• Dans les pays européens, le chat noir est toujours marqué par une vieille superstition venue du Moyen Age. Cette superstition est tenace et la vue d’un chat noir est encore aujourd’hui ressentie comme un mauvais présage. Mythes et légendes entourent la couleur noire depuis la nuit des temps. Malheureusement, le chat a été l'une des principales victimes de ces superstitions souvent meurtrières.

    Incarnation du Diable, le chat noir a souffert de l'ignorance des hommes principalement au Moyen Age.

    Le chat noir : du héros au martyr

    La multiplication du nombre de races de chats domestiques est un phénomène récent qui remonte à peine à une centaine d’années.
    L’Européen est une race qui comporte de multiples variétés, résultat d’une sélection, parmi nos chats de gouttières.
    L’Européen noir est considéré comme un chat porte-bonheur par les Britanniques. Ce chat a une robe d’un noir profond et possède des yeux orange foncé ou cuivre.
    Mais, si ce chat représente parfaitement le Malin, ce n’est pas lui qui est l’origine de la légende.

    A l’origine, le chat est un félin sauvage. En Europe, le chat sauvage d’Eurasie (Felis sylvestris) était autrefois très répandu.
    Les yeux vert-doré du chat sauvage lui ont valu d’être persécuté au Moyen Age, tout comme les hommes ayant des yeux verts et des cheveux roux, signes de relation avec le diable.

    Les Romains adoptèrent le chat qu’ils appelaient felis ou catus. Certaines légions romaines arboraient son effigie sur leur bannière, symbolisant l’indépendance.
    Ce sont peut-être elles qui introduisirent le chat en Gaule.

    Il est probable que les Croisés ont ramené de nombreux chats pour lutter contre les invasions de rats noirs qu’ils avaient eux-mêmes importé sur leurs bateaux en revenant d’Orient.

    Le chat se propagea. Il devint alors le protecteur de l’homme car il décimait les rats porteurs de la peste.
    Pendant les grandes épidémies, le chat était un allié précieux. Pourtant, loin d’être adulé, en Europe, il fut assimilé par l’Eglise à des croyances diaboliques.

    Croisade contre le chat noir

    Dès le Moyen Age, l’Inquisition et l’Eglise traquèrent le chat noir. Elles l’associaient aux sorcières, elles-mêmes victimes de la persécution chrétienne.

    L’Eglise voulait lutter contre les rites païens, encore très ancrés et inventa le chat démoniaque.
    Ce chat symbolisait le monde des ténèbres qui éloignait le bon chrétien du droit chemin. On le soupçonnait des pires forfaits. Il participait à des sabbats mystérieux en compagnie du diable. C’était donc la parfaite représentation de Satan.

    A cette époque, le chat, surtout noir, était souvent mêlé à des procès de sorcellerie. Dans le procès des Templiers, il est fait mention d’adoration de Lucifer qui apparaissait à ses adeptes sous la forme d’un chat.

    En 1561, un procès eut lieu où l’on accusa des femmes de se transformer en chattes pour tenir leurs sabbats.
    Ces procès se finissaient toujours par la mort des accusés mais également des pauvres animaux. Ces derniers étaient jugés comme des personnes.

    Il est évident que l’Eglise avait trouvé là un bouc émissaire idéal pour lutter contre ses ennemis et frapper l’imaginaire populaire qui avait besoin d’une victime en chair et en os pour croire au Malin.

    Obscurantisme et cruauté

    Le chat, surtout quand sa robe était noire, attira tout au long du Moyen Age un déchaînement de violence.
    Il devint la victime de la cruauté collective. Dans de nombreuses villes d’Europe, souvent en période de Carême, on organisait des bûchers pour y sacrifier des centaines de chats.

    Les malheureux chats étaient suspendus par la foule en haut d’un mât, sur le bûcher ou jetés dans des paniers d’osier au milieu du brasier.

    Quand le rituel était terminé, chacun prenait une poignée de cendres pour la répandre dans sa maison et dans les champs, afin de se préserver de la disette et des épidémies.

    La ville de Metz pratiqua ce type d’autodafé pour les feux de la Saint Jean jusqu’en 1777.

    Le roi de France, lui-même, participa jusqu’au 18e siècle à ces autodafés de chats qui se déroulaient sur la place de Grève.
    Le roi devait enflammer le tas de fagots au-dessus duquel était accroché un sac rempli de chats.
    Le martyr public des chats ne fut interdit que sous louis XV.

    L’Europe en plein délire

    Cette cruauté stupide envers les chats ne concerne pas que la France. A travers toute l’Europe, des rites sacrificiels étaient organisés.

    En Belgique, le sinistre « Kattestoët » ou « jets de chats » s’est poursuivi jusqu’en 1817. Le bourreau jetait du haut de la tour trois chats vivants. Si l’un des chats survivait à la chute, il était poursuivi par la foule hystérique jusqu’à ce que mort s’ensuive.

