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    Les Crop Circle ou en français les "Cercles dans les champs de blé" sont des formations très bizarres qui apparaissent depuis plusieurs dizaines d'années partout dans le monde. On peut dire que le phénomène s'est surtout accentué dans les années 90. Le rythme de leur création est très important: on en dénombre plusieurs dizaines ou centaines par an, et cela en tous endroits du globe. Le lieu de prédilection de leur apparition a été l'Angleterre et le reste encore, mais il y en a sur tous les continents, Américain et Européen surtout.

    Quelques plaisantins ont voulu faire passer ces créations superbes pour une ingénieuse oeuvre humaine, les médias accourant vers cette explication à grand renfort de caméras, histoire comme d'habitude de classer l'affaire et de passer à autre chose. La vérité est que l'affaire est bien plus complexe.

    La plupart des Chercheurs sur les Crop-Circles, incluant ceux qui ont des connaissances avancées en science et en ingénierie sont d'accord sur le fait que ces constructions ne sont pas réalisées par des hommes. Sur les quelques 10 000 Crops recensés à travers le monde, les faits parlent d'eux mêmes en ce sens. Bien sûr, des personnes peuvent fabriquer des cercles qui paraissent "vrais" en premier abord, cela a été déjà fait, mais des éléments attestent de l'authenticité d'un Crop Circle.


    Quels sont les faits anormaux?

    • D'abord, les céréales (souvent le blé) ne sont pas piétinés ou écrasés, ni les tiges cassées, ils ont subi une déformation de la tige à la base par surchauffe de l'intérieur de la tige, la seule explication donnée par des biologistes à la chose étant un chauffage par un faisceau de micro-ondes. Les blés continuent à pousser, la structure de la tige ayant été modifiée. La génétique même de la plante est modifiée et souvent la croissance est plus rapide.

    • Ensuite, les céréales ne sont pas au sol au hasard: elles sont tressées et empilées les unes sur les autres suivant des couches en tissage, de manière minutieuse.

    • Pour continuer, des anomalies magnétiques sont présentes au sein des Crop Circle, et mystérieusement, les batteries et piles électriques se déchargent beaucoup plus vite dans les Crop Circle. Les appareils électroniques cessent souvent de fonctionner. Des nausées se font ressentir de temps en temps. Des sons à basse fréquence sont audibles parfois.

    • Puis, il y a des témoignages de personnes ayant vu les champs avant la formation du Crop Circle et après sa formation, le tout n'étant séparé que de quelques minutes parfois (un aviateur qui survole un champ à l'aller et au retour, des automobilistes qui passent le long d'une route jouxtant un champ où se forme un Crop, etc.), pour des réalisations qui prendraient au minimum des heures de travail à des humains

    • Enfin, dans les faux Crop Circle réalisés par des hommes, les tiges de blé sont écrasées et cassées par la marche des pieds ou autre objet pour aplatir le blé (aucune marque de surchauffe par micro-onde!!), pas courbées comme dans les vrais, et leurs Crops n'ont jamais égalé la précision de travail géométrique fine des véritables Crop Circle: les formes géométriques humaines ont des angles imparfaits, les cercles ne sont pas réguliers alors que dans les véritables Crop Circle, les marges d'erreur de constructions sont petites et surtout négligeables devant celles des constructions humaines.

    • Ajoutons qu'aucun des groupes proclamés de "Faiseurs de Crop Circle" n'a jamais été capable de réaliser un Crop Circle équivalent en taille et en précision à ceux qu'on observe (bien sûr les médias se contentent comme preuve de voir un papi qui trace deux cercles et une trait de 10m de long dans un champ pour résoudre l'affaire!!) avec l'ensemble des contraintes et effets précédemment cités. Il existe des faux bien sûr, mais l'enquête sur le terrain permet de discerner les faux des vrais (surchauffe par micro-ondes, particules magnétiques, tissage des blés sans écrasement ni cassure, etc.)

