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Les mythes de vampires
Le mythe du vampire a sut inspirer de nombreuses légendes, notamment celle de Dracula et de Nosferatu, ainsi que de nombreux romans comme "Le Comte Dracula" de Bram Stoker, Anne Rice et sa saga des vampires, et bien d'autres encore. Mais il y eut également de nombreux traités qui furent écrit, par des médecins et des ecclésiastique du temps où le vampirisme atteignit la dimension d'une véritable psychose, affectant des régions entières et mobilisant les autorités militaires et religieuses. Doit-on prendre compte de ces témoignages ? Réalité, imagination, ou déformation de la réalité ? A vous seul d'en juger...
Tout d'abord, il semblerait qu'on eut découvert les toutes premières traces de créatures suceuses de sang, dans la Chine du VI ème siècle à travers des récits servant de témoignages. On a également fait un rapport entre les vampires et les lamies et empuses de la mythologie grecque et romaine.
D'un point de vue psychologique, le vampire serait une matérialisation de nos propres peurs envers les revenants, car nul ne sait ce qui se passe réellement après la mort, et étant donné qu'aux temps où les "épidémies de vampire" eurent lieu les gens étaient entièrement plongés dans les croyances et superstitions, cette superstition, alimenté par la peur, entraîna une véritable psychose à tel point qu'elle conduisit les gens à ouvrir les tombes et à massacrer les morts afin de les "tuer"...
Cette crainte du mort qui se relève de sa tombe et qui vient hanter le monde vivant, existe depuis l'antiquité. Dans certaines traditions, lorsqu'une personne meurt, elle continue à perpétuer chaque geste qu'elle avait pour habitude de réaliser de son vivant. C'est pourquoi, les égyptiens mettaient dans les tombes des morts, de quoi manger et de quoi s'occuper, tels que des outils, des papyrus, des meubles, des jeux ou encore des statuettes pour qu'ils puissent continuer à adorer leur dieux dans l'au-delà, mais aussi pour que ces morts perdent toutes velléités de faire le chemin inverse.
En plusieurs siècles, la vision que l'on porte sur le vampire à bien évolué et est devenue plus diverse par les nombreux points de vues divergeant que l'on a pu émettre au cours des siècles présent et derniers. Cette image nous provient généralement du cinéma et des romans (notamment de Anne Rice mais aussi de tellement d'autres).
Le vampire est donc un revenant animé par une volonté qui lui est propre et qui vient roder dans le monde des vivants pour seul but de se nourrir. Car le vampire à un corps, et ce corps, il doit le nourrir, lui procurer une force vitale à sa "survie". Je parles du sang.
Par ailleurs, le vampire doté d'une paire d'incisives très pointues qui lui permet de percer la peau de ses victimes pour se nourrir de leur sang, semblerait n'être qu'une invention des romanciers et du cinéma, car à l'origine, le vampire aspirait le sang à travers les pores de la peau, laissant une trace bleutée.
Il chasse la nuit et dort dans un cercueil le jour, la lumière risquant de le réduire en cendre. Les crucifix et l'eau bénite lui font peur, quant à l'ail il l'honnie par son odeur qu'il trouve exécrable. Dans la littérature, il lui arrive de se métamorphoser en chauve-souris ou en loup mais encore en insectes, et seul un pieu semblerait pouvoir mettre un terme à son existence.
En générale, on pensait que les personnes sucidées ou les personnes n'ayant pas bénéficier d'une sépulture dans les règles de la religion, ne pouvaient accéder au paradis et qu'en conséquence, ne sachant où aller, ces âmes revenaient à leur corps et n'étaient plus que des créatures damnées, des enfants de la nuit errant parmi les mortels, dont il fallait prendre garde.