    On a découvert un groupe de chats momifiés, emmurés dans une aile de la Tour de Londres. En effet, on emmurait souvent des chats vivants, dans une maison ou un édifice, pour s’attirer les faveurs de Dieu et conjurer les maléfices.



    La réhabilitation du chat

    En Europe, c’est au 18e siècle que les mentalités commencent à évoluer lentement. Cette évolution est sans doute due à l’importation d’Orient de chats Angoras et de chats Persans dont étaient friands les nobles de la cour à Versailles.

    Louis XV avait une passion pour les chats et cet engouement s’étendit au royaume.
    Le Chat Botté, conte de Charles Perrault a également favorisé la réhabilitation du chat. Il devient peu à peu un compagnon et n’est plus cantonné aux campagnes.

    En 1765, on fonde l’école vétérinaire de Maisons-Alfort. C’est une véritable révolution car l’idée de soigner un animal est tout à fait nouvelle.
    L’étude du monde animal marque la fin de plusieurs siècles d’obscurantisme où l’animal était méprisé et sans âme.

    Il est amusant de constater que Napoléon Ier détestait les chats. Sous son influence, le code civil définit juridiquement le chat, ainsi que tous les animaux, comme un meuble.
    Avant une bataille, la vue d’un chat provoquait chez lui une véritable crise d’allergie.

    De même, bien avant Napoléon, Jules César ne supportait pas la présence d’un chat.

    Le 19e siècle fut l’ère de la rédemption du chat. Tout au long de ce siècle, le chat domestique va conquérir sa place dans les foyers.

    C’est un Anglais qui établit la première classification des races connues de chats qui va servir de référence à toutes les expositions à partir de 1925.

    Le chat de gouttière, appelé chat européen, s’est vu récemment reconnu comme race à part entière.
    Notre chat noir aux yeux orange est aujourd’hui une star.


    1 commentaire
  •  


    Vous devinerez que de très nombreuses superstitions sont reliées aux animaux. Leurs agissements, leurs rencontres et leurs morts ont été la source de mainte et mainte superstition et ce, partout à travers le monde. Dès le début, certains se sont vus attribués des rôles de protecteurs ou d'ennemis pour diverses raisons. Généralement, les animaux nocturnes ont davantage été perçus somme des créations diaboliques alors que ceux qui était diurnes et gracieux étaient vénérés comme étant des protecteurs.

     

    Pour vous donnez une idée:

    Animaux divins:

    Aigle, Alouette, Grondin, Hirondelle, Langouste, Maquereau, Merle, Morue, Pinson, Plie, Rossignol, Sole, Tourterelle

    Animaux diaboliques:

    Araignée de mer, Chat-huant, Chauve-Souris, Chien de mer, Crapaud de mer, Épervier, Geai, Grive, Moineau, Raie

    Vous pouvez constater que plusieurs des animaux considérés comme diaboliques sont des animaux marins. Il n'est pas difficile de s'imaginer qu'il y a eu une époque durant laquelle tout ce qui se trouvait sous l'eau était source de peur et d'incompréension. Il existe évidemment, immensément plus de superstition que celles énurées ici. Voici cependant un résumé des croyances les plus populaires en ordre alphabétique.

     

     

     

    Abeille

    L'abeille à toujours particulièrement intriguée l'homme. Elle est une constructrice, batissant de complexe ruche et produisant un merveilleux miel. Durant l'antiquité, elle est devenu un des symboles de la vertue et de la perfection. Aujourd'hui, l'abeille est souvent utilisée comme symbole pour représenté l'excellence.

    • Une jeune vierge pourra sans difficulté traverser un essaim, mais pas une femme de mauvaise vie.
    • Des abeilles qui se regroupent sur un arbre mort annoncent un décès dans la famille.
    • Déménager une ruche un vendredi tue les abeilles qui l'habitent.

     

    Alouette

    • Lorsque vous présentez une alouette à un malade, elle le fixera si la personne va survivre ou bien elle détournera son regard si la personne va mourir.
    • Porter en secret un oeil d'alouette enveloppé dans une peau de loup rend charmant et irrésistible.

     

    Âne

    L'âne est depuis toujours reconnu pour être un animal stupide. Il représente l'ignorance, la pauvreté et l'entêtement. Autrefois, un chapeau ridicule était quelques fois assigné aux élèves donnant le pire rendement à l'école, ils appellaient ce chapeau « le bonnet d'âne ».

    • Monter un âne rend stérile.
    • Le poumon de l'âne peut guérir le venin des serpents.
    • Voir le cadavre d'un âne est un bon présage.
    • L'âne porte une croix dessinée sur son dos, le diable ne peut donc pas le monter ou prendre sa forme.