    De tout ceci on peut conclure que :

    • Soit les Crop-Circles (les vrais, on fait la différence par l'ensemble des caractéristiques précédemment citées) sont une réalisation technologique très poussée de l'homme (satellites ou ballons à émission de micro-onde assistés par ordinateur et traçant de tels dessins dans les champs, alambiqué, non?), mais on voit mal pourquoi, et surtout, les Crop Circle existaient bien avant notre technologie de pointe. Et puis, cette hypothèse tient encore moins sachant l'ensemble des phénomènes anormaux au sein des Crop Circle, qui sont irreproductibles dans leur totalité par des techniques humaines connues. Mais il est possible que quelques Crop Circle, qui ne manifestent qu'une partie des phénomènes anormaux (seulement la surchauffe et la courbure des tiges de blé, mais pas les anomalies magnétiques, énergétiques, etc.) puissent être de conception militaire, à l'aide d'une haute technologie (et pas un rigolo avec une planche de bois).

    • Soit c'est une réalisation extraterrestre. Et la nature de certains Crop Circle le fait penser, les contactés avec des extraterrestres en ont confirmation d'ailleurs, et de plus il y a très souvent des observations d'OVNI et/ou de lumières mystérieuses dans ou près des Crop Circle. Il existe, de plus, une vidéo montrant plusieurs boules lumineuses passant en formation au-dessus d'un champ de blé et un Crop Circle se formant dans ce champ en l'espace de 30sec, comme tracé par une force invisible (pris lors de surveillance de champs "sensibles" d'Angleterre où il apparaissait souvent des Crop Circle), ce qui va dans le sens d'une création extra-terrestre si le document est authentique ou nous donne une bonne idée de la manière dont la création se passe dans le cas contraire. Alors que signifient-ils: message codé, marquage de points particuliers de la terre pour indiquer quelque chose, etc ? 


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    C'est en 1976 qu' une vue électronique de la région de l'hémisphère nord (située sur le 41éme parallèle martien) du sol martien fut obeservée, renvoyé par la sonde Viking Orbiter. La région de Cydonia Mensae posséde de nombreux éléments intriguant sur la nature de Mars : forteresse, pyramide à cinq faces, anneau, tertre et surtout un visage. Le visage est situé dans la région de Cydonia Mensae, par 41° de latitude nord et 12,8° de longitude ouest. Il mesure 2,5 kilomètres de long, 1,5 kilomètres de large et 400 mètres de hauteur. . un sphinx rocheux de 2,5 km de long et de 1,5 de large tourné vers le ciel! Ce visage est-il naturel ou artificiel? Qu'en est-il des étranges monticules situés à proximité ? Est-ce un jeu de lumière sur une montagne?

    En 1976 la NASA, pour préparer un futur amarsissage, avait lancé le plan Viking qui visait dans un premier temps à cartographier la surface de la planète rouge. Le 25 juillet 1976, le visage fut photographié pour la première fois (ref 35A72) par le Viking Orbiter 1 qui survolait la région de Cydonia Mensae à une altitude de 1873 km. La résolution était alors de 47km / pixel. Les scientifiques lui attribuèrent tout de suite le nom de "the face" (le visage). Pour la NASA c'était juste une combinaison d'une certaine forme naturelle et d'un éclairage particulier. Mais une autre photo fut prise sous un éclairage légèrement différent 35 jours après la première. (ref 70A13). Le visage était toujours là. Non loin de là, un ensemble de formation rocheuses présente d'étranges caractéristiques. On l'appelle "la ville".

    Le visage est situé dans la région de Cydonia Mensae. Ses dimensions sont d'environ 2.1 km longueur, 1.6 km de largeur, et 0.5 km de hauteur. Il semble être sur une sorte de plateforme. Le visage aurait des "dents", comme on peut le voir sur des agrandissements.

    On constate que la partie droite ne ressemble pas à la partie gauche. On pourrait conclure au résultat d'une érosion si le visage avait été fabriqué, ou plus simplement à une formation naturelle qui expliquerait cette dissymétrie. Quand nous savons que les pyramides d'égypte sont construites selon la carte du ciel de l' époque (nous n'avons pas la même carte du ciel aujourd'hui), cela devient plus que derangeant, étrange!

     D'étranges monticules sont dréssés non loin du visage. On peut y reconnaitre Une pyramide à 4 cotés, une pyramide à 5 cotés(en dehors de l'image), une pyramide en forme de cône et une structure qui fait penser à une forteresse.

    Les formations les plus importantes présentent des cotés ayant la même orientation. On y voit la pyramide à 4 cotés, le visage, la forteresse et une autre formation. Il y a d'autres curiosités sur le site, comme par exemple des quadrillages qui font penser à un village Inca; ou à un canal rectiligne.

