• Mois : janvier/octobre
    Saison : automne
    Délai  : 10
    Valeur : positive
    Vision, vérité, célébrité, illumination, coeur, tête

    Amour :
    C’est la carte du bonheur ! Sentiments profonds, sincères, exprimés et partagés. S’il s’agit d’une nouvelle rencontre, elle s’annonce sous son meilleur jour.

    Argent :
    Placements fructueux, aisance matérielle.

    Travail :
    Politique et arts. La personne est reconnue à sa juste valeur, elle inspire respect et confiance. Un poste élevé avec d’importantes responsabilités va lui être confié. Consécration et célébrité pour les artistes.

    Spirituel  :
    Évolution avancée, grande sagesse, dons de voyance, rêves apportant des messages.

    Associations  :
    - avec le 2 Isolement : les doutes et les craintes sont balayés
    - avec le 3 Delta : réalisation des plus hautes aspirations
    - avec le 8 Nadir : problèmes résolus
    - avec le 10 Réussite : notoriété
    - avec le 12 Sceau : contrat lucratif
    - avec le 24 Richesse : importante rentrée d’argent, aisance financière
    - avec le 26 Épreuve : issue favorable malgré les problèmes
    - avec le 27 Doute : les doutes et les craintes sont balayés
    - avec le 28 Protection : appuis importants dans le travail
    - avec le 38 Arme : procès gagné, conflit en résolution
    - avec le 40 Malheur : rémission, guérison
    - avec le 44 Foudre : idée géniale, révélation, illumination
    - avec le 45 Temps : longue période de faste
    - avec le 47 Éternité : célébrité
    - avec le 49 Adversaire : solution très rapide aux problèmes
    - avec le 53 Méditation : il serait bon et enrichissant de méditer
    - avec le 54 Mort : bouleversement positif
    - avec le 55 Fusion : mariage, association, union parfaits.


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  • Mois : février/novembre
    Saison : automne
    Délai  : 11
    Valeur : négative
    Querelle, lutte, séparation, crime, langue, bouche, pénis

    Amour :
    Querelles incessantes dans le couple, rapports de force, le couple se déchire, la tension est à son maximum, on est au bord de la rupture. Seule une séparation ou un divorce est envisageable.

    Argent :
    Situation chaotique, impayés, contentieux, huissiers, prêts non remboursés.

    Travail :
    Professions juridiques et carrières militaires. Conflits avec la hiérarchie qui empêchent toute évolution de carrière.

    Spirituel  :
    Athéisme. Tensions intérieures qui ne facilitent pas la quête intérieure.

    Associations  :
    - avec le 2 Isolement : graves problèmes avec l’entourage, on se sent rejeté
    - avec le 3 Delta : procès gagné, conflit résolu
    - avec le 4 Mensonge : attention, une personne ment effrontément
    - avec le 6 Racine : conflits familiaux
    - avec le 8 Nadir : problèmes avec la justice
    - avec le 10 Réussite : on parvient à ses fins mais pas pour longtemps
    - avec le 11 Tentation : sexualité débridée
    - avec le 12 Sceau : rupture de contrat, licenciement
    - avec le 13 Pénitence : condamnation en justice
    - avec le 14 Homme : conflit avec un homme
    - avec le 15 Amour : divorce, séparation
    - avec le 22 Choix : bien réfléchir avant d’agir
    - avec le 23 Paix : les conflits s’apaisent
    - avec le 25 Femme : conflits avec une femme
    - avec le 26 Épreuve : rupture de contrat, licenciement
    - avec le 32 Illusion : inutile de chercher des conflits là où ils n’existent pas
    - avec le 33 Naissance : avortement, fausse couche
    - avec le 39 Message : mauvaises nouvelles administratives
    - avec le 40 Malheur : décès, crime
    - avec le 41 Équité : procès, condamnation
    - avec le 44 Foudre : tendance suicidaire, crise cardiaque
    - avec le 46 Sacrifice : suicide
    - avec le 49 Adversaire : travaux occultes
    - avec le 50 Papyrus : rupture de contrat, licenciement
    - avec le 54 Mort : pensées morbides, psychopathie, crime
    - avec le 55 Fusion : divorce
    - avec le 56 Frère : rupture d’une amitié


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  • Mois : décembre/mars
    Saison : hiver, printemps
    Délai  : 11
    Valeur : positive/négative
    Lettres, discussion, écoute, intelligence, poumons, respiration

    Amour :
    Confiance réciproque, bonne entente et communication dans le couple. Échange de lettres ou d’emails. Rencontre dans le cadre professionnel.

    Argent :
    Rentrée d’argent, les finances sont bonnes.

    Travail :
    Professions de la communication. La personne joue un rôle de médiateur. Attente d’une mutation, d’une augmentation ou d’un emploi dont l’issue sera déterminée par les cartes d’accompagnement.

    Spirituel  :
    Dons de clairvoyance, prémonition, messages par les rêves.

    Associations  :
    - avec le 1 Alpha : nouvelle rencontre amicale
    - avec le 2 Isolement : les nouvelles attendues n’arrivent pas ou avec beaucoup de retard.
    - avec le 3 Delta : forte intuition, prémonition
    - avec le 5 Eau : nouvelles en provenance de l’étranger
    - avec le 8 Nadir : mauvaises nouvelles, la réponse attendue ne viendra pas
    - avec le 10 Réussite : bonnes nouvelles concernant le travail
    - avec le 11 Tentation : courrier ou appel téléphonique d’un amant ou d’une maîtresse
    - avec le 12 Sceau : nouvelles concernant un contrat
    - avec le 26 Épreuve : la communication passe mal, incompréhension
    - avec le 28 Protection : quelqu’un aide ou défend le consultant
    - avec le 33 Naissance : annonce d’une naissance
    - avec le 35 Nécessité : liens rompus
    - avec le 36 Voyage : courrier en provenance de l’étranger
    - avec le 38 Arme : mauvaises nouvelles, nouvelles ayant un lien avec la justice
    - avec le 40 Malheur : annonce de la maladie ou du décès d’un proche
    - avec le 45 Temps : les nouvelles attendues mettront beaucoup de temps à arriver, patience !
    - avec le 50 Papyrus : don pour l’écriture
    - avec le 54 Mort : annonce d’un décès
    - avec le 55 Fusion : annonce d’un mariage, d’une union
    - avec le 56 Frère : nouvelles d’une personne chère


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    La COMETA est une association composée de spécialistes des sciences physiques, des sciences de la vie, des sciences humaines, ainsi que d'officiers supérieurs de l'armée et d'ingénieurs. En juillet 1999 le COMETA publie un rapport très complet sur le phénomène ovni qui fut transmis au président de la république ainsi qu'au premier ministre. Le rapport de 90 pages sera publié ensuite par le magazine VSD à destination du grand public. Le rapport, qualifié par VSD de "rapport confidentiel remis au Présent de la République et au Premier Ministre", émane essentiellement des sphères militaires. Il est d'ailleurs possible que ce texte ne constitue qu'une partie d'un rapport plus étayé, et que ce serait ce rapport-là qui ait été déposé sur le bureau du Premier Ministre et du Président de la République. Un rapport qui contiendrait assez d'éléments pour les convaincre de la réalité matérielle des ovnis et de la très forte présomption de leur origine extraterrestre.

     

    D'après le rapport " COMETA ", l'hypothèse d'une origine extraterrestre ne peut plus être écartée. Par ce rapport un premier pas en France concernant la vérité sur les OVNI vient d'être franchi.

    Dans sa conclusion, le COMETA affirme que la réalité physique des OVNIS, sous le contrôle d'êtres intelligents, est "quasi-certaine." Seule une hypothèse tient compte des données disponibles: l'hypothèse des visiteurs extraterrestres. Cette hypothèse est naturellement improuvée, mais a des conséquences de grande envergure. Les buts de ces visiteurs allégués demeurent inconnus mais doivent être le sujet de nos préoccupations.

    La préface du rapport est signée par le Général Bernard Norlain de l'Armée de l'Air, ancien directeur de l'IHEDN, et il commence par un préambule par André Lebeau, ancien président du centre national pour les études de l'espace , le CNES, l'équivalent français de la NASA. Le groupe lui-même, auteur collectif du rapport, est une association d'experts, dont beaucoup sont ou ont été des auditeurs de l'IHEDN, et ils sont de plus présidés par le Général Denis Letty de l'Armée de l'Air, l'ancien auditeur à l'IHEDN. Le sigle "COMETA" se veut signifier "COMité pour des ETudes Approfondies."

    Une liste non-exhaustive de ses membres est donnée au début, elle inclut: Le Général Bruno Lemoine, de l'Armée de l'Air (FA de l'IHEDN), L'Amiral Marc Merlo, (FA de l'IHEDN), Michel Algrin, Docteur en Sciences Politiques, Avocat à la Cour (FA de l'IHEDN), Le Général Pierre Bescond, ingénieur en armements (FA de l'IHEDN), Denis Blancher, Chef de la Police Nationale au Ministère de l'Intérieur, Christian Marchal, ingénieur en Chef au Corps des Mines et Directeur de Recherche à l'Office National de la Recherche Aéronautique (ONERA), le Général Alain Orszag, Ph.D. en physique, ingénieur en armements.

    Le comité exprime également sa gratitude aux contribuants extérieurs comprenant Jean-Jacques Vélasco, dirigeant le SEPRA du CNES, François Louange, président de Fleximage, spécialiste en analyse de photo, et Général Joseph Domange, de l'Armée de l'Air, délégué général de l'association des auditeurs à IHEDN.

    Le Rapport COMETA

      

     

    Le Général Letty, en tant que président de COMETA, met en exergue le principal thème du rapport, qui est que l'accumulation des observations bien documentées nous contraint maintenant à considérer toutes les hypothèses quant à l'origine des OVNIS, particulièrement les hypothèses extraterrestres.