     

    Araignée

    • Il faut toujours écraser les araignées avec le pied droit et jamais le matin. Un vieux dicton dit: « Araignée du matin, chagrin. Araignée du midi, profit. Araignée du soir, espoir. » La conséquence est évidemment toujours relative à la dimension de l'araignée écrasée.
    • Si vous trouvez une araignée dans vos vêtements en les enfillants annonce une entrée d'argent.
    • Une araignée descend sur son fil est un présage de bonne fortune pour la personne en dessous.
    • Les toiles d'araignées dans les étables et des écuries protègent les animaux.
    • Les toiles d'araignées arrêtent les hémorragies.
    • Si les araignées sont très actives, c'est que la température sera chaude.
    • Si les araignées tissent beaucoup, c'est qu'il y aura plusieurs jours de beau temps.

     

    Chat

    Il n'existe probablement pas d'animaux ayant inspirés plus de superstitions que le chat. Il à été adoré et détesté. Les gens le vénérait ou encore essayait de les faire brûler...

    • Un chat acheté n'est jamais bon pour chasser les souries
    • Si une fille marche sur la queue d'un chat, elle ne pourra pas se marier de l'année.
    • Si votre chat éternue une fois c'est un bon présage, si il éternue trois fois cela présage la maladie.
    • Lorsqu'un chat abandonne une demeure, c'est que de grands malheurs vont s'y abattre.
    • Voir la figure d'un chat noir porte chance, voir son postérieur est signe de malchance.
    • Si vous traversez une route immédiatement après un chat noir, un souhait se réalisera.
    • Les chats portent chance en mer.
    • Si un chat errant s'établit dans votre demeure il vous apportera la chance.
    • Lorsqu'un chat s'assied dos au feu, c'est le signe d'un orage prochain.
    • Enfermer un chat dans un armoir est présage de discorde familliale.
    • Lorsqu'un chat se passe la patte derrière l'oreille, c'est qu'il pleuvra bientôt.

     

    Chauve-Souris

    • La chauve-souris est vu comme étant une manifestation impure par la chrétienneté.
    • En Asie, conservé un os de chauve-souris sur soi éloigne la malchance.
    • Si vous clouez une chauve-souris sur votre porte, vous éloignerez les sorcières.
    • Si elle se cogne dans la fenêtre d'un malade, celui-ci mourra.
    • Lorsqu'une chauve-souris vole prêt de vous, ça signifie que quelqu'un vous a trahis ou ensorcelé.
    • Si elle survole votre maison trois fois, une catastrophe se produira.
    • En Asie et en Inde, la chauve-souris est présage de bonheur.
    • Dans les Balkans, elle représente une manifestation des morts-vivants et des vampires.

     

    Chenille

    • Une femme menstrué fait mourir les chenilles.
    • En Angleterre, jeter une chenille par dessus son épaule gauche porte bonheur.
    • Écraser involontairement une chenille annonce une averse prochaine.

     

    Cheval

    Le cheval à joué un rôle de premier plan en tant que compagnon de l'homme. Il s'est avéré être le moyen de transport le plus efficace et le plus utilisé pendant des millénaires. Il est devenu le symbole de la fiabilité et du travail archarné. Dans le monde moderne, depuis la commercialisation des moyens de transport et de la machinerie agricole, il est pratiquement disparut de la société d'aujourd'hui mais reste néanmoins un symbole de force et de noblesse.

    • Les bracelets tissé avec les crins de la crinière accroîtrent la fertilité.
    • Une bague tissée avec les crins et porté dans le majeur de la main droite accroît l'attraction sexuelle.
    • Pour accroître votre endurance sexuelle, vous devez tisser trois crins de la queue du cheval avec trois crins provenant de ses cheveux et les nouer avec une ficelle rouge. Ensuite, vous devez placer ce taliman sous votre lit ou dans votre poche de droite.
    • Semble-t'il qu'au Moyen Âge, ont croyaient que rêver de descendre d'un cheval au galot indiquait que l'on était la victime d'un incube ou d'une succube, des esprits maléfiques abusant sexuellement de leurs victimes. Le cheval a toujours été considéré comme symbole de puissance sexuelle.
    • Voir un homme vêtu de noir monté un cheval blanc est présage de décès dans la famille immédiate.
    • Voir quelqu'un monté un cheval noir dans un rêve est présage de mort ou de maladie grave.

     

    Chien

    • Des chiens gardent les portes de l'enfer.
    • Pour connaître le destin d'un malade, vous devez frotter sa bouche avec un morceau de viande et la donner au chien. Si le chien la mange, le malade vivra, le cas contraire annonce un décès.
    • Un chien qui passe entre deux amis annonce la discorde.
    • En Normandie, la croyance veut que tous les chiens noirs portent malheur.
    • En Angleterre, se faire suivre par un chien porte bonheur.
    • Si un chien vient s'asseoir sur les pieds d'une célibataire, c'est qu'elle fera une rencontre prochainement.