    L'image de Mars Global Surveyor daté du 5 avril 1998 avait été prise en plein hiver, et l'atmosphère laiteuse, chargée de nuages et de brumes, avait pu masquer certains détails essentiels. Le 8 avril 2001, Mars Global Surveyor acquis un nouveau cliché de l'énigmatique formation, en plein été cette fois. Pour réussir la prise de vue et centrer le visage dans le champ de la caméra de Mars Global Surveyor, les ingénieurs ont du incliner la sonde sur le côté d'un angle de 24,8°.

    Avec une résolution de 1,56 km par pixel (contre 43 km/pixel pour le meilleur cliché Viking et 19 Km/pixel pour Mars Odysée). Selon la NASA, c'est l'image la plus précise jamais obtenue du visage de Mars.

    Elle ne montre rien d'autre qu'une colline fortement érodée, sans bâtiments, astroport, voies d'accès ou ville. L'altimètre laser de Mars Global Surveyor a de plus permis de créer un modèle en 3D du visage. Sa hauteur, son volume et sa surface sont similaires à celles des autres collines qui abondent dans la région de Cydonia. Un bon débunking?

    En 2004, Mars Odysée de la NASA a renvoyé une nouvelle photo impressionnante du visage sur Mars, et c'est toujours une face!  C'est la dernière image que nous ayons du site.



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  • Cette statue colossale mi-homme mi-lion, gardienne des pyramides de Gizeh, nous émerveille depuis toujours. Mais, aujourd'hui la science remet en question la date de construction du sphinx.

     Contemplant fièrement le soleil levant, le grand sphinx, la plus grande statue du globe, inspire depuis des siècles des mites, fables et légende. Ce monument énigmatique, symbolise l'Egypte depuis 2500 avant. J.-C. Aussi, lorsqu'en 1991, des indices géologiques indiquèrent que le sphinx aurait été construit vers env. 6000 ans avant J. -C, c'est dire 3 000 ans avant l'avènement de la civilisation de l'Egypte ancienne, l'information plongea l'égyptologie dans un profond désarroi, semble encore receler bien des secrets.

    Selon les théories en vigueur, le sphinx de Gizeh aurait été construit par Khephren Au XIXème siècle, les spécialistes considéraient déjà volontiers que le sphinx était déjà plus ancien que les pyramides voisines. Pourtant au XXème siècle, une nouvelle thèse sur l'âge du sphinx s'imposa avec l'attribution de sa construction à Khephren, pharaon qui régna de 2520 à 2494 avant J.-C.


    Opinions discordantes

    Pour les égyptologues partisans de cette doctrine officielle, la construction du sphinx date du règne de Khephren, notamment parce que son visage a les traits d'une statue de ce pharaon, exposée au musée du Caire.

    Pour ouvrir une brèche dans les certitudes des pontes de l'égyptologie, il fallut quinze ans à John West, écrivain américain et égyptologue autodidacte. Afin de parvenir à refuser cet argument de ressemblance morphologique entre le sphinx et ce qui aurait été son modèle, West fit appel à des méthodes pour le moins inhabituelles.

    Il s'attacha en effet les services du lieutenant Frank Domingo, expert de la police de New York, spécialisés dans la reconstruction de visages mutilés ou incomplets. Domingo entreprit une comparaison détaillée des deux faciès, celui du sphinx et celui de la statue de Khephren se trouvant au musée du Caire.

    Sa conclusion fut que les deux statues représentaient des "individus distincts". Domingo ajoute : "Si des preuves irréfutables démontrent par la suite que le Sphinx était bien à l'effigie de Khephren, alors les artistes qui ont travaillé sur ce monument étaient de piètres techniciens".

    Les égyptologues les plus conservateurs ont considéré que le travail de Domingo n'avait pas de valeur scientifique.

    James Romano, spécialiste du Brooklyn Museum de New York, déclara que l'art égyptien n'était pas "de la photographie" mais une "réalité idéalisée" ; que Domingo "plaquait des normes modernes sur une esthétique ancienne" et que ses analyses n'avaient par conséquent aucune pertinence scientifique.



    La pluie du désert

    Aux yeux des égyptologues, les éléments apportés par Domingo ne constituèrent pas une preuve susceptible de remettre en question la datation du Sphinx communément admise.

