• poule
    On n'a pas souvent l'occasion, en ces temps agités, de se poser les vraies questions...

     

    Et pourtant...

    POURQUOI tu peux avoir une pizza à ta maison plus vite qu'une ambulance ?

    POURQUOI il y a un stationnement pour handicapés en face des patinoires ?

    POURQUOI les gens commandent un double cheeseburger, des grosses
    frites et un coca... light?

    POURQUOI nous achetons des saucisses à hot dog en paquet de 10 et des
    pains à hot dog en paquet de 8 ?

     


    POURQUOI Les femmes ne peuvent pas se mettre du mascara la bouche fermée?

    POURQUOI le mot 'abréviation' est si long ?

    POURQUOI pour arrêter Windows on doit cliquer sur Démarrer ?

    POURQUOI le jus de citron est fait de saveurs artificielles et le liquide vaisselle est fait de vrais citrons ?

    POURQUOI il n'y a pas de nourriture pour chat à saveur de souris ?

    POURQUOI ils stérilisent l'aiguille qui sert à l'euthanasie ?

    Tu connais ces boîtes noires indestructibles dans les avions... POURQUOI est-ce qu'ils ne fabriquent pas l'avion au complet dans ce matériau ?

    Si voler est si sécuritaire, POURQUOI l'aéroport s'appelle le 'terminal ?

     

    Et toujours...

    POURQUOI est-ce qu'on appuie plus fort sur les touches de la télécommande quand les piles sont presque à plat ?

    POURQUOI est-ce qu'on lave nos serviettes de bain ; est-ce qu'on n'est pas sensés être propres quand on s'essuie avec ?

    POURQUOI les pilotes kamikazes portent-ils un casque?

     

    et enfin.....Questions cruciales :

    Quand on étrangle un Schtroumpf, il devient de quelle couleur ?

    Comment les panneaux ' DÉFENSE DE MARCHER SUR LA PELOUSE '
    arrivent-ils au milieu de celles-ci

    Quand l'homme a découvert que la vache donnait du lait, que cherchait-il exactement à faire à ce moment-là ?

    Si un mot dans le dictionnaire est mal écrit, comment s'en apercevra-t-on ?

    POURQUOI ce couillon de Noé n'a-t-il pas écrasé les deux moustiques ?

    Est-ce que les ouvriers de chez Lipton ont aussi une pause café ?

    POURQUOI les moutons ne rétrécissent pas quand il pleut ?

    POURQUOI 'séparés' s'écrit-il en un mot, alors que 'tous ensemble' s'écrit en deux mots séparés ?

    Je veux acheter un boomerang neuf : comment puis-je me débarrasser de l'ancien ?

    POURQUOI Les établissements ouverts 24 heures sur 24 ont-ils des serrures et des verrous ?


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  • En 1986 j'ai eu l'occasion de visiter le palais de Cnossos en Crète ainsi que d'autre palais du même style dans cette île qui fait maintenant partie de la Grèce. Voici un résumé de l'histoire mythique et archéogique du site :
    Le labyrinthe de Cnossos 
    Construit en Crète à partir de 1 700 ans avant notre ère environ, le palais de Cnossos avec ses innombrables pièces entrelacées, est certainement le Labyrinthe que la mythologie attribue au Minotaure. 
     
    Mais que se cache t-il réellement derrière la légende du Minotaure ? Le palais de Cnossos était-il vraiment un palais ? 
     
    Mythe du Labyrinthe et du Minotaure 
    Ce sont les auteurs anciens qui nous ont rapporté cette légende. Tous leurs récits sur la Crète tournent autour du Labyrinthe. 
     
    Monstre à corps d’homme et à tête de taureau, le Minotaure était le fils de Pasiphaé, femme de Minos, et d’un taureau envoyé par Poséidon, dieu de la Mer.

    Dédale est l’architecte supposé de ce Labyrinthe. Originaire d’Athènes, il a été forcé de s’exiler pour avoir tué son neveu. 
     
    Il se réfugie en Crète, où le roi Minos, fils de Zeus et d’Europe, lui demande de construire un édifice pour y enfermer le Minotaure. 
     
    Dédale imagine alors le Labyrinthe, « palais de la double hache », aux salles et aux couloirs si enchevêtrés qu’on ne peut en sortir.

    Plus tard, Minos ayant vaincu Athènes, la cité asservie doit payer un tribut de sept jeunes hommes et sept jeunes femmes, chaque année. 
     