     

    Chouette

    • Le cri d'une chouette attire les démons, jeter du sel sur le feu vous protègera.
    • Son cri par un soir de pleine lune annonce le début de l'agonie d'un malade.
    • En plaçant le coeur d'une chouette sur la poitrine d'un dormeur, il répondra à toute vos questions.
    • Lorsque les chouettes chantent, c'est signe de beau temps.
    • Au pays de Galles, lorsqu'une chouette chante près d'une maison, c'est le signe qu'une jeune fille vient d'y perdre sa virginité.

     

    Coccinelle

    • Cet insecte est béni de Dieu, ne la tuer pas si elle se pose sur vous, elle vous portera chance.
    • Si la coccinelle se pose sur vous et s'envole aussitôt, c'est signe qu'il fera beau dimanche. Il elle se pose sur vous et que vous avez le temps de compter jusqu'à 22, c'est signe que vous serez heureux.

     

    Colombe

    • Voir une colombe laisse présagé une journée tranquille.
    • Le cri d'une colombe présage un accident.

     

    Coq

    • Au Moyen Âge, pour que les pouvoirs des médicaments soient actifs, ils devaient être prit au chant du coq.
    • Si un coq chante près de votre porte arrière, c'est signe d'une visite imprévue prochaine.
    • Un coq noir chasse les rats du poulailler.
    • Si le coq chante au crépuscule, il annonce une mort prochaine.
    • Son chant chasse les morts-vivants et les vampires en leur annonçant le lever du jour.
    • Avec son chant matinal, il conjure les sortilèges de la nuit et invite le soleil.

     

    Corbeau et Corneille

    • Si vous voyez une volée de corbeaux et de corneilles qui volent le soir, ce sont des âmes du purgatoire.
    • En Russie, les corneilles qui volent la nuit sont des sorcières.
    • En Cornouailles, les corbeaux sont protégés. Le roi Arthur résiderait encore dans un corbeau.

     

    Crapeau et Grenouille

    • Le visite d'une grenouille dans votre demeure augure de la chance.
    • Si un crapeau croise le chemin d'un couple nouvellement marié, leur bonheur est assuré.
    • Pour faire parlé une femme endormie, placez une langue de grenouille sur son coeur.

     

    Criquet et Grillon

    • Lorsque le grillon quitte la maison, cela ne présage rien de bon.
    • Si un criquet ou un grilllon chante dans votre demeure, cela attire la chance.

     

    Cygne

    • En Écosse, trois cygnes qui volent ensemble dans le ciel présagent une catastrophe.

     

    Loup

    • Il ne faut pas prononcer le mot « loup » en décembre, car vous risquez de le rencontrer.
    • En Angleterre, rencontrer un loup le matin provoque une extinction de voix.
    • Voir apparaître un loup dans nos songe annonce la trahison d'un proche.
    • Des chaussures en peau de loup protège des engelures.

     

    Moineau

    • Les Allemands croient que les maisons où les moineaux construisent leurs nids sont protégés du feu.
    • En Europe centrale, tuer un moineau ruine le lait et déranger la couver risque de ruiner la moisson.
    • En Allemagne, si une femme pile sur des coquilles d'oeufs de moineaux elle sera stérile.

     

    Mouche

    • Une mouche qui tombe dans votre verre annonce la prospérité.
    • Saint-Bernard l'a excommuniée et c'est la raison pourquoi elle harcèle les gens.

     

    Paon

    • Dans le monde du théatre, plusieurs croient que les plumes de paon attirent la malchance et provoquent des accidents lorsqu'elles sont sur le plateau de tournage ou sur la scène.

     

    Pie

    • Les pies étaient considérés comme des familiers des sorcières et donc, haït par l'Église.

     

    Rat

    • Lorsque les rats quittent le navire c'est qu'il fera naufrage. Cette croyance bien fondée est devenu un proverbe qui vient du fait que lorsque les rats s'exitent et se sauvent, quelque chose de grave est en train d'arriver. (L'eau s'infiltre dans la cave du bateau, un incendi s'est déclaré au sous-sol... etc)

     

    Rossignol

    • Une vieil coutume dit que manger le coeur d'un rossignol permet de bien chanter. Mais vous devrez vous méfier du vent car il pourrait vous rendre fou.