    West enfourcha alors un nouveau cheval de bataille. Il suggéra que le l'érosion du Sphinx n'était pas due aux vents ou au sable du désert, mais à l'eau et la pluie. Or cette opinion pouvait également remettre en cause l'estimation en vigueur de l'âge du monument : la plus ancienne grande période de pluie connue en Egypte remontait en effet à la fin de la dernière glaciation, soit 12 000 ans avant J.-C.

    Pour que cette nouvelle théorie soit à même de convaincre les égyptologues les plus réticents, John West devait obtenir la coopération d'un expert géologue de renom, dont les travaux et recherches ne souffrirait aucune critique.

    John West parvint à trouver un scientifique répondant à ces critères en la personne de Robert Schoch, de l'université de Boston.

    D'esprit large, Schoch accepta cette mission peu académique. L'examen sur site auquel il procéda confirma que le corps du Sphinx et les parois du fossé dans lequel il repose portent des signent classique d'érosion par l'eau.

    Il constata également que le monument et l'ensemble des temples avoisinants avaient été taillés dans la même roche. Il releva ensuite une curieuse anomalie : le Sphinx et le mur qui l'entoure avaient été attaqués par l'érosion sur un mètre d'épaisseur, alors que des strates rocheuses voisines, de nature identique, n'avaient pas subi les mêmes dégradations. Ceci tendait à démontrer que le Sphinx avait été construit en plusieurs étapes, les parties les plus anciennes datant d'une époque compatible avec l'importance de l'érosion par l'eau et d'autres parties de l'édifice, plus récentes, ayant surtout été exposées aux méfaits du vent et du sable.

     


    Réponses souterraines

    Pour consolider son argumentation, West chercha à savoir à quelle époque la roche aux alentours du Sphinx avait été taillée pour la première fois, "détail" qui lui permettrait de déterminer la période de construction du monument.

    Il fit ainsi venir un sismologue de Houston, Thomas Dobecki. En étudiant l'état des sédiments autour du sphinx, Dobecki pensait en effet pouvoir dater sa construction de manière fiable, partant du principe que plus l'érosion de la roche par l'eau serait profonde, plus sa durée d'exposition à la pluie aurait été longue.

    Selon les analyses de Dobecki, le corps du Sphinx aurait effectivement été taillé par étapes et l'avant du monument, plus fortement érodé, serait plus ancien que l'arrière, d'environ 3000 ans.



    Le lifting du Sphinx

    Schoch en conclut que Khephren avait dû découvrir le Sphinx inachevé. Il aurait restauré le monument, ainsi que les temples alentours, notamment en dallant de granit le sol calcaire du site.

    Toujours selon Schoch, en raison de son grand âge, le Sphinx aurait subi plusieurs campagnes de réparations pendant les millénaires qui suivirent.

    Il avance que les Egyptiens avaient dû le découvrir avec un tout autre visage, car sa tête est proportionnellement plus petite que son corps : la statue aurait donc été modifiée et adaptée au style de l'Egypte Antique.

    Les révélations ne s'arrêteraient pas là : au cours de ses expériences, Dobecki déclara l'existence de tunnels inconnus et d'une vaste salle rectangulaire située cinq mètres en dessous des pattes avant du Sphinx. Selon Dobecki, cette chambre aurait été réalisée par l'homme. Mais par qui ?

     

     


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  • C'est dans le sud de la Grande-Bretagne, dans la plaine de Salisbury, que se dresse depuis 5 000 ans le plus beau monument mégalithique d'Europe. Stonehenge fascine et passionne archéologues, astronomes et ésotéristes. Unique par sa conception, le lieu n'a pas encore livré tous ses secrets. Était-ce un temple, un monument funéraire, ou un observatoire destiné à des relevés astronomiques ?

