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Par biribibi le 4 Mai 2011 à 15:06
Elargis ton coeur
Ouvre tes frontières
A d'autres racines,
A d'autres couleurs,
Elargis ton coeur
Agrandis la terre,
Et tu auras trouvé
La joie de partager,
Elargis ton coeur,
Elargis ton coeur !
L'avenir ouvre ses bras
Au métissage
Il saura mélanger
Les hommes et les idées,
L'avenir fera chanter
Nos différences
Comme des symphonies
Aux milliers d'harmonies !
Des migrants de tous pays
Frappent à nos portes,
Ils n'ont qu'un désir :
Leur vie à rétablir !
Avec eux nous deviendrons
Un nouveau peuple
Faiseur de lendemains
Plus justes et plus humains.
Elargis ton coeur
Ouvre tes frontières
A d'autres racines,
A d'autres couleurs,
Elargis ton coeur
Agrandis la terre,
Et tu auras trouvé
La joie de partager,
Elargis ton coeur,
Elargis ton coeur !
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Par biribibi le 20 Septembre 2010 à 09:48
J'ai rêvé ce matin que demain tous les hommes
Enfin se lèveront en ayant bien compris
Qu'ils sont faits, qu'ils sont nés pour vivre ensemble en frères;
J'ai rêvé ce matin d'une foule qui prie.
J'ai rêvé ce matin que bientôt chaque noir,
Chaque humain de couleur pourra faire valoir
Son savoir, son labeur, toute sa dignité;
La couleur de sa peau ne pourra le juger.
J'ai rêvé ce matin que le mot fraternel
N'aura plus jamais cours pour gonfler les discours :
Il sera façonné par les lois éternelles;
Il sera vérité, en tout lieu, chaque jour.
J'ai rêvé ce matin que partout sur la terre
Les épées serviront comme outils de labour.
Jamais plus les nations ne choisiront la guerre;
Pour unique armement, on n'aura que l'amour.
J'ai rêvé ce matin que soudain les vallées
Se seront élevées et les monts abaissés;
Quand seront aplanis les chemins rocailleux,
Enfin nous le verrons, le visage de Dieu.
J'ai rêvé ce matin que bientôt notre foi
Nous rendra audacieux et ouverts à l'action.
Les enfants du seigneur marcheront dans la joie,
L'espérance et la paix fleuriront l'horizon.
Jean-Jacques DELORME
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Par biribibi le 10 Août 2010 à 17:49
*****************
Le voilà nu -
Il ne trouve pour s'habiller
que des paroles*****************
Au bord de l'épuisement
il ne trouve pour se reposer
que son ombre*****************
Il a fermé sa porte
non pour enchaîner ses joies
mais pour libérer ses chagrins*****************
Il ne parle pas - il irradie
avare de ses mots
généreux d'étincelles*****************
Il a demandé à la vie -
Quand seras-tu mon amie
Elle a répondu -
Quand tu seras ami avec la mort******************
Si le jour parlait
il annoncerait la nuit******************
Le crépuscule - seule couche
Sur laquelle s'enlacent le jour et la nuit******************
Les rêves de la nuit sont les fils
avec lesquels nous tissons
les robes du jour******************
Dans la poussière je touche
les doigts du vent
Dans le vent je lis
l'écriture de la poussière******************
La poussière a un corps
qui ne danse qu'avec le vent*******************
Le vent enseigne le silence
Bien qu'il ne cesse de parler*******************
L'arbre aime chanter des chants
dont le vent ne se souvient pas*******************
Que tu n'aies pas de secret
cela aussi est un secret*******************
On dit que l'imitation est facile
Ah si je pouvais imiter la mer********************
Toujours j'oublie ce que je possède
pour mieux me libérer
de ce qui me possède********************
Il arrive
que le soleil ne puisse t'éclairer
alors qu'une chandelle t'illumine********************
Sortir de ma solitude
mais pour aller où********************
Je m'arrête devant le miroir
non pour me voir
mais pour m'assurer -
celui que je vois
est-ce vraiment moi********************
Mes jours passés ont une tombe
mais pas de cadavres********************
Hier en me réveillant
j'ai vu le soleil se frotter les cils
sur le verre de ma fenêtre*********************
L'abîme que je survole me semble parfois
ne pas être assez large pour mes pas**********************
Chaque fois que je m'interroge
je me divise en deux -
moi et ma question
La question cherche une réponse
et moi une autre question***********************
Je sais maintenant pourquoi
ils louent parfois les ténèbres
ceux qui ne rêvent que de lumière************************
Ecris -
c'est la voie souveraine
pour te lire toi-même
et écouter le monde*************************
Souhaite le bonjour à ton chemin
si tu veux que le soleil t'accompagne*************************
Pour être frère du matin
il faut te lier avec la nuit**************************
La vie est l'élixir de la mort
et la mort ne vieillit jamais***************************
L'espoir a des doigts
Ils ne ramassent
que des papillons morts***************************
La lumière ne se défend pas
La lumière assaille
ou capitule***************************
Le nuage a des pensées
L'éclair les dicte
le tonnerre les transmet***************************
Si la mer était forêt
les mots seraient oiseaux***************************
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Par biribibi le 19 Décembre 2009 à 07:24
Mon âme et moi,en vieux complices,
Chuchotons sous les pierres d'ici
Dans une langue inédite
Qu'aucun ne peut comprendreQuand l'air bleu devient glauque
Des mots d'oiseaux se croisent
Qu'aussitôt mon âme étouffe
Par crainte des rumeurs.Elle s'absente dans la lumière
Je crois avoir perdu une soeur
Et je ne sais plus que faire...Quand elle me revient
Elle s'invite comme une ombre
Née d'une ombre plus claire
Que j'enjambe en douceur
De peur de la briser
Car il y a de quoi faire...Quelque soit sa peine,
Qu'importe les blessures !
Il vaut mieux la porter ainsi
Plutôt que de la perdre...Et chuchoter ensemble
Dans les encoignures
En bonne conscience.François Rivals
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Par biribibi le 2 Décembre 2009 à 21:17
Beaux jours, impatient espoir.
Les gens s’en vont par les prés embaumés,
Y voit-on la main de Moïse ?
Sent-on le souffle de Jésus ?
Les gens voudraient la connaissance.
Les uns cherchent le chemin,
Les autres croient l’avoir trouvé.
Puis on saura qu’il n’est pas de chemin.
Astres et fleurs, vos solitudes !
Laisse les gens
Laisse leurs malheurs et leur fêtes,
Passe à l’écart.
Ferme le livre,
Regarde le ciel et la terre.
Donne aux pauvres, pardonne à tous.
Ne nuis pas, cache ton sourire.
Alors ? L’auberge ou le jardin ?
Un oiseau passe. Il est passé,
Perdu dans un azur torride.
La nostalgie dans l’ombre fraîche.
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