    3 commentaires

  • Depuis de nombreux siècles, le Corbeau englobant aussi les corneilles noires et grises, est au cœur de toutes les superstitions et croyances. Surnommé « Oiseau de malheur » ou « messager de la mort » cet animal est loin de laisser indifférent. Aussi, pourrait-on se demander pourquoi cet oiseau est connoté d’une manière si négative ?
    Serait-ce seulement la couleur de son plumage qui lui donnerait mauvaise augure ? Peut-être, mais originellement il est important de savoir que dans la mythologie grecque il est stipulé qu’au départ son plumage était blanc mais qu’un jour Apollon décida de le punir de ses indiscrétions en transformant la blancheur de ses plumes par une noirceur prononcée.
    On dit aussi que son chant, décrit comme « étranglé » et très désagréable à l’oreille, aurait la particularité d’annoncer les tragédies à venir. Son cri « Croâ, Croâ… » signifie même « demain, demain… » en latin révélant le fait qu’il connaisse l’avenir et qu’il a cette possibilité de décider de l’annoncer ou de le taire car c’est l’un des seuls oiseaux qui a le privilège de comprendre la signification de ses propres augures. Ainsi on a souvent reproché au corbeau dans le Christianisme primitif de n’avoir pas averti Noé de la fin du déluge.
    Le fait qu’il se nourrisse de charogne, de gibier de potence et qu’il néglige volontairement ses petits contribua aussi à lui donner une réputation d’oiseau de malheur qui annonce la maladie, la guerre et la mort. A ce sujet, on a recensé d’immenses et incessants vols de corbeaux en France en 1551, en 1562 et en 1563, vols qui furent suivis par des épidémies de peste. Ses petits portent d’ailleurs le nom de Corbillats qui est facilement assimilable au nom de « corbillard » le véhicule mortuaire.

    Mais selon les époques et les civilisations, la symbolique du corbeau ne cesse de changer faisant de lui un animal tantôt rusé et efficace tantôt malfaisant et dangereux. Par exemple, d’une façon plus positive, ce furent deux corbeaux qui indiquèrent à Alexandre Le Grand le chemin du sanctuaire d’Amon car avant tout le corbeau a ce rôle de messager.
    Dans la mythologie nord-germanique, deux corbeaux appelés Hugi ( la pensée) et Munin (le souvenir) étaient les compagnons d’Odin qu’ils informaient de tous les événements qui se produisaient sur terre.
    L’ancienne Chine considérait le corbeau a trois pattes comme l’animal du soleil car d’après la légende dix de ces oiseaux auraient autrefois répandu une chaleur insupportable sur terre jusqu’à ce qu’un archer en abatte neuf et arrive ainsi à réguler la chaleur.
    Un corbeau rouge fut d’autre part le symbole des empereurs jusqu’à la dynastie Chou (256 av J-C) dont les membres se considéraient eux-mêmes comme les égaux du soleil. La déesse des fées, Hsi-Wang-Mu avait des corbeaux pour messagers qui lui apportaient également sa nourriture tandis que de nombreux indiens d’Amérique du nord identifiaient le corbeau à une figure de l’être suprême.
    En Angleterre, on dit que lorsque les corbeaux disparaîtront de la Tour de Londres viendra la fin de l’actuelle dynastie royale. C’est pourquoi les gardiens de la tour nourrissent si généreusement les oiseaux. De plus, ils veillent soigneusement à ce que tout corbeau mort soit remplacé. Les anglais croient aussi que le roi Arthur survole de temps en temps son ancien royaume sous la forme d’un corbeau, aussi faut-il veiller à ne pas tuer l’un de ces oiseaux que ce soit par inadvertance ou malveillance.

    En Inde, le Mahâbhârata assimile les corbeaux à des messagers de la mort alors qu’en Russie les corneilles qui volent la nuit sont assimilées à des sorcières. Tandis qu’en Afrique noire le corbeau sert à prévenir les hommes des dangers qui les menacent. Il est donc leur guide et symbolise un esprit protecteur.

    Dans les légendes ukrainiennes rapportées par saint Golowin on disait que les corbeaux étaient pourvus au paradis de plumes multicolores mais qu’après la chute d’Adam et Eve ils commencèrent à se nourrir de charogne ainsi leur plumage devint noir. Ce n’est qu’à la fin des temps, dans un paradis nouveau, qu’ils pourront retrouver leur beauté perdue et que leur croassement se transformera en un chant harmonieux conçu pour célébrer Dieu.
    La croyance populaire considère également le Corbeau comme un voleur c’est pourquoi en Islande on ne permet pas aux enfants d’utiliser les tiges des plumes de corbeaux en guise de pailles car cela les inclinerait au vol.

    Les légendes celtiques, elles aussi, regorgent de corbeaux qui jouent principalement des rôles prophétiques. Par exemple, la Déesse celte de la guerre Morrigan ainsi que le Dieu Lug sont des Dieux toujours accompagnés de corbeaux. En Irlande, le nom de la Déesse Bodb veut dire « corneille ». Lorsqu’il s’agit de femmes entourées de corbeaux ce sont toujours des représentantes de la guerre et/ou de la mort. Chez les Celtes, le nom même de corbeau est sacré et signifie le déchirement de la chair dans les combats. Comme il se nourrit de charogne la poésie galloise utilise la métaphore « le corbeau t’a percé » pour signifier « tu es mort ». Comme les Celtes pensaient que les corbeaux accompagnaient le soleil dans sa course nocturne c’est à dire aux enfers ils représentaient donc l’emblème du mal.