    Les victimes sont enfermées dans le Labyrinthe et sacrifiées au monstre. Ces sacrifices continuent jusqu’au jour où le héros Thésée tue le Minotaure. Grâce au fil déroulé par Ariane, fille de Minos, le vainqueur peut sortir des inextricables couloirs.


    Pour avoir déplu au roi, Dédale et son fils Icare sont enfermés dans le Labyrinthe. Ils s’en échappent en se fabricant des ailes avec de la cire. Icare s’approche si près du Soleil que ses ailes fondent. Il est alors précipité dans la mer, près de Samos, évènement à l’origine de la mer Icarienne. 
     
     
    La découverte du palais de Cnossos
    En 1894, l’archéologue sir Arthur Evans arrive en Crète pour rendre la vie à l’île du roi Minos.
    Sous les vestiges grecs et romains, il trouve de nombreux témoignages de la civilisation minoenne.
     
     

    En 1900, Evans entreprend le dégagement du palais de Cnossos. Très vite, il met au jour une profusion de salles, de couloirs qui permettent d’éclairer les légendes d’un jour nouveau.

    Cette architecture très complexe est sans doute à l’origine des récits mythologiques sur le Labyrinthe. 

    D’autant plus que de nombreuses fresques et sculptures représentant des taureaux ont été retrouvées. 
     
    Evans a voulu restituer les grandes lignes du palais de Cnossos. Il a relevé les murs, les a peint de couleurs violentes et a donné des noms aux différentes salles. 
     
    Cette reconstitution est aujourd’hui très controversée. 

    En effet, si ces restaurations attirent un grand nombre de touristes, c’est du point de vue archéologique, une véritable catastrophe car les « morceaux » du complexe ont été choisis de manière arbitraire.


    Par contre, on doit à Evans une chronologie de la civilisation minoenne. Dans son œuvre maîtresse, The Palace of Minos at Cnossos, qu’il publie en 1930, il propose une chronologie en trois périodes, fondée sur la céramique. 
     
     
    La Crète minoenne 
    Les vestiges retrouvés, qui datent du IIe millénaire avant notre ère, montrent une civilisation brillante, qui utilise une écriture pictographique, et une économie riche, fondée sur le commerce. 
     
    L’histoire de cette civilisation est marquée par des ruptures brutales. Aux alentours de 1750 avant notre ère, survient une catastrophe qui ravage l’île et abat les palais. Il s’agissait sans doute d’un tremblement de terre. 
    La Crète se relève rapidement. Les palais sont reconstruits, encore plus grands et complexes.


    Vers 1570 avant notre ère, un deuxième tremblement de terre, en rapport avec l’éruption du Santorin, détruit de nouveaux les palais.
    Cela n’empêche pas la civilisation minoenne d’atteindre son apogée.

    Vers 1450 avant notre ère, cette civilisation disparaît brutalement. La catastrophe n’est pas, cette fois-ci, naturelle. Il s’agit d’invasions venues de Grèce. De nombreux objets crétois, preuves du formidable butin, ont été retrouvés sur le continent, à Mycènes. 
     
     
    Quelle était la fonction du « palais » de Cnossos ?
    Pourquoi ce palais a-t-il joui d’une aussi mauvaise réputation ? Peut-être qu’il ne s’agissait pas d’un palais mais d’un sanctuaire. Un sanctuaire dans lequel des victimes auraient été immolées. Ou, peut-être était-ce un lieu sacré servant de cimetière ? 
     
     
    En effet, certains archéologues contestent au gigantesque édifice dégagé à Cnossos sa vocation de palais d’habitation.

    Ils ont constaté que le lieu géographique était peu judicieux pour un palais : exposé, difficile à défendre.
    De plus, les sources sont peu nombreuses autour du palais. L’approvisionnement en eau de toute une population aurait posé des problèmes.
     
     
     
    Les salles, présentées comme des appartements royaux, s’avèrent être plutôt des sous-sols humides, dépourvus de fenêtres. 


    Enfin, ce « palais » ne dispose ni de cuisines, ni d’écuries.

    Selon l’archéologue allemand Hans Georg Wunderlich, le palais aurait été un immense mausolée destiné à recevoir les morts. Il n’aurait donc jamais été habité. 
     
    Selon lui, les hautes jarres de terre ne contenaient pas du grain ou de l’huile mais étaient des urnes où les cadavres étaient conservés dans du miel. 


    De même, les silos de pierre seraient en réalité des sarcophages.