    Introduction

    En 1976, un comité de l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN), préside' par le général Blanchard de la Gendarmerie nationale, a ouvert le dossier des objets volants non identifiés. L'objectif : faire des propositions pour organiser la recherche et la collecte des données sur ces phénomènes. Le but a été atteint, car les recommandations de ce comité ont été suivies lors de la création du Groupe d'étude des phénomènes aérospatiaux non identifiés (GEPAN), précurseur de l'actuel Service d'expertise des phénomènes de rentrée atmosphérique (SEPRA), organisme du Centre national d'études spatiales (CNES), en charge de ce dossier. Il nous a semblé utile, 20 ans après, de refaire le point des connaissances sur ces observations, qui intéressent de plus en plus un large public souvent convaincu de l'origine extraterrestre des OVNI.

     

    Il n'est que de voir le nombre de films ou d'émissions de télévision sur le sujet. Par commodité de langage, nous utiliserons généralement le terme OVNI (Objet volant non identifié), au lieu du terme plus scientifique de PAN (Phénomène aérospatial non identifié).


    A n'en pas douter, le phénomène demeure et le nombre d'observations, totalement inexpliquées malgré l'abondance et la qualité de leurs données, s'accroît partout dans le monde. Au sol, certaines observations, comme celle de Trans-en-Provence, en 1981, ont fait l'objet d'études détaillées prouvant que quelque chose s'était bien posé au sol et y avait stationné. Des pilotes civils et militaires ont apporté des témoignages oculaires saisissants, souvent corroborés par des enregistrements radar, comme cela a été le cas récemment en France. Face 'a l'absence de preuves irréfutables sur l'origine de ces phénomènes, la nécessité de comprendre demeure.Nous consacrerons la première partie de ce rapport à quelques cas français et étrangersparticulièrement remarquables.


    Dans la deuxième partie, après avoir rappelé l'organisation actuelle de la recherche sur ces phénomènes, en France et à l'étranger, nous ferons le point sur les travaux conduits par des scientifiques du monde entier qui se sont intéressés aux OVNI et proposent, nous le verrons, des explications partielles faisant appel aux lois connues de la physique.


    Certaines d'entre elles (systèmes de propulsion, armes non létales, etc.) pourraient conduire à des réalisations à court, moyen et long terme. Nous passerons en revue les principales explications globales proposées, en nous
    attachant à celles qui sont en accord avec les données actuelles de la science, qui vont des engins secrets aux manifestations extraterrestres. Le phénomène OVNI concerne la défense au sens large et appelle un certain nombre de mesures que nous examinerons dans une dernière partie :


    - une information suffisante des pilotes civils et militaires pour leur enseigner une
    conduite adaptée face à ces phénomènes et plus généralement une information du public
    et des décideurs,
    - le développement des actions du Sepra et la promotion d'actions scientifiques complémentaires de veille, voire de recherche,
    - une réflexion sur les conséquences stratégiques, politiques et religieuses qu'entraînerait une éventuelle confirmation de l'hypothèse extraterrestre, à laquelle il convient dès maintenant de retirer sa connotation bizarre.


    Première partie. Faits et témoignages


    Il nous paraît intéressant, avant d'aller plus avant, de présenter quelques faits et témoignages justifiant à eux seuls l'intérêt de l'étude approfondie que nous allons développer par la suite:


    - trois témoignages de pilotes civils et militaires français confrontés en vol à des OVNI, cinq cas aéronautiques majeurs dans le monde,


    - trois cas d'observation à partir du sol, quatre cas de rencontre rapprochée en France.
    Ces quelques exemples font partie des centaines de cas remarquables, c'est-à-dire crédibles et bien documentés, observés ces dernières décennies à travers le monde.

    Aucun de ces cas n'a été élucidé alors que la plupart du temps les enquêtes permettent de déterminer l'origine des phénomènes observés par les témoins ; nous en donnons deux exemples significatifs.


    CHAPITRE 1 Témoignages de pilotes français


    Trois pilotes français confrontés, en vol à des OVNI sont venus témoigner devant le comité. Leurs témoignages sont d'autant plus intéressants qu'appartenant au monde de l'aéronautique, ils savent apprécier mieux que d'autres les phénomènes aériens.


    1.1 M. Giraud, pilote de Mirage IV (7 mars 1977)


    Le déroulement de cet incident a été reconstitué à partir des échanges radiophoniques entre le pilote et le contrôleur qui, selon la procédure en vigueur dans tous les centres de contrôle, sont systématiquement enregistrés et conservés pendant un certain temps. L'incident s'est produit le 7 mars 1977 vers 21 h locales, dans le travers de Dijon, alors que le Mirage IV est de retour, pilote automatique branché, vers Luxeuil après une mission de nuit. A l'altitude de 9 600 m, évoluant à la vitesse de "Mach 0,9", les conditions de vol sont très bonnes. Le pilote (P), Hervé Giraud, et son navigateur (N) observent à "3 heures" (code horaire) de leur avion une lueur très brillante, à la même altitude, venant à cap collision vers eux et se rapprochant très vite. Nous la désignerons "assaillant" (Al) dans la suite de l'exposé. P interroge la station radar militaire de Contrexéville, qui les contrôle, pour demander s'ils ont un contact radar sur l'avion venant vers eux. En effet, P et N pensent que c'est un intercepteur de défense aérienne qui, comme cela se pratique couramment, cherche à intercepter leur avion pour ensuite l'identifier au moyen de son phare d'identification.

    Le contrôleur radar (C), qui n'a aucun contact radar correspondant sur son scope, répond par la négative et demande aux pilotes de vérifier leur oxygène. Cette demande de la part du contrôleur est une procédure de secours classique ; elle montre bien que celui-ci est si surpris par la question de l'équipage qu'il pense à un ennui d'oxygène susceptible de générer une "hallucination".


    "L'assaillant Al" maintenant son cap vers le Mirage IV, P entame un virage à droite vers AI, virage qu'il est obligé de serrer de plus en plus (3 à 4 g) pour essayer de garder le contact visuel sur AI et l'empêcher de se placer secteur arrière. Malgré cette manoeuvre, AI s'installe derrière le Mirage IV à une distance estimée de 1 500 m ; à ce moment P renverse son virage pour retrouver un contact visuel sur Al, il voit la lueur s'éloigner très rapidement à " 1 1 heures" ; il reprend '. le cap sur Luxeuil. Mais 45 secondes après sa reprise de cap vers Luxeuil, se sentant "observé", selon ses propres termes, P dit à N, tu vas voir, cela va revenir. Et effectivement, une lueur identique, que nous appellerons A2, apparaît à "3 heures".


    P engage alors un virage très serré (6,5 g) pour dégager son appareil de ce qu'il considère désormais comme une menace réelle. La lueur suit l'évolution du Mirage IV pour se placer secteur arrière a une distance estimée de 2 000 m ; P renverse, comme précédemment, et voit à nouveau la lueur disparaître dans les mêmes conditions. C n'a toujours pas de contact radar sur 1"'assaillant A2". P et N poursuivent leur vol et rejoignent normalement la base de Luxeuil.

     

    Voilà pour les faits. Deux points méritent d'être soulignés :

     

    - seul un avion de combat aurait pu avoir un comportement comparable à celui de Al et A2 (vitesse, manoeuvrabilité). Dans ce cas, C aurait eu un contact radar sur cet avion, surtout à cette altitude, contact qu'il aurait d'autant mieux visualisé qu'il n'y avait aucun autre trafic aux alentours du Mirage IV,


    - compte tenu des évolutions apparentes de Al et A2, qu'ils soient un même engin ou non, leur vitesse ne pouvait être que supersonique, ce qui, dans le cas d'avions de combat, se serait traduit au sol par un bang sonore très important du fait du phénomène de focalisation de l'onde de choc généré par le virage. Cela aurait été d'autant plus remarqué dans les environs qu'il faisait nuit. Or, aucun bruit n'a été perçu dans la région.


    1.2 Témoignage d'un pilote de chasse (3 mars 1976)


    Ce pilote (P) ayant souhaité garder l'anonymat, les lignes qui suivent sont extraites de la déposition écrite qu'il a bien voulu nous adresser (par la suite, il a fait connaître son nom ; il s'agit du colonel Claude Bosc). Le 3 mars 1976, P, alors élève pilote à l'Ecole d'aviation de chasse de Tours, effectue un vol de nuit en solo sur un avion d'entraînement T-33. La mission consiste en une navigation à l'altitude de 6 000 m, selon un itinéraire Rennes-Nantes-Poitiers, suivi d'un atterrissage à Tours. Plusieurs avions suivent le même itinéraire à 5 minutes d'intervalle. La nuit est noire mais sans nuages, les villes se détachent très nettement, au niveau de vol considéré ; la visibilité est supérieure à 1 00 km. Alors qu'il est en vol stabilisé à l'altitude de 6 000 m, à une vitesse de 460 km/h, P aperçoit droit devant et très éloigné (en limite de détection des lumières au sol) ce qu'il pense erre, dans un premier temps, le départ d'une fusée de signalisation de couleur verte.


    En 1 à 2 secondes, cette fusée dépasse l'altitude de son avion de 1 500 ni et semble se stabiliser dans l'espace avant de redescendre dans sa direction. Elle s'approche à une vitesse vertigineuse à cap collision avec l'avion et emplit toute la glace frontale ducockpit. Pensant l'impact inévitable, P lâche le manche et croise les bras devant sonvisage dans un geste de protection réflexe. L'avion est entièrement enveloppé d'une lumière verte très vive et phosphorescente. P perçoit une sphère (S) qui évite son avion au tout dernier moment et passe sur l'aile droite en la frôlant, le tout en une fraction de seconde. P garde de cet incident le souvenir suivant:


    - S n'est pas très volumineuse (1 à 2 m de diamètre),
    - S est prolongée d'une queue, comparable à celle d'une comète, également de couleur
    vert fluorescent,

    - le centre de S est constitué d'une lumière blanche très vive (type feu de magnésium),
    - au total, l'observation a duré moins de 5 secondes.