    Dans la symbolique alchimique, cet oiseau représente la materia prima noircie qui conduit à la pierre philosophale, il est alors représenté avec une tête blanche (signe de la purification qu’on attend de la transformation alchimique.)
    Le corbeau est aussi présent dans l’art héraldique depuis le Moyen-Age : il apparaît entre autre dans les armes de la famille Corbet et de la famille Biron.

    Le corbeau tout comme d’autres animaux dont le loup n’a acquis une symbolique négative que récemment et quasi uniquement en Europe. Vu en rêve, il est censé être un oiseau de mauvaise augure et les romantiques voient en lui l’oiseau noir qui vole au-dessus des champs de bataille pour se nourrir de cadavres.
    D’un point de vue psychologique, il est le symbole de la solitude, de la retraite volontaire c’est à dire de l’isolement destiné à atteindre un niveau de conscience supérieur à la tristesse et le malheur. Symbolisant tout de même le côté noir de la psyché, il est pourtant susceptible de se transformer et de devenir bénéfique dès lors que la personne a pris conscience de ce versant et tenté de l’intégrer à la lumière de sa conscience.

    Outre son aspect superstitieux et légendaire, le 20ème siècle en a également fait un terrible dénonciateur anonyme qui au moyen de lettres scandaleuses et compromettantes sème la terreur dans de nombreux villages. Mais d’où vient cette expression ? Comment s’est-elle colportée ?
    En fait cette expression s’est diffusée suite au film « Le Corbeau » de H-G Clouzot en 1943. Il raconte l’histoire de notables de saint-Robin qui reçoivent des lettres anonymes signées le Corbeau dont le contenu est calomnieux. Les accusations se portent régulièrement sur le docteur Rémi Germain ainsi que sur d’autres personnes de la ville. Les choses se compliquent lorsque l’un des patients du docteur Germain se suicide à la suite d’une lettre qui lui aurait révélé qu’il ne survivrait pas à la maladie. Le docteur Germain démarre ainsi son enquête pour découvrir la personnalité de ce mystérieux corbeau.
    Le film fut interdit à la Libération car à travers la lettre anonyme on ne pouvait s’empêcher de penser à la délation des années 40. De plus, la noirceur du film est telle qu’il fait penser à des films comme « M Le Maudit » et « Furie » de Fritz Lang. Et puis surtout il renvoie à un fait divers bien réel. En effet, de 1917 à 1922 une épidémie de lettres anonymes s’est abattue sur la ville de Tulle. Glissés dans les paniers, abandonnés sur les trottoirs, les rebords des fenêtres et jusque sur les bancs des églises ces centaines de courriers dénonçaient l’infidélité des uns, la mauvaise conduite des autres… si bien qu’un climat de suspicion intense rôdait sur la ville. Quand un greffier de la préfecture, troublé par la réception d’une lettre anonyme perd la raison et meurt au cours d’une crise de démence l’enquête policière s’accélère et la presse nationale se précipite à Tulle. C’est finalement une dictée collective qui permettra d’identifier le coupable. L’auteur des lettres anonymes signait « l’œil du tigre » et non par un dessin de corbeau comme dans le film de Clouzot mais c’est la remarque d’un journaliste du journal « Le Matin » qui écrivit dans son édition du 5 décembre 1922 que la coupable « était là, petite, un peu boulotte, un peu tassée, semblable sous ses vêtements de deuil à un pauvre oiseau qui a reployé ses ailes » qui fit immédiatement penser à l’allure du Corbeau bien que le terme ne fut pas prononcé. Clouzot choisit donc ce terme pour son film, cet oiseau de mauvaise augure et depuis l’expression n’a cessé de se répandre.

    Il existe un corpus impressionnant de dictons, proverbes, contes et légendes, poésies populaires ou d’auteurs parlant du corbeau. Passant par la fameuse Fable du « corbeau et du renard » à la malédiction des « sept corbeaux » des Frères Grimm tout en étant l’hôte privilégié des ruines et châteaux hantés dans l’univers de la Bande-dessinée, cet animal n’a jamais cessé de nous surprendre. Parmi les œuvres les plus célèbres qui évoquent de près ou de loin les corbeaux on peut citer « The Raven », ce poème en prose de l’écrivain américain Edgar Allan Poe qui compte parmi les textes les plus forts de ce poète établissant sa réputation dans son pays et en Angleterre. Il paraît pour la première fois le 29 janvier 1845 dans le New York Evening Mirror. D’une grande musicalité et à l’atmosphère chargée et irréelle le poème raconte l’histoire d’une mystérieuse visite que reçoit le narrateur, celle d’un corbeau perché en haut de sa porte répétant inlassablement « Jamais plus ». Le poème fut traduit en français en deux versions l’une de Charles Baudelaire et l’autre de Stéphane Mallarmé.