    Cette théorie est séduisante et collerait parfaitement à la légende d’un palais « maudit », abritant un monstre.
    Cependant, aucun squelette n’a été retrouvé ce qui ébranle fortement la théorie du sanctuaire.
     
    En fait, les deux théories ne sont pas vraiment convaincantes au vu des découvertes. 

    On imagine mal un roi s’installant dans des pièces sans fenêtre. De même, l’absence de cuisines et d’écuries est inconcevable pour un édifice d’une telle importance. 
     
    Le mystère reste donc pour le moment non résolu. Mais, les fouilles se poursuivent et Cnossos nous livrera peut-être un jour tous ses secrets.

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  • Le mythe du cheval blanc est universel. Il est présent dans toutes les religions, à commencer par l’hindouisme.
    Lié au soleil et à la fécondité, le cheval blanc est vénéré par les Romains et les Grecs. Le blanc est associé à la fertilité ; le cheval et surtout la jument y sont pleinement associés.
     
     

    Parmi les purs-sangs, certains chevaux sont d’un blanc immaculé. On a baptisé le Camargue " « Le cheval blanc de la mer ». L’Albinos se caractérise également par sa robe blanche. 
     
     
    Note importante sur l'albinisme chez le cheval: Un cheval à la robe blanche ou crème n'est pas albinos. Les races de chevaux à la robe crème ne sont pas plus fragiles que les autres, ni sujets à des maladies particulières. 
     
     
    Il existe apparemment une controverse concernant l'albinisme chez le cheval. Selon les auteurs, on peut lire deux versions: 
    • Le cheval albinos n'existe pas 
    • Il existe une forme léthale d'albinisme chez le cheval, transmise génétiquement sur le mode dominant 
    De plus, pour compliquer encore un peu plus, il faut savoir que chez les chevaux, il existe une forme mortelle d’albinisme, transmise par un gène dominant (un seul exemplaire du gène suffit à la manifestation de l’albinisme. 
     
     
    Le cheval blanc en Inde 
    Autrefois, en Inde, on sacrifiait un cheval blanc afin d’assurer la prospérité du royaume. On lâchait le plus beau coursier blanc du royaume en direction du nord-est.
    Le Prince héritier et quelques jeunes guerriers devaient alors le suivre dans tous ses déplacements pendant un an.
     
     

    Ils devaient préserver sa liberté et surtout l’empêcher de s’accoupler. 
    Incarnation du soleil, sa course était sacrée, et les territoires traversés appartenaient d’office au souverain.

    Lorsque le cheval revenait à son point de départ, poussé par les cavaliers, l’heure de sa fin approchait.
    Ce rite solaire était souvent pratiqué à la fin d’un règne, avec comme objectif pour le souverain de transmettre sa gloire à son fils aîné.
     
     
     
    Aujourd’hui encore, le cheval blanc est considéré comme l’ancêtre de nombreuses familles princières indiennes : il est également une idole que les villageois implorent pour fertiliser leurs terres. 
     
     
    Le cheval blanc chez les Perses 
    Au Vie siècle avant notre ère, les Perses attribuaient un important rôle religieux aux chevaux blancs.
    Les habitants de Cilicie devaient en donner un par jour de l’année au roi de Perse. Il était l’incarnation de Mithra, dieu de la Lumière et maître des vastes pâturages. Ce dernier conduisait un char tiré par quatre chevaux blancs immortels.
     
     

    Des chevaux blancs étaient sacrifiés à son culte. 
    Chez les Grecs et les Romains, Ares, dieu de la guerre, précédait le soleil levant dans un char tiré par quatre chevaux blancs, symbole de pureté.

    Le cheval blanc en Chine
    En Chine, on vénérait les juments blanches de Kubilay Khan, petit-fils de Gengis Khan et premier empereur chinois, fondateur de la dynastie des Yuan. 
     
     
    Lors de la fête blanche du printemps, les proches du Khan rassemblaient mille juments et étalons d’une blancheur immaculée.

    Quand ces juments passaient à travers le pays, personne n’osait traverser la route. S’en approcher était considéré comme profanateur.
    Seul le « fils du ciel » et ses proches parents pouvaient boire le lait des juments sacrées.
     
     
     
    Le cheval blanc en Europe 
    Environ 500 ans avant notre ère, les Celtes honoraient également les chevaux. A leur mort, ces derniers n’étaient jamais mangés, ni laissés en pâture aux charognards, mais soigneusement ensevelis. 
    Les chevaux blancs étaient sacrés, en particulier les juments, symboles de fertilité. 
     