D'après certaines superstitions, la découverte d'un vampire enterré dans un cimetière avait inévitablement contaminé tout les autres cadavres présent en ce même lieux, on parle alors d'épidémie de vampires. Autrement, d'après la version la plus répandue (en partie grâce aux romans) le vampire contaminerait un vivant par un "baiser mortel" qu'il déposerait généralement dans le cou. Cette dernière idée est devenu, par la suite, l'image principale que l'on porte sur cette créature de la nuit.
La psychose du vampire se répandit particulièrement en Europe, mais principalement dans les pays slaves. C'est ainsi qu'on ouvrit par précaution les tombes, et que tout corps suspecté d'avoir un quelconque signe évident d'une manifestation vampirique, tel que l'absence de raideurs cadavériques sur le mort, devait être alors « tué » par une quelconque façon.
Nombres de procédés étaient donc employé pour remédier à cette « invasion » de morts-vivants :
Les slaves de l'ouest déposaient sur la poitrine et les membres du mort des pierres plates qui le retiendrait dans son cercueil s'il désirait s'y lever. Du XI ème au XIII ème siècles, nombres de cadavres d'origine slave, furent enterrés entièrement écrasés ou les genoux et les poignets ficelés et roulés dans un tapis. On découvrit que certains morts enterrés étaient allongés sur le ventre, de sorte que s'ils voulaient se relever, ils creuseraient la terre qui se trouverait devant eux et s'enfonceraient d'avantage. D'autres parts, on avait enfoncé de longs clous de fer sur le cadavre, ou perforé la tempe à l'aide d'une longue pierre pointue. Plusieurs d'entre eux, étaient maintenus à la planche qui servait de fond de cercueil par des clous que l'on avaient plantés dans leur mains.
A cause de la faim qui devrait tenailler le mort s'il advenait qu'il se lève de sa tombe, par précaution l'on mettait un caillou ou un bout de métal dans sa bouche pour empêcher qu'il ne mastique. En effet, il semblerait que les vampires soient supposés mastiquer dans leur tombe et dévorer tout ce qui se trouve à leur portée. Parfois, on leur introduisait une épine sous la langue, pour qu'ainsi ses victimes puissent se défendre en utilisant cette arme.
En Roumanie, on plantait éventuellement, un ou plusieurs pieux pointus dans la tombe, de sorte que le mort fut transpercé et donc tué s'il tentait de se relever.
Par ailleurs, il apparaîtrait que dans certaines tombes, on découvrit des graines de pavots (connus pour leur effet narcotiques), afin d'encourager le mort à « dormir ».
Et enfin, dans les cas les plus courants, on décidait d'empaler ou de brûler le mort, s'il paraissait avoir la moindre anomalie ou s'il présentait un signe évident d'une manifestation de nature vampirique, qu'il fut trouvé en état de décomposition ou en parfait état de conservation.
En Russie, on utilisait le pieu de frêne connu pour ses vertus magiques et d’autres parts des pieux de tremble, de chêne ou d’aubépine, en raison de sa structure épineuse.
Ces croyances envers les vampires, étant notamment présentes dans les pays slaves, on y apporta alors comme explication, une tentative de répandre le christianisme.
Il se trouve également, que les apparitions de vampires, coïncidaient avec les épidémies qui infestaient et ravageaient les populations comme la peste, la rage ou encore le choléra. Et l'on croyait volontiers, par la suite, à une épidémie de vampire. Ces croyances furent renforcées par les lacunes médicales. Lors des épidémies, par crainte des contagions, il arrivait que l'on ne s'eut pas assurer de la mort clinique du patient et les enterrements étaient parfois un peu trop hâtifs. Ainsi, lorsqu'un cadavre, quelques jours après son enterrements, était découvert conservé mais maculé de sang ; il s'agissait d'une preuve intangible de cas de vampirisme. Triste ironie lorsqu'on pense que des personnes pouvaient être enterré vivantes, et que ce sang désigné comme celui de ses victimes était probablement le sien. En effet, si l'enterré se fut réveillé dans cette "prison souterraine", il aurait dut probablement se débattre pour pouvoir en sortir et ce, en s'infligeant logiquement des blessures.
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