    P, qui a été très choqué par ce phénomène, informe le contrôleur radar assurant au sol le contrôle de la mission ; celui-ci da rien détecté sur son scope radar. Au retour, deux autres pilotes, qui ont suivi le même itinéraire que P, déclareront avoir vu le phénomène, mais de loin.


    1.3 Vol Air France AF 3532 (28 janvier 1994)

    Jean-Charles Duboc (P), commandant de bord du vol Air France AF 3532, assurant la liaison Nice-Londres le 28 janvier 1994, est assisté de Valérie Chauffour, copilote (CP). A 13 h 14, alors qu'ils sont en vol de croisière à l'altitude de 1 1 900 m, aux environs de Coulommiers en Seine-et-Marne, par d'excellentes conditions météorologiques, le chef steward, alors présent dans le poste de pilotage, signale un phénomène lui paraissant être un ballon météorologique. Son observation est aussitôt confirmée par le copilote. P, qui le voit à son tour, pense tout d'abord qu'il s'agit d'un avion en virage à 45' d'inclinaison. Très rapidement cependant, tous les trois s'accordent pour constater que ce qu'ils voient ne ressemble à rien de ce qu'ils connaissent. Excellente visibilité et la présence d'altocumulus permettent à P d'estimer que le phénomène est à l'altitude de 10
    500 m et à une distance d'environ 50 km. Compte tenu de son diamètre apparent, ils en déduisent que l'engin est de grande taille. Ils sont frappés par les changements de forme de l'engin qui leur apparait tout d'abord sous l'aspect d'une cloche de couleur brune, avant de se transformer en lentille de couleur brun-marron, puis de disparaître sur la gauche de l'appareil d'une façon quasi instantanée, comme s'il était devenu subitement invisible. P rend compte au centre de contrôle de la navigation aérienne de Reims qui n'a aucune information sur une quelconque présence de mobile aérien dans le voisinage.
    Cependant, en application de la procédure existante, Reims informe le Centre d'opérations de la défense aérienne (CODA) de Taverny de l'observation faite par l'équipage et demande à P d'appliquer dès l'atterrissage la procédure "Airmiss".
    Le CODA a effectivement enregistré au même moment une piste radar initiée par le centre de contrôle de Cinq-Mars-la-Pile correspondant en lieu et en heure au phénomène observé. Cette piste radar, qui a été enregistrée pendant 50 secondes, croise
    bien la trajectoire du vol AF 3532 et ne correspond à aucun plan de vol déposé. Il faut noter que le phénomène disparaît au même instant à la vue de l'équipage et des scopes radar. Les investigations menées par le CODA permettent à la fois d'exclure l'hypothèse du ballon météorologique et de connaître la distance précise de croisement des deux trajectoires et par conséquence de ramener à 250 m de long la taille approximative de l'engin. Il est à noter que le Centre régional de la navigation aérienne (CRNA) Nord, qui traite 3 000 mouvements par jour, n'a instruit que trois cas, dont celui du vol AF 3532, dans les sept dernières années.


    CHAPITRE 2 Des cas aéronautiques dans le monde

     

    Il convient de préciser que sont considérés comme cas aéronautiques ceux qui ont été observés a partir d'aéronefs. Ce chapitre décrit cinq cas significatifs survenus dans différentes parties du monde et qui ont fait l'objet d'une enquête de la part des autorités des pays concernés. Dans quatre cas les objets ont été détectés à la fois visuellement et par radar. Dans le cinquième ils ont été observés par de nombreux témoins indépendants.


    2.1 Lakenheath (Royaume-Uni) (13-14 août 1956)


    Les bases militaires communes à l'USAF - U.S. Air Force - et a la RAF de Lakenheath et Bentwaters sont situées, la première à quelque 30 km au nord-est de Cambridge, la seconde près de la côte à l'est de cette ville. Les objets aériens inconnus, suivis par leurs radars dans la nuit du 13 au 14 août 1956, ont été jugés "non identifiés ' par le rapport publié en 1969 par la commission Condon chargée d'évaluer les travaux sur les OVNI de l'armée de l'Air américaine (c£ chapitre 9). Le magazine Astronautics and Aeronautics a publié en septembre 1971 une étude du cas par Thayer, l'expert radar de la commission Condon, qui s'est appuyé en partie 'rude présentée en 1969 par le professeur Mac Donald, physicien de l'atmosphère. Pour mémoire, signalons qu'à plusieurs reprises, et notamment en 1976, Philippe Klass, rédacteur de la revue Aviation Week and Space Technology, a tenté de critiquer ces travaux et de réduire le cas à une série d'événements ordinaires (météorites, anomalies de propagation radar, etc.). Les incidents ont débuté a la base de Bentwaters, précédés, entre 21 et 22 h, par des observations insolites du radar de contrôle d'approche, que nous ne détaillerons pas. Ils se sont déroulés comme suit:


    - A 22 h 55, le radar détecte un objet non identifié se déplaçant d'est en ouest en passant au-dessus de la base, toujours presque face au vent a la vitesse apparente de 2 000 a 4 000 miles par heure (mph), soit 3 200 à 6 400 km/h. Aucun bang sonique n'est mentionné. Le personnel de la tour de contrôle de Bentwaters dit alors avoir vu une lumière brillante survolant le terrain d'est en ouest "à une vitesse formidable', à environ 1 200 m de hauteur. Au même moment, le pilote d'un avion de transport militaire, survolant Bentwaters à 1 200 m d'altitude, déclare qu'une lumière brillante est passée sous son avion en fonçant d'est en ouest "à une vitesse formidable' Les deux observations visuelles confortent la détection radar.

    - L'opérateur radar de Bentwaters signale ces observations concordantes, radar et visuelles, au chef de quart du centre de contrôle radar de trafic de Lakenheath, un sousofficier américain à qui nous devons un compte rendu assez détaillé de ces observations et de celles qui suivent. Le compte rendu, adressé en 1968 à la commission Condon par le militaire alors en retraite, est cohérent, et ne contredit pas, sauf en quelques points mineurs, les documents du dossier Blue Book de l'USAF ; parmi eux, le télex réglementaire, envoyé à l'équipe Blue Book le jour de l'incident par Lakenheath, et le rapport adressé deux semaines plus tard à cette même équipe par le capitaine américain Holt, officier de renseignement à Bentwaters.


    - Le chef de quart de la base de Lakenheath alerte ses opérateurs radar. L'un d'entre eux détecte un objet stationnaire à environ 40 km au sud-ouest de la base, presque dans l'axe de la trajectoire de l'objet supersonique vu a 22 h 55. Le chef de quart appelle le radar d'approche de Lakenheath, qui confirme l'observation. Les radaristes du centre de contrôle du trafic aérien voient soudain l'objet passer immédiatement de l'immobilité à une vitesse de 600 à 950 km/h. Le chef de quart prévient le commandement de la base. L'objet change plusieurs fois de direction, décrivant des segments de droite, variant de 13 à 30 km, séparés par des arrêts brusques de 3 à 6 minutes ; la vitesse passe toujours sans transition d'une valeur nulle à une valeur de quelque 950 km/h.


    Des observations visuelles sont faites du sol et confirment la vitesse importante et les accélérations stupéfiantes. Le télex réglementaire envoyé par Lakenheath conclut : "Le fait que des accélérations rapides et des arrêts brusques de l'objet aient été détectés par radar et par la vue à partir du sol donne au rapport une crédibilité certaine. On ne croit pas que ces observations puissent avoir une quelconque origine météorologique ou astronomique. '


    - Au bout de 30 à 45 minutes, la RAF envoie un chasseur de nuit, un Venom biplace, à la poursuite de l'objet. Le centre de contrôle radar du trafic aérien de Lakenheath le guide en direction de l'objet, à 10 km à l'est du centre. Le pilote acquiert la cible
    visuellement et au radar, puis la perd. Le centre le dirige alors à 16 km à l'est de Lakenheath ; le pilote acquiert à nouveau une cible et dit "Mes mitrailleuses sont braquées sur lui" Peu de temps après, il perd une fois encore sa cible ; mais celle-ci a été suivie par les opérateurs radar du centre ; ils informent le pilote que l'objet a fait un mouvement rapide pour se placer derrière lui, et le suit à courte distance. Le pilote confirme. Observé par les radaristes, le pilote tente pendant environ 1 0 minutes toutes les manoeuvres pour se placer à nouveau derrière l'objet (montées en chandelle, piqués, virages continus), mais il n'y parvient pas : l'OVNI le Suit, à distance constante selon les radars au sol. Enfin, à court de carburant, il retourne à sa base, demandant qu'on lui dise si l'objet persiste à le suivre. UOVNI le suit, en effet, sur une courte distance, puis s'immobilise. Les radaristes verront ensuite l'objet effectuer quelques courts déplacements, puis partir en direction du nord à quelque 950 km/h et disparaître à 3 h 30 hors de la portée des radars. - Un Venom envoyé en remplacement du premier a dû rentrer rapidement à sa base par suite d'ennuis mécaniques, avant d'avoir pu établir un contact avec l'objet.


    Thayer concluait ainsi son article dans la revue Astronautics and aeronautics : "Si l'on considère la haute crédibilité de l'information et la cohérence et la continuité des comptes rendus, ainsi que leur haut degré " d'étrangeté ", ce cas d'OVNI est certainement un des plus troublants connus à ce jour. '


    2.2 L'avion RB-47 aux Etats-Unis (17 juillet 1957)

    Ce cas, qui figure dans le rapport Condon comme "non identifié', a été très cité et étudié depuis 40 ans. Le physicien James Mac Donald a publié les résultats de son enquête en 1971 dans la revue Astronautics and aeronautics. Philippe Klass, le journaliste précité, s'est alors efforcé de donner, en 1976, une interprétation banale des faits, fort contestable dès l'abord. Cette interprétation a été réfutée pour l'essentiel fin 1997, au terme d'une enquête approfondie, contenue dans un mémoire du chercheur en techniques aérospatiales Brad Sparks.