    Les chefs participaient à des rites de fécondité avec des juments blanches afin d’apporter la prospérité à leur peuple.

    Vers cette époque, la silhouette d’un immense cheval blanc fut gravée dans la craie des falaises d’Uffington, au sud de l’Angleterre. 
     

    Elle demeure une énigme archéologique, car son motif ne se révèle distinctement que vu du ciel. 
    Le culte du cheval blanc continua à s’exercer tardivement en Europe. Au Moyen Age, les légendes abondent qui donnent au cheval blanc un rôle prééminent. 
     
     
    Le cheval blanc est bien un mythe fédérateur qui unit toutes les cultures. 
     
     
    Les purs-sangs à robe blanche 
      
      
    Le Camargue 
    Le Camargue porte le même nom que sa région d'origine dans le delta du Rhône, au sud de la France. On dit que le Camargue est une race primitive. Ce cheval a un lien très étroit avec les chevaux représentés sur les peintures des grottes de Lascaux datant de 15.000 ans avant J.-C.

    Au 19ème siècle, on a découvert des fossiles à Solutré, dont le Camargue pourrait être issu. Ce cheval vit dans les régions marécageuses de la Camargue depuis des centaines d'années. Les gardians l'utilisent pour rassembler les troupeaux de taureaux sauvages. 
     
     
    L’Albinos 
    Ce terme porte à confusion. Il s'agit bien d'une race: "american albino horse". Mais, cette race n'a aucun rapport avec l'albinisme. 
     
     
    L'Albinos appartient au groupe des Western Horses. L'Albinos peut être issu d'un Quarter Horse, d'un Arabe ou d'un Standardbred. Ce cheval se caractérise par sa robe blanche, par sa peau rosée et par ses yeux bleu ardoise ou bleu brun.

    L'Albinos fait partie des races les plus dociles, les plus intelligentes et les plus équilibrées. 
     
     
    Le Lippizan 
    Le Lippizan doit son nom au haras slovène de Lipizza, fondé en 1580. Ce cheval est également élevé dans d'autres régions d'Europe de l'Est. La plupart des gens associent le Lippizan à l'Ecole d'Equitation Espagnole de Vienne.

    Seuls les meilleurs étalons blancs, âgés de cinq ans, sont admis au programme d'entraînement. Les meilleurs chevaux font finalement fonction d'étalons reproducteurs, dans le haras de Piber où on élève le Lippizan moderne. Les chevaux qui ne sont pas admis à l'école d'équitation, sont utilisés comme monture de chasse. Le Lippizan a démontré ses qualités dans le sport équestre ou dans le dressage international. L'Arabe, le Barbe et l'Andalou étaient des ancêtres du Lippizan.

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  • La mer est apparue il y a environ 4,5 milliards d’années. Elle a été le berceau de la vie et l’élément qui a permit l’apparition et le développement de toute vie sur Terre.
    Pourtant, l’océan est la dernière région inexplorée du globe.

    Nous ne commençons à percevoir les phénomènes physiques qui se produisent au fond des mers que depuis quelques décennies. 

    Le mystère du triangle des Bermudes fait justement partie de ces phénomènes naturels. Depuis des siècles, ce triangle maudit est le théâtre d’accidents qui se produisent régulièrement et continuent encore aujourd’hui.
    C’est grâce au progrès technologique que nous pouvons avancer des hypothèses fiables sur ces mystérieuses disparitions d’avions et de navires.
       
    Disparitions au cours du 20ème siècle 
      
    Au cours du 20ème siècle, on a enregistré près de 100 disparitions à l’intérieur du triangle des Bermudes qui est délimité par la péninsule de Floride, Puerto Rico et l’archipel des Bermudes.
    Il faut signaler que des accidents se produisent également dans les zones avoisinantes et dans une dizaine de zones maritimes à travers le monde.
     
      
    Deux disparitions permettent d’aboutir à une solution scientifique. 
    En 1961, l’Albatross, un voilier école, sombra subitement au large de la Floride emportant avec lui 6 des 19 membres d’équipage. 

    D’après les survivants, le voilier a été pris dans une tempête d’une incroyable violence. En soi, ce phénomène n’a rien d’extraordinaire. 

    Mais, ce qui l’est plus, c’est que le temps était beau ce jour là. Le voilier avançait sur une mer calme quand subitement un coup de vent violent le renversa.
    Cela dura quelques minutes puis la mer redevint calme et lisse. Les marins ont surnommé ce phénomène imprévisible « le grain blanc ».