    Ce poème inspira ensuite le cinéma où l’on peut citer au moins deux films qui le mettent en scène : « The Raven » de l’américain Lew Landers en 1935. C’est un film fantastique qui se déroule au 15ème siècle en Angleterre et où le docteur Craven, qui vit reclus depuis la mort de sa femme, reçoit la visite de son confrère Bedlo transformé en corbeau par le magicien Scarabus.
    Et le film « Raven » de l’américain Roger Corman sorti en 1963 qui reprend les thèmes essentiels du précédent.

    Un autre film, beaucoup plus célèbre, vient venir rendre hommage au corbeau. Il s’agit de « The Crow » film américain réalisé par Alex Proyas et sorti en 1994. L’histoire raconte les destins tourmentés d’Eric Draven et de sa fiancée Shelly Webster qui la veille de leur mariage vont être assassinés dans leur appartement par un gang. Un an plus tard Eric est ramené à la vie par un corbeau. Ce dernier l’aidera alors à se venger afin que l’âme d’Eric puisse enfin trouver le repos. Très vite ce film devient culte en raison notamment de la similitude entre les destins tragiques d’Eric Draven et de son interprète Brandon Lee lui-même. En effet, lors du tournage, l’acteur principal trouve la mort accidentellement. Le réalisateur sera donc obligé de recourir à des techniques utilisant la numérisation afin de terminer le film en l’absence de Brandon Lee.
    Adapté du Comics du même nom créé par James O’Barr The Crow réussit à conter une histoire d’amour dont même la mort ne parvient pas à mettre un terme. Le film devient ainsi une référence majeure pour le milieu gothique qui apprécie son esthétisme et son romantisme.

    Ainsi, de toutes ces illustrations faites du Corbeau, que ce soit dans les légendes moyenâgeuses de nos campagnes ou dans les films d’épouvante, celui-ci ne laisse jamais indifférent car il est à la fois : Sage et stratège, goulu et imprévisible, devin et menteur, réveillé et étonné, entreprenant et lâche, guide et passeur, amical et vengeur…autant de contradictions où l’homme peut finalement se reconnaître.


    votre commentaire

  • Dès le départ, le bouddhisme révolutionné la façon de penser des individus : La philosophie bouddhiste rejette un certain nombre de notions traditionnelles comme celles de l'athéisme, le théisme, le monisme et le dualisme. Le Seigneur Bouddha a critiqué l'ensemble de ces concepts et a encouragé ses disciples à discuter des problèmes dans la métaphysique, la phénoménologie, l'éthique et épistémologie.

    Le bouddhisme est considéré par certains comme étant plus une philosophie qu'une religion. Bouddha lui-même n’a jamais déclaré être Dieu contrairement aux autres religions qui imposent automatiquement une forme de théisme. 

    Toutefois, le bouddhisme, en soi, est considéré comme une religions non-théiste ou athée. Il ne s'agit pas de souligner l'existence ou la non-existence d'un Dieu ou de Dieux en général. De plus, le bouddhisme n'a pas utilisé la voie de la doctrine comme l’ont fait les autres religions. Le bouddhisme a su dépasser toutes ces notions et aller plus loin pour connaître le vrai sens de la vie.

    Epistémologie:

    L'une des principales philosophies qui différencient le bouddhisme des autres religions est le fait de ne demander que des explications épistémologiques. Le bouddhisme se base sur un ensemble de justifications valables et confirmées par la science d’aujourd’hui. Il ne croit pas en une rigidité aveugle et à l'acceptation des principes établis.

    Phénoménologie et métaphysique:

    La philosophie de la métaphysique rejette l'idée d'une âme ou d’un soi. Le concept de la continuité de l'identité n'est rien d'autre qu'une illusion. Dans les premiers temps du bouddhisme, les philosophes ont formé un système métaphysique qui prônait la dégradation de l'expérience des personnes, des choses, des événements et de la perception en petites unités appelées dharmas (ou phénomène). Même la question de la Pudgala, ou de la personne, a été débattue par les différentes écoles du bouddhisme. Le concept a été introduit pour remplacer celui de l'Atman (le soi ou l'auto).

    La loi de la dépendance:

    Une conviction de base du bouddhisme est constituée de la doctrine de la pratitya samutpâda, cette conviction stipule qu’il n’y a aucune place au hasard dans notre vie et refuse d'accepter la notion de lien de causalité direct des événements.

    Selon cette conviction, les événements spécifiques, les concepts ou les réalités de notre vie sont toujours tributaires d'un certain nombre d'autres choses précises.

    Par exemple, les envies de fumer dépendront de l'émotion, qui à son tour, dépend de notre intéraction avec l'environnement. De même, presque tous les événements sont affectés par l'un des autres conditions environnantes. Même la réduction de la désintégration, la mort et la douleur dépend indirectement de l'allégement de la soif, et d'un tout englobant de l'immobilité.