    Nous résumons ici les séquences importantes du cas, qui montrent un objet volant lumineux non identifié détecté de nuit, non seulement à la vue et au radar, mais aussi par des émissions de micro-ondes pulsées provenant de sa direction : Le RB-47 était un bombardier dont la soute à bombes avait été aménagée pour recevoir trois officiers disposant chacun de moyens permettant de détecter les émissions des radars au sol, et de préciser leur direction en azimut, mais ni leur distance ni la nature
    des signaux. Dans la zone du centre-sud des Etats-Unis, où l'avion effectuait ce jour-là un vol d'entraînement, de nombreuses stations radar émettaient des signaux dont les fréquences étaient voisines de 3 000 MHz et les impulsions d'une durée de 1 microseconde se succédant toutes les 600 micro-secondes. Ces radars balayaient l'horizon quatre fois par minute.


    Trois autres officiers (pilote, copilote, navigateur) se trouvaient dans le cockpit et, de ce fait, eux, pouvaient voir à l'extérieur de l'avion. Les six officiers ont été interrogés par Mac Donald en 1969. Ils ont relaté que :


    - Le premier incident se produisit, probablement vers 9 h 30 TU (3 h 30 en temps local), au-dessus du Mississipi, alors que l'avion, remontant du golfe du Mexique vers le nord, abordait la côte un peu à l'est du delta du Mississipi, en volant à Mach 0,75. Le capitaine Mac Clure détecta sur son écran un spot correspondant à une source de microondes pulsées située à l'arrière et à droite du RB-47 (en direction "5 heures"), qui dépassa rapidement l'avion et tourna autour de lui pour repartir sur sa gauche dans l'autre sens (direction comprise entre "6 et 9 heures"). La source était donc aéroportée et supersonique. Mac Clure nota les caractéristiques du signal : c'étaient celles des radars au sol précités, à l'exception de la durée des impulsions, de valeur 2 microsecondes. Il ne signala pas tout de suite cet incident, pensant qu'il s'agissait peut-être d'un défaut de l'électronique. Comme l'a écrit Klass, il n'existait pas à l'époque, ni aux Etats-Unis ni en URSS, d'avion supersonique assez grand pour transporter un radar dont le signal possédait les caractéristiques observées.

    - L'incident suivant se produisit à 10 h 10 TU, en Louisiane, lorsque le commandant Chase, pilote, et le capitaine Mac Coyd, copilote, virent une lumière intense, d'un blanc bleuté, se diriger vers l'avion dans la direction " 11 heures", puis bondir de leur gauche à leur droite et disparaître alors qu'elle était dans la direction "2 heures". Klass a montré que cet objet était peuterre un météorite dont la trajectoire provoquait une illusion d'optique, mais, sur le moment, Chase et Mac Coyd se demandèrent s'il ne s'agissait pas d'un OVNI. Mac Clure, en les entendant, se souvint de sa détection précédente, et rechercha un signal de même nature.


    - Il trouva ce signal à 10 h 30 TU, identique au précédent, et, par coïncidence peut-être, en provenance de la direction "2 heures". Ce signal fut confirmé par le capitaine Provenzano, dont le détecteur était lui aussi capable d'opérer autour des 3 000 MHz. Il ne pouvait s'agir du signal d'un radar fixe, car sa direction "2 heures" restait invariable alors que l'avion poursuivait sa route depuis plusieurs minutes vers l'ouest. L'avion pénétra au Texas, puis vint à portée du radar "UtaH', situé près de Dallas. L'équipage rendit compte 'a Utah, qui détecta à la fois l'avion et un objet gardant une distance constante de 18 km par rapport à lui.

    - A 10 h 39, toujours au Texas, le commandant Chase aperçut une lumière rouge de grande dimension qu'il estima évoluer à 1 500 m plus bas que l'avion, sensiblement dans la direction "2 heures". L'avion volait à l'altitude de 10 500 m et le temps était parfaitement clair. Bien que le commandant ne puisse pas déterminer la forme ni la taille de l'objet, il eut l'impression nette que la lumière émanait du haut de l'objet.

    - A 1 0 h 40, il reçut l'autorisation de poursuivre cet objet et prévint Utah. Il ralentit, puis accéléra; Utah l'informa que l'objet accompagnait ses mouvements tout en se maintenant à une distance constante de 18 km.

    - A 10 h 42, Chase accéléra et vit l'objet rouge virer à droite en direction de Dallas ; ceci fut confirmé par Mac Clure.


    - Vers 10 h 50, un peu à l'ouest de Dallas, l'objet s'arrêta, et disparut simultanément de la vue des radars (Utah et le radar de bord qui venait de détecter l'objet lorsque le RB- 47 s'en était rapproché) et de l'écran de Mac Clure (la disparition de l'objet sur l'écran du radar est moins étonnante de nos jours ; elle évoque les techniques de furtivité active actuellement en développement, voire en service). L'avion vira alors à gauche. Mac Clure récupéra un signal qui était peut-être celui de Utah. Le contact visuel fut retrouvé, ainsi que le contact radar.


    - A 10 h 52, Chase vit l'objet tomber à environ 4 500 m. Il fit effectuer au RB-47 un piqué de 10 500 m à 6 000 m. L'objet disparut alors simultanément de sa vue, du radar Utah, et de l'écran de Mac Clure.


    - A 10 h 57, toujours près de Dallas, l'objet réapparut sur l'écran de Mac Clure, et Utah indiqua qu'il avait fait un rapport "CIRVIS" (Communications Instructions for Reporting Vital Intelligence Sightings), rapport radio urgent et secret, destiné au commandement de la Défense aérienne, obligatoire en cas d'observation d'objet aérien non identifié par l'armée de l'Air. A 10 h 58, le pilote retrouva un contact visuel à "2 heures". Quelques minutes plus tard, voyant ses réserves de carburant baisser, il décida de rentrer et mit le cap sensiblement au nord, vers Oklahoma City. L'objet se plaça alors derrière l'avion, à 18 km de distance comme le précisa Utah, qui tenta d'envoyer des avions de chasse à la poursuite de l'inconnu. Celui-ci, volant plus bas que le RB-47 et derrière lui, ne pouvait être vu du cockpit, mais il fut détecté sur l'écran de Mac Clure jusqu'à la hauteur d'Oklahoma City, bien au-delà de la portée du radar Utah. Il disparut alors soudainement de l'écran à 11 h 40.


    2.3 Téhéran (18 au 19 septembre 1976)


    Cet incident eut lieu dans la nuit du 18 au 19 septembre 1976. Différents journaux du monde entier le relatèrent plus ou moins fidèlement, par exemple France-Soir dans le numéro daté du 21 septembre. Un citoyen américain engagea des démarches laborieuses auprès des autorités américaines pour en obtenir un compte rendu, en invoquant la loi sur la liberté de l'information. Il l'obtint finalement de la Defence Intelligence Agency (DIA). D'autres documents américains ont depuis lors été obtenus.


    Des interviews de généraux et du contrôleur aérien iraniens, impliqués dans cette affaire, permettent de conforter, et un peu de compléter, par la mention des noms propres notamment, le rapport de la DIA. La lecture de l'ensemble conduit au résumé suivant:


    - Vers 1 1 h du soir, le 18 septembre, la tour de contrôle de l'aéroport de Téhéran reçoit plusieurs appels signalant un objet lumineux étrange immobile dans le ciel au-dessus du quartier résidentiel de Shemiran, dans la partie nord de la capitale. Le responsable de l'équipe de nuit, Hossain Perouzi, sort pour observer l'objet à la jumelle. Il a témoigné avoir vu un rectangle, correspondant probablement à un objet cylindrique, aux extrémités duquel pulsent des lumières de couleur blanc-bleu. Au milieu de l'objet, une petite lumière rouge décrit un cercle. Perouzi rend compte de cette étrange observation au commandement de l'armée de l'Air impériale, qui alerte le général Youssefi, numéro trois de cette armée. Celui-ci sort sur son balcon et voit un objet analogue à une étoile, mais beaucoup plus grand et plus brillant ; il ordonne l'envoi d'un avion à réaction Phantom F-4 dont il dirige la mission par l'intermédiaire de Perouzi.


    - Lorsque le F-4 arrive à 45 km de l'objet, ses instruments de vol et tous ses moyens de communication (radio et interphone) cessent brusquement de fonctionner. Le pilote arrête l'interception et se dirige vers sa base. L'équipage récupère alors l'usage de ses instruments et de ses communications.


    - Un second F-4 est envoyé par le général Youssefi. L'écho de l'OVNI sur son écran est semblable à celui d'un Boeing 707. Le F-4 S'approche de l'OVNI à une vitesse relative de 280 km/h. Lorsqu'il parvient à 45 km de celui-ci, l'OVNI accélère et se tient à une distance constante de 45 km du F4. Léquipage ne peut discerner visuellement la taille de l'objet, car il brille intensément. Son éclat provient de lumieres disposées en rectangle, passant rapidement du bleu au vert, au rouge et à l'orange.


    - Soudain, un objet brillant, de diamètre apparent moitié ou tiers de celui de la Lune, sort de l'OVNI et se dirige rapidement vers le F-4. Le pilote tente de tirer un missile Sidewinder sur l'objet, mais à cet instant même son tableau de commande de tir et ses moyens de communication (radio et interphone) deviennent inopérants. Il effectue promptement un virage et un piqué, mais l'objet change de direction et poursuit l'avion à une distance d'environ 6 km. Finalement, l'objet passe à l'intérieur du virage du F-4 et repart pour réintégrer l'OVNI dont il était sorti.