    Le 5 décembre 1945, une disparition inexpliquée se produisit. Cinq avions de l’aéronavale américaine partent de la Floride et disparaissent sans laisser de trace.
     
    La marine envoie alors un avion de sauvetage qui explose en plein vol.
    L’enquête ne permit pas de retrouver les débris de cet appareil. Si, d’après les témoins, cet avion a explosé, il ne peut pas s’agir d’une rafale violente.
     
      
    Le mystère du grain blanc 
      
    Le mystère du grain blanc est sur le point d’être résolu suite au crash d’un avion en 1975. Ce jour là, une rafale descendante se produisit juste au moment où l’avion survolait l’aéroport. Elle entraîna une violente turbulence atmosphérique. 

    Quelques secondes plus tard, l’avion s’écrasait. 
    On appelle ce vent violent « rafale descendante ». C’est en fait une véritable avalanche d’air qui tombe d’un coup d’un nuage. 

    Le vent qui peut être supérieur à 300 km/h souffle avec une violence destructrice. Le phénomène ne dure jamais plus de quelques minutes et ressemble beaucoup au grain blanc décrit par les marins.
    L’étude a abouti sur la preuve que ce phénomène se produit aussi en mer.

    Sous l’effet du soleil, l’énergie thermique des eaux s’élève dans l’atmosphère et entraîne la formation de cumulo nimbus au-dessus de l’archipel des Bermudes et jusque dans le golf du Mexique.
    Les plus gros de ces cumulo nimbus emmagasinent une vaste énergie thermique provenant de la mer.
     
    On sait aujourd’hui que ce sont ces cumulo nimbus qui provoquent les rafales descendantes.


    (photo d'une rafale descendante)
      
    Un accident qui dévoile la vérité 
      
    Si les rafales descendantes peuvent faire chavirer n’importe quel navire, même les plus gros, elles ne peuvent pas provoquer une explosion.
    Curieusement, c’est un accident sur une station de forage pétrolière qui permit d’établir une hypothèse assez fiable.
       
    Lors d’un forage, une explosion eut lieu et un incendie ravagea la station. On se rendit compte que d’importantes quantités de méthane échappées du sous-sol marin étaient remontées à la surface pour s’enflammer. 

    Tout ce gaz qui remonte en bouillonnant peut sans problème renverser une plate forme pétrolière. 
      
    Scénario d’une tragédie 
      
    D’après les scientifiques, voilà le scénario qui a aboutit à la disparition des avions:
      
    Dans le plateau continental, à plus de 500 m de profondeur, à une température inférieure à 5°C, l’hydrate de méthane reste stable 
      
    Quand le fond des mers se fragmente sous l’effet d’un séisme par exemple, d’importantes quantités de méthane s’échappent  
    L’hydrate de méthane remonte à la surface de l’eau en bouillonnant  
    Un bateau peut se retrouver prisonnier de cette mer en ébullition. Il perd sa flottabilité et coule. 
    Quand ces importants volumes de méthane atteignent la surface de l’eau, le gaz, plus léger que l’air, monte dans l’atmosphère. 

    Quand le moteur de l’avion entre en contact avec le méthane, le gaz s’enflamme et l’appareil explose. 
      
    La vérité n’est pas ailleurs 
      
    Si le mystère du triangle des Bermudes continue à fasciner, il faut admettre que toutes ces disparitions n’ont aucun rapport avec des phénomènes paranormaux ou mystérieux. 
    Même si aujourd’hui, la science ne peut pas tout prouver, faute de preuves tangibles (le gaz ne laisse aucune trace), les phénomènes atmosphériques que l’on commence tout juste à comprendre en sont certainement la cause. 

    Les perturbations magnétiques que l'on a constaté dans cette zone expliquent les perturbations et pannes des instruments. 
      
    Les phénomènes naturels (Ouragans, tempêtes et trombes marines notamment) expliquent la plupart des naufrages et disparitions de navires. 
      
    Cependant, certains faits relatifs à des apparitions et à des distorsions du temps continuent à intriguer.

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  • Apparitions dans le Triangle des Bermudes et distorsion du temps
     
      
    Tout le monde connaît le mystère qui entoure les disparitions de bateaux et d’avions dans la zone comprise entre la côte est de la Floride, l’archipel des Bermudes et Porto Rico, appelée Triangle des Bermudes.
        