    Bien que l'on sache aujourd'hui qu'ils n'en sont pas les bâtisseurs, les Celtes ont de tout temps voué un grand respect à Stonehenge. Le premier texte mentionnant le site avec exactitude se trouve dans l'Historia regnum Britanniae de Geoffroy de Monmouth (1136), un des auteurs du cycle arthurien. Stonehenge est, selon lui, une création du druide Merlin, qui, par magie, en a fait venir les pierres depuis l'Irlande. Il aurait ensuite utilisé les «forces vitales» de l'endroit pour faire apparaître le dragon, et c'est aussi là que tous les nobles d'Angleterre auraient prêté serment au roi Arthur. Les auteurs britanniques John Aubrey et William Stukeley, à la fin du XVIIe et au début du XVIIIe siècle, ont fortement contribué à entretenir l'image de Stonehenge comme temple druidique et haut lieu de la culture celte. Mais, si, à n'en pas douter, le site a été utilisé par les druides pour leurs cérémonies, les lourds mégalithes étaient là bien avant l'arrivée des Celtes sur le sol britannique, et les mystères de Stonehenge n'ont nul besoin de cet apport pour demeurer passionnants.

    Le monument a été construit en quatre phases, à partir de 2800 avant notre ère, avec des pierres d'origines différentes. Certaines proviennent d'Avenbury, à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest, d'autres des monts Prescelly dans le pays de Galles, à plus de 200 kilomètres de Stonehenge; et de Milford Haven, à 250 kilomètres ! Les «pierres bleues» (rhyolithes), incorporées à la construction au début de l'âge du bronze (IIe millénaire avant notre ère), viendraient d'Irlande. Chaque monolithe pèse plus de 50 tonnes et l'ensemble, plusieurs milliers de tonnes : comment des peuplades de la fin du néolithique, fortes de quelques centaines d'individus à peine, ont-elles pu acheminer de tels chargements avec des moyens primitifs ? Et pourquoi aller chercher si loin des blocs issus de roches différentes ?

    Le site de Stonehenge a été élaboré selon un plan extrêmement précis. Un fossé circulaire de 4 m de large sur 1,50 m de profondeur forme un premier anneau d'une centaine de mètres. À l'intérieur, sur le talus, un deuxième anneau est dessiné par 56 trous, connus sous le nom de «trous d'Aubrey», du nom d'un des premiers explorateurs du site (1650) Toujours concentriques, deux autres anneaux révèlent chacun 30 et 29 autres trous : ils contiennent des ossements humains brûlés. Vient ensuite la partie monumentale de l'ouvrage : les deux cercles de pierres levées couvertes de linteaux enserrant deux autres rangées disposées en fer à cheval. Cinq pierres levées sont isolées : deux, dans la zone de l'anneau des trous d'Aubrey («pierres de station», destinées à être changées de place), une à l'extérieur, dans l'allée conduisant au monument («pierre de talon», appelée ainsi à cause de sa forme), une pierre de sacrifice à l'entrée et un autel au centre.

    Les nombreux restes humains retrouvés indiquent que le site a souvent, au cours des siècles, été utilisé comme lieu de sépulture. Tout montre cependant que telle n'était pas sa première vocation.

    Après 1961, en effet, le plan du monument a été étudié par des savants tels que Gerald Hawkins, professeur d'astronomie à Cambridge, et Fred Hoyle, spécialiste d'astrophysique au Californian Institute of Technology. Leur thèse est que, pour un observateur placé au centre de la construction, les mégalithes s'ordonnent en des lignes de visée mettant en valeur des phénomènes astronomiques. Les cercles de trous correspondraient au système simple d'une machine à calculer gigantesque et primitive mais d'une précision étonnante. L'anneau des trous d'Aubrey se rapporterait au cycle des éclipses lunaires : Hawkins montre même qu'en déplaçant six pierres d'un trou chaque année on peut prévoir tous les événements lunaires sur de très longues périodes. Enfin, différents angles entre les pierres solitaires matérialiseraient les solstices et les équinoxes, les levers et les couchers de soleil et de lune.

    Les raisonnements de Hawkins et Hoyle, incontestables sur le plan astronomique, sont cependant critiqués par les archéologues. La multiplicité des époques de construction leur semble contredire la théorie d'un observatoire bâti en connaissance de cause.

    Mais pourquoi le même objectif n'aurait-il pas été poursuivi durant plusieurs siècles, par perfectionnement progressif du système ? D'autant que la symbolique du cercle (le Soleil) et celle du fer à cheval (le croissant de Lune) plaident en faveur des astronomes.

    Il semble aujourd'hui qu'il n'y ait pas de contradiction entre les constatations des archéologues et des astronomes, et beaucoup s'accordent à reconnaître en tout cas que la précision des emplacements de mégalithes est trop grande pour être due au hasard. le fruit d'un seul hasard.


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