    - Peu après, un objet sort à nouveau de l'OVNI et se dirige rapidement vers le sol, à la verticale. L'équipage du F-4 s'attend à le voir exploser, mais l'objet semble se poser doucement et répand une très vive lumière sur une aire de 2 à 3 km de diamètre. L'équipage, momentanément ébloui, orbite pendant le temps nécessaire pour récupérer sa vision de nuit avant de se poser sur l'aérodrome de Téhéran. Il note la perte de ses communications (radio et interphone) chaque fois que leur avion traverse une certaine zone. Il convient de préciser qu'un avion civil a également perdu ses communications lorsqu'il a traversé cette zone. Dans la journée, l'équipage est conduit en hélicoptère à l'endroit où avait apparemment atterri l'objet, un lac desséché, mais il n'y trouve aucune trace.


    Une note annexe de la DIA était tout aussi étonnante que le rapport lui-même ; elle précisait que l'information avait été confirmée par d'autres sources, et se terminait par cette appréciation :


    "Un rapport remarquable. Ce cas est un classique qui réunit toutes les conditions requises pour une étude valable du phénomène OVNI:


    a. l'Objet a été vu par des témoins multiples situés en diffèrents endroits.
     

    b. la crédibilité de beaucoup des témoins était grande (un général d'aviation, des équipages qualifiés et des contrôleurs de & Navigation aérienne expémentés),
     

    c. les observations visuelles ont été confirmées par radar,
     

    d. des effets électromagnétiques semblables ont été rapportés par trois équipages distincts,


    e. il y a eu des effets physiologiques sur certains membres de l'équipage (perte de vision de nuit due à la brillance de l'objet),


    f un degré extraordinaire de manoeuvrabilité a été montré par les OVNI. La tentative de banalisation de ce cas faite par Klass en montre la solidité.


    2.4 Russie (21 mars 1990)


    Ce cas s'est produit de nuit dans la région de Pereslavl-Zalesski, à l'est de Moscou. Il a été rapporté par un article du général d'aviation Igor Maltsev, commandant les Forces de défense aérienne, paru dans le journal Rabochaya Tribuna ("Tribune des Travailleurs") le 19 avril 1990 : "Des OVNI sur des radars de défense aérienne' (cf l'ouvrage de Marie Galbraith cité au chapitre 9.1).


    On y mentionnait l'envoi d'avions de combat en mission d'interception des OVNI détectés. Le général Maltsev, qui a fait la synthèse de plus de cent observations visuelles, collectées par des commandants d'unité, a déclaré:


    Je ne suis pas un spécialiste des OVNI, et donc je ne peux que relier entre elles les données et donner ma propre hypothèse. Selon les données rassemblées par ces témoins, l'OVNI était un disque d'un diamètre de 1 00 à 200 mètres. Deux lumières clignotaient sur ses côtés... De plus, l'objet tournait autour de son axe et effectuait une évolution en forme de S à la fois dans les plans vertical et horizontal Ensuite l'OVNI restait stationnaire au-dessus du sol, puis volait à une vitesse à trois fois supérieure à celle des avions de combat modernes... Les objets volaient à des altitudes allant de 100 à 7 000 m. Le mouvement des OVNI n'était accompagné par aucune espèce de bruit et se caractérisait par une stupéfiante manoeuvrabilité. Les OVNI paraissaient complètement dépourvus d'inertie. En d'autres termes, ils avaient d'une façon ou d'une autre maîtrisé la gravité. A l'heure actuelle, des machines terrestres ne pourraient guère présenter de telles caractéristiques.


    2.5 San Carlos de Bariloche (31 juillet 1995)


    Source Sepra


    Le vol Aerolineas Argentinas AR 674, un Boeing 727 en provenance de Buenos Aires, est à 140 km de San Carlos de Bariloche, station touristique des Andes centrales où il s'apprête à atterrir. A cet instant précis, une panne d'électricité plonge la ville dans l'obscurité et le pilote reçoit l'ordre de se mettre en attente pour quelques minutes avant d'effectuer son approche finale. Alors qu'il débute celle-ci, le pilote observe une étoile bizarre. Au même moment le centre de contrôle met en attente un second avion qui arrive dans le secteur. Le vol AR 674 poursuit son approche, mais alors qu'il est en fin de virage, dans l'axe de la piste, un objet ressemblant à un gros avion apparaît sur son côté droit et vole parallèlement à lui. Cet objet possède trois lumières dont une rouge en son milieu. Les lumières de l'aéroport tombent de nouveau en panne, le balisage de piste et la rampe d'approche s'éteignent également; l'avion en attente observe le même phénomène depuis sa position.


    Le pilote, ne pouvant effectuer son atterrissage, remet les gaz et effectue un nouveau virage pour se représenter dans l'axe de la piste. A cet instant, l'objet, devenu lumineux, passe derrière l'avion, s'arrête, monte à la verticale pour s'arrêter de nouveau. Il repasse devant l'avion avant de disparaître définitivement vers la Cordillère des Andes. L'équipage, les passagers du vol AR 674, ceux de l'autre avion, ainsi que les contrôleurs de l'aéroport et une partie des habitants de San Carlos assistèrent, médusés, à cet insolite ballet aérien.


    Ce cas est intéressant à plus d'un titre :

     


    - observation corroborée par de multiples observateurs indépendants, en vol et au sol,
    - durée du phénomène de plusieurs minutes,
    - trajectoires variées dont certaines épousent celles de l'avion,
    - observation d'un phénomène électromagnétique (extinction des lumières de la ville et de l'aéroport) en relation directe avec la présence de l'objet.


    CHAPITRE 3 Des cas d'observation à partir du sol


    Ce chapitre concerne des cas d'observation au sol, dont deux ont été rapportés devant le comité par les témoins directs des phénomènes observés. Là encore, leurs témoignages sont d'autant plus intéressants qu'ils appartiennent au monde de l'aéronautique et que les phénomènes ont été observés de jour.


    3.1 Phénomène observé par de nombreux témoins à Tananarive (16 août 1954)


    Témoignage devant le comité


    Edmond Carnpagnac (C), ancien officier d'artillerie et ancien chef des services techniques d'Air France à Madagascar, aujourd'hui retraité, est venu témoigner devant le comité. Le phénomène décrit ci-après s'est produit le 16 août 1954 à Tananarive. Il a été observé par plusieurs centaines de témoins.


    A 17 h, alors que le personnel de l'agence d'Air France attend l'arrivée du courrier, quelqu'un aperçoit dans le ciel une 'grosse boule verte se déplaçant à grande vitesse. La première pensée des témoins est qu'il s'agit d'un météorite. Le phénomène disparaît derrière une colline, ils pensent que la boule verte va percuter le sol et qu'ils vont en percevoir lè choc.


    Elle reparaît pourtant une minute après. En passant plein travers des observateurs, elle se révèle être une sorte de ballon de rugby métallique précédé d'une lentille verte nettement détachée avec des flammèches s'échappant à l'arrière. D'après l'estimation des témoins, le "ballon avait la longueur d'un avion DC4, soit une quarantaine de mètres. La lentille verte se détachait à l'avant à un peu moins de 40 m, avec à l'arrière des flammèches assez longues. L'engin a survolé Tananarive à une hauteur estimée de 50 à 1 00 m, estimation rendue possible par comparaison avec la hauteur d'une colline avoisinante. Au fur et à mesure que l'engin se déplaçait, les lumières des magasins s'éteignaient, et les animaux manifestaient une réelle inquiétude.


    Après avoir survolé Tananarive, l'engin est reparti vers l'ouest. En passant au-dessus du parc a zébus de la ville, l'engin provoqua parmi eux une violente réaction de peur. Détail surprenant, puisqu'en temps normal ces animaux ne manifestaient aucun émoi au passage des avions d'Air France. Deux ou trois minutes après, un engin identique a été observé à 150 km de là au-dessus d'une ferme-école. Là encore, les troupeaux ont été pris de panique. Si l'engin observé était le même que celui de Tananarive, sa vitesse devait être de l'ordre de 3 000 km/h. Aux dires de C, le genéral Fleurquin, commandant en chef à Madagascar, a réuni une 'commission scientifique pour mener une enquête sur ces phénomènes. Aucune trace de cette enquête da pu être retrouvée dans les archives de l'armée de l'Air, cependant le no 6 du bulletin du Gepa (Groupe d'études des phénomènes aérospatiaux) du 2ème semestre 1964 a décrit cette observation.


    3.2 Observation d'une soucoupe près du sol par un pilote (9 décembre 1979)


    Enquête du GEPAN/SEPR4 et témoignage devant le comité


    Ancien lieutenant-colonel de l'armée de l'Air, Jean-Pierre Fartek (F) est, au moment des faits, pilote de Mirage III au sein de la 2ème escadre de chasse de Dijon. Aujourd'hui F est pilote dans une compagnie privée. F habitait, et habite toujours, dans le même village à proximité de Dijon. Sa maison est située au bout d'un lotissement donnant sur les champs. A environ 250 m se trouve un bouquet d'arbres d'une hauteur moyenne de 15 m au maximum. Le 9 décembre 1979 vers 9 h 15 du matin, F et sa femme observent un objet insolite (appelé M par la suite) dans le champ avoisinant leur maison ; la météo et la visibilité sont excellentes. M, dont ils estiment les dimensions à 20 m de diamètre sur 7 m d'épaisseur, est en vol stationnaire à 3 m de hauteur environ devant le bouquet d'arbres qu'il masque en partie. En parfaite concordance avec sa femme, le témoin F le décrit comme :


    - ayant la forme de deux soucoupes superposées aux contours très nets, renversées l'une sur l'autre, ne présentant ni hublots ni lumières,

    - étant de couleur gris métallique sur la partie supérieure, et plus foncée (bleutée) sur la partie inférieure, avec une séparation parfaitement délimitée entre le dessus et le dessous de l'engin. Cette différence de couleur ne pouvait pas être due à une différence d'éclairage, compte tenu de la position du soleil,

    - animé de façon permanente de très légères oscillations, dont la fréquence n'était pas très rapide, comme quelque chose recherchant l'équilibre,

    - ne faisant aucun bruit,

    - ne causant aucune turbulence au sol ni lors du vol stationnaire, ni au moment du départ,

    - n'ayant laissé aucune trace sur le sol.

