le retiendrait dans son cercueil s'il désirait s'y lever. Du XI ème au XIII ème siècles, nombres de cadavres d'origine slave, furent enterrés entièrement écrasés ou les genoux et les poignets ficelés et roulés dans un tapis. On découvrit que certains morts enterrés étaient allongés sur le ventre, de sorte que s'ils voulaient se relever, ils creuseraient la terre qui se trouverait devant eux et s'enfonceraient d'avantage. D'autres parts, on avait enfoncé de longs clous de fer sur le cadavre, ou perforé la tempe à l'aide d'une longue pierre pointue. Plusieurs d'entre eux, étaient maintenus à la planche qui servait de fond de cercueil par des clous que l'on avaient plantés dans leur mains.
    A cause de la faim qui devrait tenailler le mort s'il advenait qu'il se lève de sa tombe, par précaution l'on mettait un caillou ou un bout de métal dans sa bouche pour empêcher qu'il ne mastique. En effet, il semblerait que les vampires soient supposés mastiquer dans leur tombe et  dévorer tout ce qui se trouve à leur portée. Parfois, on leur introduisait une épine sous la langue, pour qu'ainsi ses victimes puissent se défendre en utilisant cette arme.
    En Roumanie, on plantait éventuellement, un ou plusieurs pieux pointus dans la tombe, de sorte que le mort fut transpercé et donc tué s'il tentait de se relever.
    Par ailleurs, il apparaîtrait que dans certaines tombes, on découvrit des graines de pavots (connus pour leur effet narcotiques), afin d'encourager le mort à « dormir ».
    Et enfin, dans les cas les plus courants, on décidait d'empaler ou de brûler le mort, s'il paraissait avoir la moindre anomalie ou s'il présentait un signe évident d'une manifestation de nature vampirique, qu'il fut trouvé en état de décomposition ou en parfait état de conservation.
    En Russie, on utilisait le pieu de frêne connu pour ses vertus magiques et d’autres parts des pieux de tremble, de chêne ou d’aubépine, en raison de sa structure épineuse.

    Ces croyances envers les vampires, étant notamment présentes dans les pays slaves, on y apporta alors comme explication, une tentative de répandre le christianisme.
    Il se trouve également, que les apparitions de vampires, coïncidaient avec les épidémies qui infestaient et ravageaient les populations comme la peste, la rage ou encore le choléra. Et l'on croyait volontiers, par la suite, à une épidémie de vampire. Ces croyances furent renforcées par les lacunes médicales. Lors des épidémies, par crainte des contagions, il arrivait que l'on ne s'eut pas assurer de la mort clinique du patient et les enterrements étaient parfois un peu trop hâtifs. Ainsi, lorsqu'un cadavre, quelques jours après son enterrements, était découvert conservé mais maculé de sang ; il s'agissait d'une preuve intangible de cas de vampirisme. Triste ironie lorsqu'on pense que des personnes pouvaient être enterré vivantes, et que ce sang désigné comme celui de ses victimes était probablement le sien. En effet, si l'enterré se fut réveillé dans cette "prison souterraine", il aurait dut probablement se débattre pour pouvoir en sortir et ce, en s'infligeant logiquement des blessures.


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  • Le plus célèbre des suceurs de sang est le Comte Dracula, imaginé en 1897 par l'irlandais Bram Stocker. Mais c'est au moyen âge que la légende de ces êtres ni morts ni vivants qui prolongent leur existence en buvant le sang de leurs victimes a pris toute son ampleur. Qui étaient-ils ? Peut-être tout bonnement des personnes atteintes de la rage car une épidémie de rage a sévi en Europe au XVIIIème siècle, en même temps que se propageait la légende des vampires.

    Voici un comparatif des signes cliniques liés à la rage et des comportements attribués aux vampires :

    Si les vampires ont la fâcheuse tendance à planter leurs canines dans le cou de leurs victimes, les personnes atteintes de la rage tentent aussi de mordre leurs semblables. De plus les malades de la rage sont atteints au niveau de l'hypotalamus, ce qui provoque chez eux des insomnies et donc une propension à sortir la nuit. Hypersensibles à la lumière tout comme aux odeurs, ils ont aussi une aversion pour l'ail. Reste l'effrayante expression du visage... Facile, à un certain stade de l'infection, la rage provoque de fortes contractions musculaires déformant, non seulement le visage, mais aussi le larynx ce qui finit par irriter la gorge jusqu'au sang. Enfin, vampires et personnes atteintes de la rage éprouvent le même besoin de multiplier les rapports sexuels. De plus la rage se transmet par morsure car le virus responsable de la maladie est présent dans la salive de la personne infectée.

    Les analogies s'arrêtent là, car si le vampire est immortel, la rage tue.


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