    Interpénétration:

    Le Avatamsaka Sutra est à la base de cette conviction. Cela consiste à dire que l'ensemble des phénomènes se passant dans le monde sont liés les uns avec les autres. Le bouddhisme a utilisé deux images pour illustrer cette conviction. La première est que les bijoux sont une propriété extraordinaire, c’est qu’ils reflètent tous les autres bijoux. L'autre est que le monde est un texte composé de plusieurs autres textes élémentaires pouvant le modifier à tout moment.

    Éthique:

    Les principaux éthiques du bouddhisme sont les huit principes (ou les huit pas) que tout disciple se doit de respecter: 
    - Le discours droit .
    - Les actions droites.
    - La vie droite.
    - L’effort droit.
    - La conscience droite.
    - La concentration droite.
    - La réflexion droite.
    - La compréhension droite.

    Selon le bouddhisme, la raison d'être et le seul moyen de mener une vie significative est d'avoir l'éthique. Une personne devrait toujours tendre vers le bien-être et pas seulement du sien, mais aussi de tous les êtres vivants. Cela contribuera à la cessation de la souffrance, qui est malheureusement largement répandue dans ce monde.


    votre commentaire

  • DEFINITION

    Le terme mythe n’apparaît qu’en 1803 dans la langue française, il concurrence alors le mot de “fable”. Il n’est admis par l’Académie qu’en 1835. Ce terme est un emprunt au bas latin mythos (fable, récit fabuleux), lui-même d’origine obscure (muthos signifie “discours”, tout comme le logos). Ce muthos étant de la famille des verbes muthéô et muthéomai qui signifient “parler, converser, dire, raconter, exposer” et “parler en soi-même” : c’est-à-dire “réfléchir”. Nous sommes bien dans le domaine du dire et de l’oral. Les Grecs des VIème et Vème siècles avant notre ère, employaient indifféremment mythos et logos. Au Vème siècle de notre ère, logos représentera un récit “vérifiable”, tandis que par muthos, on entendra plutôt une “tradition fabuleuse“, une fable. Pendant longtemps, la confusion règnera entre fable et mythe. Les dictionnaires du XIXème siècle continueront encore longtemps à maintenir la confusion. Mythologie, apparue en 1403, pour désigner l’étude des choses fabuleuses est un emprunt au grec mythologia. Aux XVIème et XVIIème siècles, la mythologie devient “l’explication des fables”, au XIXème siècle mythologie prend un double sens “histoire fabuleuse des dieux, des demi-dieux et des héros de l’Antiquité” et comme “science, explication des mystères et des fables du paganisme”. La mythologie devient donc une matière et son étude. À cette époque, aucune “science” de la mythologie n’était encore constituée et le mythe était toujours considéré comme des visions irrationnelles et vicieuses du monde. Jusqu’en 1911, de nombreuses dénonciations de la mythologie “païenne” comme étant de grossières créations imputables aux préjugés du peuple sont publiées. Au XXème sciècle, Georges Dumézil et Claude Lévi-Strauss élèvent l’étude des mythes à l’échelon d’une véritable science.

    FONCTIONS

    - Les mythologies des sociétés de tradition orale expriment la relation que les hommes établissent avec leur environnement naturel et surnaturel.
    - Elles sont à la base des systèmes religieux les plus divers.
    - Elles structurent les croyances qui, elles-mêmes, influencent un comportement quotidien, un calendrier, un langage, ...
    - Tout mythe peut donc être considéré comme un des éléments fondateurs de l’organisation religieuse, philosophique et sociale d’un groupe humain.
    - Les mythes revêtent souvent un caractère sacré et de ce fait, sont soumis à une ritualisation. Tout le monde ne peut pas “dire” un mythe (seuls les initiés peuvent le formuler). Ces récits sont dits généralement selon un calendrier, dans des lieux consacrés, dans un temps précis. Parfois, ils sont fixés dans une liturgie. La plupart des récits mythologiques sont moins sujets que d’autres à des variantes excessives. Ils sont objets de foi, de croyances profondes.

    QUATRE PRINCIPALES PHASES D'UN MYTHE

    Cosmogonie :
    - Le mythe cosmogonique proprement dit présente le premier état larvaire ou germinal du monde et explique comment le monde a été transformé. Il sert de modèle à tous les mythes d’origine.
    Théogonie :
    - Naissance et mise en place d’une hiérarchie ou d’une société des dieux. Génération des dieux. Se dit de tout système religieux polythéiste.
    Anthropogonie :
    - Naissance mythologique des hommes. Explique comment l’homme est devenu ce qu’il est aujourd’hui : mortel, sexué et obligé de travailler pour se nourrir.
    Eschatologie :
    - Mythe de la fin du monde.

     


    votre commentaire