    Après un temps d'observation qu'il apprécie difficilement, F voit M osciller plus fortement, il a l'impression que M s'incline un peu vers l'avant (comme le fait un hélicoptère après le décollage en début de translation horizontale). F voit M partir à l'horizontale, à très basse altitude, sans bruit, sans laisser de traînée, à très forte vitesse et disparaître à l'horizon en quelques secondes. F a témoigné à la gendarmerie de l'Air de la base aérienne de Dijon. Il croit savoir que d'autres personnes ont observé le phénomène sans oser aller témoigner, notamment ses voisins et leurs enfants qui auraient fait la même observation. Cette observation, d'un pilote professionnellement bien averti des phénomènes aéronautiques, n'a jamais reçu d'explication.

    3.3 Un cas à témoins multiples dans une base de missiles russe (28-29 juillet 1989)

    En tête des rapports d'OVNI déclassifiés par le KGB en 1991, figure un dossier relatif à une base de missiles de l'armée, près de Kapustin Yar, dans la région d'Astrakhan, dont il est fait état dans l'ouvrage de Marie Galbraith (cf chapitre 9. 1). Le public anglophone en a eu connaissance par la revue moscovite AURA-Z de mars 1993. Des militaires, appartenant à deux centres de la base, ont fait des dépositions manuscrites sur leurs observations visuelles, réalisées dans de bonnes conditions de visibilité. Le dossier, incomplet, ne traite pas de détections radar éventuelles. Il débute par un bref résumé du cas, dont l'auteur était un officier anonyme du KGB, suivi de la relation de sept témoignages manuscrits :


    - Cinq témoignages, provenant du premier centre, sont le fait du lieutenant Klimenko, de deux caporaux et de deux soldats. Dans la nuit du 28 au 29 juillet, ces militaires ont observé des OVNI, entre 22 h 15 et 23 h 55, à une distance de 3 à 5 km. Jusqu'à trois objets ont été vus simultanément. Un objet a exécuté, en silence, des déplacements saccadés, avec des départs et des arrêts très brusques, et des périodes d'immobilité. Tous les témoins ont vu un avion de chasse tenter de s'approcher d'un OVNI, et celui-ci s'échapper à une vitesse fulgurante, 'donnant 1'impression que l'avion faisait du surplace' Seul le bruit de l'avion a été entendu, alors que l'OVNI devait avoir atteint une vitesse supersonique.

    - Deux autres témoignages, émanant d'un centre voisin du premier, concernent l'observation d'un OVNI, de 23 h 30 à 1 h 30, à une distance allant de quelques kilomètres à 300 m. Celui-ci a été décrit par le sous-lieutenant Volochine comme un disque de 4-5 m de diamètre, surmonté d'une coupole hémisphérique brillamment éclairée. Le sous-lieutenant a joint à sa déposition un croquis de la soucoupe. Celle-ci se déplaçait parfois brusquement, mais sans bruit, et parfois restait immobile à 20-60 m audessus du sol. En compagnie du soldat Tichaev, Volochine l'a vue, émettant une lumière verte phosphorescente, immobile à 300 m d'eux et à quelque 20 m au-dessus d'un dépôt de missiles; elle a éclairé ce dépôt par un faisceau de lumière mobile pendant quelques secondes.


    Dans un rapport, cohérent avec celui de son supérieur, le soldat Tichaev insistait sur l'absence de bruit provoqué par l'objet, même à courte distance, ce qui empêchait de le confondre avec un hélicoptère. Les deux témoins, rejoints après un temps par l'équipe de garde, avaient assisté, durant deux heures, aux évolutions de l'objet au-dessus du centre et de ses abords.

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  • De la précision des calculs astronomiques des Mayas aux connaissances mathématiques des Sumériens, de l’art graphique, des civilisations sud américaines ou égyptiennes aux capacités architecturales des créateurs de la merveilleuse Teotihuacán, la civilisation moderne reste confrontée à une réalité le plus souvent dérangeante : les civilisations aujourd’hui disparues ont parfois réalisé des tours de force technologiques dont le secret ne nous est pas toujours connu. De suppositions en théories, l’homme a cherché à comprendre. S’il y a parfois réussi, et ce, grâce aux technologies modernes les plus perfectionnées, certaines réalisations, certains récits restent un mystère insurmontable. Dès lors, l’homme moderne a proposé une solution dont la forme varie mais qui reste invariable dans le fond : la religion. Qu’il s’agisse du Dieu catholique pour expliquer certains passages obscurs de la Bible ou de dieux propres à certaines civilisations, la théologie a toujours été le recours du dernier instant. Une autre solution peut cependant être prise en considération : celle d’une présence extraterrestre qui aurait guidé l’être humain dans sa quête d’une vie plus riche, plus simple et plus harmonieuse. Ces "êtres venus du ciel" dont on note la présence dans la culture artistique de diverses ethnies, qu’ils soient sculptés, façonnés, peints ou que l’on relate leurs exploits oralement de génération en génération. Alléchante hypothèse que celle qui permettrait d’expliquer l’épisode biblique des trompettes de Jéricho ou le travail de l’étain par une ethnie bolivienne, alors que l’homme moderne n’en maîtrise la technique que depuis une centaine d’années.

    Les Hopis sont la seule tribu indienne à avoir construit leurs habitations en dur. De très vieilles peintures rupestres de cette tribu représentent des êtres aux formes particulièrement curieuses. La légende raconte :

    "D’îles en îles, ils allaient en direction de la terre et chaque fois qu’ils quittaient une île, cette dernière sombrait dans la mer. Seuls quelques guerriers Hopis atteignirent la terre ferme mais ils avaient perdu toutes leurs armes. Alors, venant d’un soleil brillant apparurent des êtres étranges qui leurs apportèrent des outils qui étaient meilleurs que tous ceux qu’ils avaient possédés jusque là. Ces êtres étaient différents de ceux de notre monde. Ils avaient une force incroyable et leurs pouvoirs magiques étaient plus forts que le feu et les éclairs". Les Hopis les appelèrent Cachinas. Les Hopis fabriquent encore aujourd’hui des poupées casquées à l’effigie des Cachinas. Ce nom signifie en langage Hopis "personne spirituelle hautement respectable". Toujours d’après la légende, les Cachinas, après avoir aidé la tribu, l’on quittée, non sans avoir promis de revenir. C’est pour que les enfants des Hopis n’aient pas peur quand ces êtres étranges réapparaîtront que les Hopis fabriquent de génération en génération ces poupées à l’effigie des Cachinas.

    En Amérique du Sud, au pied de la Cordillère des Andes, se trouve l’Altiplano, un plateau situé à une altitude de 4000 m. Ici, les Indiens racontent encore aujourd’hui : "Il y a très longtemps, le jour où le soleil était au plus haut, arriva du ciel en vol plané une sorte de maison. Elle ressemblait à une barque d’or autour de laquelle il y avait du feu. Il n’y avait pas de nuages dans le ciel et pourtant la terre trembla sous un violent tonnerre. Effrayés, les hommes se couchèrent sur le sol. Seul Actehuma resta debout. Il était le plus courageux et le plus beau. Il vit la sorte de maison en or atterrir sur la surface argentée du lac Titicaca. Et aussitôt, tout bruit cessa. Soudain, Oriana, déesse du ciel, se trouva devant lui. Elle prit Actehuma pour époux et avant de quitter le miroir étincelant du lac pour regagner sa barque d’or, elle lui donna beaucoup d’enfants". Si la culture des Indiens d’Amérique du Sud n’a pas gardé de trace de l’arrivée de ces visiteurs, comme l’ont fait les Hopis, le temps et le bouche à oreille en ont fait des dieux du ciel et de la fécondité.

    Au fin fond de la forêt vierge brésilienne, au bord du Rio Fresco habitent les Cayapos. Le fleuve et la jungle forment la frontière de leur monde. Aujourd’hui encore, ils vivent comme leurs ancêtres. Une grande fête rituelle avec danses et chansons célèbre la venue de Beb Cororoti. La légende raconte que "un jour, Beb Cororoti apparut dans le village. Il était vêtu d’une sorte de scaphandre qui le recouvrait des pieds à la tête. A la main, il portait une arme de tonnerre. Certains essayèrent de lutter contre l’intrus mais leurs armes n’étaient pas assez résistantes. Dès qu’ils touchaient aux vêtements de Beb Cororoti, ils étaient réduits en poussière. Le guerrier qui était venu de l’espace ne pouvait s’empêcher de rire de la fragilité de ceux qui le combattaient. Pour montrer sa force, il pointa son arme sur un arbre et le détruisit. Ensuite, il transforma une pierre en poussière. Il vécut une dizaine d’années parmi eux avant de les quitter pour toujours". Il est intéressant de remarquer dans ce récit ancien que le visiteur a d’abord eu une réaction hostile, voire foncièrement méchante envers les Cayapos. Dans la représentation dansée de la scène, une personne est déguisée en Beb Cororoti. Elle porte une parure faite de feuilles de palmier tressées. Sa ressemblance avec le costume de nos astronautes est flagrante et troublante. Même la démarche du danseur rappelle celle de nos astronautes sur la lune. Des photos d’un Cayapos ayant revêtu sa tenue de danse ont été prises en 1952. A cette époque, peu de gens, et à plus forte raison les Cayapos ne connaissaient la combinaison des astronautes américains ou des cosmonautes soviétiques, le premier homme dans l’espace remontant à 1961.