    De nombreuses hypothèses ont été envisagées, des plus sérieuses aux plus farfelues : 

    Variations subites du niveau de la mer

    Eruptions volcaniques sous-marines

    Tourbillons ou « trous » dans l’océan qui avaleraient les navires et avions 
     
    Actes de piraterie  
    Phénomènes de dissociation de la matière, par un effet de résonance acoustique  
    Enlèvements par des extraterrestres
     
    Brusque libération de gaz emprisonnés sous le fond de la mer, suite à une secousse sismique 
     
      
    Par contre, ce qui est moins connu ou moins médiatisé, ce sont les apparitions que l’on a signalé dans cette région. Elles défient la logique et sont susceptibles de remettre en cause notre conception de l’espace, du temps et de la matière.
      
      
    D'étranges apparitions 
      
    Le 17 février 1935, un « avion fantôme » plongea en silence dans l’océan, au large de Daytona Beach, en présence de centaines de témoins. La mer est peu profonde à cet endroit là et des recherches furent entreprises. Mais, on ne retrouva aucune épave et aucun avion ne fut déclaré disparu. 
    Au cours du mois de juillet 1975, un groupe d’océanographes traversait un orage magnétique et sec.
    Jim Thorne voulut fixer sur la pellicule l’une de ces énormes décharges d’énergie. Mais, au développement, la photo montra, en plus de l’éclair, un navire à voiles carrées, alors que nul bateau ne croisait à proximité ce jour là.
     
      
    John Sander, steward sur le Queen Elisabeth 1, vit un petit avion raser la mer à quelques encablures du paquebot.
      

    Un officier et un autre marin le virent également lorsqu’il s’abîma dans les flots. 

    Le navire stoppa et on envoya une chaloupe mais les sauveteurs ne repérèrent pas de débris.
      
      
    Distorsion du temps 
      
    L’affaire la plus étrange est celle que vécut Helen Cascio. Elle s’envola pour Turk Island, aux commandes d’un Cessna 172, avec un passager à bord.
    A l’heure prévue pour son arrivée, un Cessna 172 tourna bien au-dessus de l’île mais repartit sans atterrir.
    Au sol, on voyait bien l’avion et on captait les messages de la pilote mais, elle, de son côté, ne semblait rien entendre.
      

    « Je ne comprends pas. Depuis le temps, on devrait voir la ville, l’aéroport. Mais, il n’y a rien là-dessous. C’est complètement désert ! ». 
    La tour de contrôle tenta vainement de reprendre contact mais la pilote semblait sourde et aveugle. Comme l’avion faisait demi-tour, une voix de femme dit : »Il n’y a donc pas moyen de se poser quelque part ! ». 
    Les contrôleurs virent l’avion faire demi-tour et disparaître dans un banc de nuages dont il ne ressortit jamais.
    Pourtant, cet avion était bien réel et la pilote avait bien annoncé son atterrissage en donnant son identification à la tour de contrôle.
     
      
    D’après les propos d’Helen Cascio, l’île avait l’air totalement déserte comme à l’époque où l’homme n’avait encore construit ni ville, ni aéroport. 

    Cet avion et ses occupants seraient-ils revenus des siècles en arrière ? S’agit-il d’une illusion temporelle ou d’une distorsion du temps bien réelle ? 
      
    Doit-on croire à la distorsion du temps dans certaines zones ? 
      
    La vigilance s'impose face à certaines affirmations d'auteurs ou journalistes en mal de sensationnel. 
    Certains faits sont établis grâce à des rapports officiels, d'autres par contre sont le fruit de l'imagination des écrivains. 
      
    Voici deux exemples qui illustrent ces deux cas. 
      
    Un jeune pilote du nom de Bruce Gernon qui, après avoir traversé un étrange nuage, a atteri à Miami avec un quart d'heure d'avance sur le temps de vol normal. Cet incident a fait l'objet d'un compte-rendu. 
    On a pensé à d'éventuels trous noirs, ce qui provoquerait des ralentissements ou des accélérations du temps. 
      
    Charles Berlitz fait référence dans Evénements inexpliqués et personnages étranges du monde au cas d’un appareil de la compagnie Eastern Airlines qui, pendant 10 minutes, a disparu des radars de Miami. Il réapparut soudain et les passagers constatèrent que leurs montres retardaient toutes de 10 minutes. 

    Cela pourrait venir à l’appui de la théorie du trou noir. Le seul problème est que ce vol n’a jamais existé. 
    Le personnel de l’aéroport de Miami n’en a jamais entendu parler, pas plus que la compagnie aérienne.
    Il n’y a aucun rapport officiel sur cet incident.

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