    Iles de la Société : la légende du dieu Ari. "Loin derrière nous dans le temps, nous vivions dans une terre triste. Notre peau était plus foncée et la nuit nous changeait en aveugles. Par un jour sombre, le ciel fut éclairé par trois lunes. L’une d’elles se posa sur la montagne et l’obscurité se fit. Les plus courageux de la tribu y trouvèrent au lever du soleil Ari, le fils des dieux. Sa peau était comme l’écume et ses cheveux comme l’or. Sur un bateau rapide comme la flèche, il nous conduisit vers un nouveau pays, dans les îles de fleurs et de chansons". Il est à noter qu’aujourd’hui encore, la caste supérieure des tribus insulaires est convaincue qu’elle descend des dieux.

    Les Iles Carolines : dans l’île de Ponape (900 km au nord de Papeete). Dans la partie la plus difficilement accessible cette petite île se dressent les ruines impressionnantes d’une ville mégalithique : Nan Matal. Des blocs de basalte, parfaitement taillés, disposés comme les rondins d’une maison de bois, forment des murailles qui atteignent près de 10 m de hauteur. Un système de canaux, ou plutôt de chenaux, découpe la cité mystérieuse en îlots entourés de murailles. Des portes ouvraient et fermaient ces canaux du côté de la mer. Protégeant peut-être un port, un mur avait été construit dans la mer. L’architecture de Nan Matal ne ressemble à aucune autre. Les Micronésiens actuels sont incapables d’avoir réalisé ce genre de construction. On ignore la date à laquelle fut édifiée cette cité et la raison pour laquelle ses habitants l’abandonnèrent brusquement (certaines murailles ont été laissées inachevées). On peut aussi se demander pourquoi Ponape, île perdue, fut choisie pour y construire une ville de cette importance. Surtout que cette île possède un sol très marécageux. Dans ce sol spongieux, certaines constructions possèdent des pièces pesant plus de 10 tonnes. Nan Matal compte en tout 400 000 colonnes de basalte et plus de 80 édifices. Alors qui ? Pourquoi ? Combien de temps ? Et où vivait la masse de travailleurs nécessaires à un ouvrage d’une telle ampleur sur une si petite île ? comment étaient transportés tous ces hommes et leur matériel ? Voilà beaucoup de questions pour une si petite île. Nous ne possédons aucune inscription, aucune indication. Les indigènes locaux ne désirent pas s’étendre sur le sujet, même si la légende est éloquente : "Un dieu étrange avec un dragon crachant du feu n’avait qu’à prononcer une parole magique pour que ces gigantesques blocs de pierre arrivent du fond de l’horizon en volant au-dessus de la mer". La culture de cette civilisation n’étant pas basée sur les dessins et les peintures, on ne peut trouver de traces physiques permettant d’éclairer notre lanterne.

    En Australie, à quelques kilomètres de Sydney. Dans une tribu aborigène, des danses et des peintures rupestres retracent la venue d’une divinité. Elles évoquent la venue d’une déesse de la voie lactée. Ces peintures rupestres, une fois analysées, signifient : "La déesse arriva de l’univers dans un vaisseau brillant, prodigua ses conseils et son aide et s’en retourna vers les étoiles". Cette déesse apporta aussi un objet qui n’existe nulle part ailleurs dans le monde : le boomerang. Rien dans la nature ne correspond à sa forme aérodynamique ; la finesse de sa forme tend à prouver qu’il n’a pu être inventé par hasard, mais qu’il a fallu des connaissances aérodynamiques précises permettant sa mise au point. Pour une ethnie primitive, comment créer une arme de chasse qui, une fois lancée, revienne d’elle-même à son point de départ si elle vient à manquer son but ? Aujourd’hui, les pales d’hélicoptères sont fabriquées selon les mêmes lois de finesse aérodynamique.

    Bien avant l’ère chrétienne, il y a eu de nombreuses représentations d’engins volants ainsi que d’étranges créatures ailées. Alors, sont-ils tous sortis tout droit des mythologies et autres croyances divines ? En fait, il est tout de même troublant qu’au même moment, tout autour de la terre des artistes de toutes races, de toutes religions, aient eu la même source d’inspiration ou la même imagination. A moins qu’ils n’aient gravé un phénomène qu’ils avaient vu ou qui leur avait été décrit., telle cette gravure suisse du XVIIe siècle (voir gravure).

    Ces boules mystérieuses, représentées sur cette gravure suisse du XVIIè siècle, seraient apparues en 1566, selon de nombreux témoins. Les inscriptions cunéiformes nous apprennent que les Sumériens atteignaient un âge qui dépasse notre entendement. En effet, le règne des dix premiers rois sumériens couvre une période de 456 000 ans. A ce jour, aucune explication scientifique n’a pu être formulée et l’hypothèse d’un "vide" dans notre connaissance de la chronologie de l’époque sumérienne reste peu probable, au regard de la durée de la période couverte. Dans l’art sumérien, on retrouve des tablettes de la taille d’une boîte d’allumettes représentant des dieux avec des flambeaux allumés sur le dos, des hommes oiseaux, des boules dans le ciel. Au vu de cet héritage, on peut dire que le ciel sumérien était véritablement sillonné de créatures particulières. Sur le plan archéologique, ces dessins ne peuvent être de pures abstractions. Car dans ce cas, l’art sumérien aurait été le seul à avoir été abstrait à ses débuts. En effet, dans toutes les civilisations, l’art commence par être naturaliste puis matérialiste. Ce n’est qu’après que l’imagination des créateurs explose en créations débordantes.

    Nous ne retrouvons pas seulement chez les Sumériens des objets tendant à prouver l’existence et la venue sur terre d’autres civilisations d’origine non - terrestre. Au musée du Caire, on a longtemps catalogué comme la représentation d’un oiseau un modèle en bois vieux de 2 000 ans. Ce n’est qu’en 1965 que le doute est apparu. Cet "oiseau" a en effet les plumes de la queue représentées à la verticale, à la façon d’une dérive d’avion. Les proportions de cette sorte de maquette sont aérodynamiquement idéales pour voler à l’aide d’un propulseur. Sur le Rio Magdalena, en Colombie, la civilisation Caïmus a laissé, parmi ses édifices aux proportions énormes, des bijoux que l’on peut rapprocher de "l’oiseau" du Caire. Ces bijoux en forme d’ailes volantes ont des formes si proches de nos prototypes militaires les plus avancés que c’en est troublant. Beaucoup de bijoux en or répondent aux lois aérodynamiques modernes : ils ont des ailes triangulaires fixées sous le corps tel un Mirage III ainsi qu’une dérive verticale arrière. La principale divinité des Caïmus est Tekendawa. Selon la légende, il est venu des étoiles pour apporter les usages et les lois, ainsi que pour créer beaucoup de fils et de filles avant de retourner dans le ciel.

    De cette présence de bijoux en forme de vaisseaux des airs, certains chercheurs tels Erich Von Däniken ont déduits que les grandes artères tracées dans le sol péruvien -le site de Nazca compte des figures d’une précision impressionnante de plus de 100 m de long- étaient en fait des pistes tracées par les Nazcas pour des "visiteurs" dont on ne sait rien. Mais ici, force est de constater que les théories plus étoffées de Maria Reiche ou encore Bill Spohrer remportent les faveurs des passionnés d’histoire humaine et d’archéologie. Pourtant, la NASA elle-même a émis une hypothèse allant dans le même sens que celle du préhistorien germanique : un vaisseau mère de taille phénoménale qui transporterait jusqu’à de faibles altitudes des appareils de dimension plus réduite et capables d’atterrir, les pistes devenant alors indispensables. Toujours d’après la NASA, les vaisseaux mères pourraient avoir une forme sphérique, cette forme étant idéale en état d’apesanteur. On retrouve d’ailleurs au Costa Rica des sphères quasi-parfaites de granite de plus de deux mètres de diamètre et datant sans doute de plus de 3 000 ans. Comment une telle précision a-t-elle été possible et pourquoi ? La conclusion d’un rapport d’archéologie sur ces boules est explicite : "Les boules du Costa Rica comptent parmi les énigmes non résolues" ! Alors ont-elles été créées pour témoigner du passage de vaisseaux spatiaux, des vaisseaux de forme sphérique, ou bien sont-elles simplement l’expression d’un art aussi créatif qu’abstrait ? Mais les vaisseaux épousant cette forme comptent parmi les projets de la NASA ; pourquoi une intelligence extraterrestre ne les aurait-elle pas réalisée avant les humains ?

    Des figures d’une précision merveilleuse -comme cet immense oiseau de 128 m d’envergure- contribuent au mystère des Nazcas. En Chine aussi, il existait quelques ouvrages témoignant de la présence d’étranges objets volants. Notamment, certains dessins datant de l’époque équivalente à notre Moyen Age, mais représentant une époque bien antérieure (2 000 ans avant J.C.) reproduisant des voitures volantes, des chars volants. C’est l’époque du peuple Tsi Kong. De cette époque, les Chinois ont gardé certains signes d’écriture notamment, le symbole du ciel, qui auparavant signifiait "celui venu du ciel".

    Toujours dans les représentations à caractère technique, on trouve sur une pierre tombale d’un temple maya un personnage représenté assis dans un fauteuil carré entouré de cylindres que l’on prendrait aisément pour des écrans de contrôle ; de plus, son talon semble actionner une pièce mécanique, telle une pédale. En Equateur, ont été trouvées des figurines Terraquota en cuivre représentant un visage détaillé entouré par une sphère représentant sans nul doute possible un casque. On retrouve le même type de motif dans certaines peintures rupestres d’Italie du Nord. Idem pour les pierres sculptées de Thula, au Mexique. A Nitrière, zone archéologique isolée, perdue dans le nord du Chili : des archéologues ont découvert des figurines taillées dans le grés, des créatures ailées.

    Mais les fresques mayas restent le mystère le plus étudié, le plus hermétique aussi. Les personnages représentés sur certains bas- reliefs ressemblent à s’y méprendre à nos conquérants de l’espace : sur la tête une lampe et dans le dos comme un harnachement très proche de nos bouteilles à oxygène.

    Une question se pose alors : pourquoi des entités extraterrestres auraient-elles précisément la même anatomie que nous ? La biologie moderne, par le biais du Docteur H. Gerhardt (All.), donne la réponse suivante : "D’après le niveau de connaissance actuel de la recherche biologique, des conditions physiologiques et physiques semblables mènent à la formation de corps semblables, même chez des êtres dont la vie génétique est différente".

    Etaient-ils comme nous, sommes-nous comme eux ? Qui est à l’image de l’autre ? Alors que les voyages dans l’espace sont pour les humains une nouvelle Conquête de l’Ouest, pourquoi d’autres formes d’intelligence n’auraient-elles pas déjà accompli cet exploit technologique ? S’il est difficile de le démontrer, et encore plus difficile de le prouver, il est indéniable que la terre est couverte de signes. Un exemple encore : il a été découvert récemment dans le nord du Chili un dessin gigantesque tracé sur le sol (tel le Cheval d’Uffington, GB, long de 109 m et haut de 40) représentant une créature semblable à un robot avec une tête carrée et des antennes. Un symbole religieux, répondent certains scientifiques. D’accord, mais pour qui ? Des dessins gravés dans le sol comme ceux-ci ne sont identifiables qu’à haute altitude. Il a fallu attendre l’aviation pour les découvrir. Alors l’Amérique du Sud aurait-elle été un terrain d’atterrissage pour des E.T., ces dessins que l’on retrouve de par le monde étaient-ils des signaux pour eux ?

    D’autres signes encore, comme les Collines des Dieux du Soleil en Grande-Bretagne, des collines artificielles créées par l’homme et dont on retrouve un exemplaire absolument identique en poids, en volume, en hauteur comme en surface en plein coeur de la forêt vénézuélienne. Mais qui étaient ces Dieux du Soleil ? Il semble en tout cas qu’à une certaine époque les distances n’aient eu aucune importance. Sinon, comment expliquer qu’une statue mexicaine et un bas-relief syrien possèdent le même détail -il s’agit d’un sac à franges taillé de la même façon dans les deux cas.

    L’homme se sent immensément petit dans l’univers qui l’entoure, et ces découvertes dont il ne peut expliquer l’origine ou le pourquoi le poussent à chercher encore. Au Honduras britannique, on a tenté de dégager par le feu la ville maya de Cubahantun. Sous une pierre à sacrifice d’un temple en ruine, on a découvert un crâne du plus pur cristal de roche que les Mayas nommaient "eau gelée du ciel". Les spécialistes ont constaté que le crâne a été taillé dans un seul bloc de cristal de quartz très rare et travaillé dans le sens opposé à son axe. Même au microscope électronique, on ne distingue aucune trace d’exécution. On ne connaît pas non plus avec précision son âge : 3 à 5 000 ans. De plus, des prismes cachés dans la base du crâne et les lentilles des orbites, polies à la main, lui donnent une clarté éblouissante. Pourtant, les chercheurs n’ont trouvé nulle part trace d’outils modernes. D’où provient ce crâne ? Nous ne le saurons sans doute jamais mais, une fois encore, le mystère d’une technologie dépassant l’entendement reste entier.

    Mais les surprises et mystères dans les connaissances des traitements des métaux ne s’arrêtent pas là : en Inde, à New Delhi, dans la cour d’un temple se dresse un pilier de style indiscutablement hindou. Il mesure sept mètres de haut et 0,42 de diamètre en moyenne. Il est en fer. Or, malgré la mousson et l’humidité, il ne s’oxyde pas. Daté par les savants du Ve siècle de notre ère (méthode du carbone 14), il pose une agaçante énigme. En effet, même de nos jours, on ne peut arriver à produire un fer inaltérable qu’à grands frais et en très petite quantité. Mais au Ve siècle ! De plus, l’étude scientifique a révélé que le métal de cette colonne est plein d’impuretés ; par conséquent, il devrait rouiller encore plus facilement.

    Réalisations de la plus haute valeur architecturale, force artistique, connaissances techniques, peut-on exclure une influence externe ? Il a dû exister à une certaine époque une connaissance qui s’est perdue au cours des millénaires. Sinon, comment aurait-il été possible d’extraire, de tailler puis de transporter au coeur de la forêt vierge les pierres de plusieurs tonnes qu’a nécessitées la construction de la merveilleuse cité de Tiahuanaco, située dans les Andes ?

    Et comment ces pierres, gigantesques pour la plupart, ont-elles été dressées ? Ces témoins d’un passé inconnu ont été travaillés et dressés depuis des millénaires. Ils restent visibles par tous mais restent un mystère pour tous. Sous toutes les latitudes, les archéologues travaillent et tous les ans nous en apprenons un peu plus.

    Récemment, au Pérou, une découverte étonnante a été faite : une pierre d’Ica. Certaines de ces pierres avaient déjà été extraites de sépultures mais l’on n’y avait pas prêté attention. Lorsque la rivière Ica changea de lit, on remarqua que des milliers de pierres gisaient dans l’ancien lit asséché. Ces pierres représentent le déroulement chronologique d’une opération du coeur. Tout y est détaillé : perfusion, anesthésie, incision, extraction du coeur. Dissection ou opération ? On sait que des opérations du crâne ont été réalisées il y a des millions d’années. D’où les hommes de l’époque tiraient-ils leurs connaissances ? D’autres pierres nous fascinent aujourd’hui par les sujets abordés : cartes du monde, représentation d’un homme avec une loupe, puis avec une longue vue... Ces pierres sont vieilles de 3 000 ans. Et nous avons commencé à scruter le ciel avec ces appareils il y a un peu plus de 1 400 ans. Des longues vues, des connaissances médicales précises, une maîtrise technologique et architecturale hors du commun...

    Mais il y a encore bien des découvertes surprenantes, bien des sites qui ne nous ont pas encore livré tous leurs secrets. En Bolivie, on a découvert un site industriel étonnant : un labyrinthe de terrasses, de gradins taillés dans le roc, une coupole et des canalisations, une rigole circulaire au sommet de cette coupole... La première hypothèse a été que cet endroit était un lieu de culte. Les archéologues soviétiques ont apporté une solution : une station préhistorique de lavage de métaux précieux en Arménie possède les caractéristiques exactes de ce site bolivien (dualité d’une découverte en deux endroits géographiquement éloignés) : toutes ces rigoles et cheminées servaient de filtres, les métaux étaient retenus dans les cuves ; terre et pierres, plus légères, étaient emportées : ici, on lavait de l’argent, de l’or, du platine. Or, le platine ne fond qu’à 1 800° et nous ne savons le travailler que depuis une centaine d’années. Pourtant, la finesse de certains bijoux boliviens incrustés de platine laisse à penser que leur maîtrise technologique était extraordinaire, ou bien étaient-ils "aidés" ? Au sortir de la préhistoire, cette évolution soudaine de l’humanité laisse tout de même perplexe. Pour quelle raison, aux quatre coins du globe, l’homme a-t-il construit ces pyramides, ces collines s’élevant vers le ciel ? Pour quelles raisons ces villes temples se dressent-elles à 3 000, voire 6 000 mètres ? A cette altitude, on ne peut être plus près des dieux. Alors, la religion serait-elle l’explication de ces oeuvres sculpturales créées par l’homme. Cela n’empêche cependant pas d’en trouver des représentations étranges, souvent encore non expliquées par notre civilisation dite moderne et où l’homme pourrait bien avoir reçu une aide extérieure. Car après tout, la déification d’une personne ou d’un objet n’est autre que "adorer, élever, vénérer... une personne ou un objet pour ses pouvoirs ou son mystère" (Paul Robert : dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française). La Bible elle-même est pleine de ces passages mystérieux qui laissent à penser qu’un être supérieur -en intelligence, en pouvoir, en connaissance et surtout ancien, ici Dieu- est venu en aide à l’humanité. Prenons pour exemple le passage des trompettes de Jéricho, relaté par le prophète Josué. Se peut-il que l’on ait eu, à cette époque, inventé le canon acoustique, capable de briser une surface pleine par les ondes sonores émises et dont l’utilisation en est aujourd’hui encore au stade expérimental ? Surtout les murs de la ville fortifiée de Jéricho, réputée imprenable. Un autre passage de la Bible, un récit du prophète Ezéchiel, est parfaitement explicable aujourd’hui grâce à nos connaissances à condition toutefois que l’on veuille bien accepter l’hypothèse des ’’êtres venus d’ailleurs". Ezéchiel dit : "Du nord soufflait un vent impétueux, un gros nuage avec une gerbe de fer rayonnante et au centre, sortant du sein du feu, quelque chose qui avait l’éclat du vermeil. Au centre, on distinguait l’image de quatre êtres qui paraissaient avoir une forme humaine, chacun avait quatre visages, chacun avait quatre ailes et quatre mains. Or, tandis que je contemplais ces êtres vivants, je vis à terre à côté de chacun des quatre une roue. Ces quatre roues étaient semblables et ainsi construites que l’une se trouvait engagée dans l’autre. Elles pouvaient se déplacer dans quatre directions sans se retourner dans leur mouvement. Leur jante était d’une hauteur terrifiante, garnie d’yeux sur toutes la circonférence".

    Alors qu’il explorait une ville parthe vieille de 2 000 ans, dans ce qui est aujourd’hui l’Iran, un archéologue allemand, Whilhelm König, découvrit un vase en terre cuite contenant une barre de fer à l’intérieur d’un cylindre de cuivre. L’objet ressemblait à une pile sèche, ce que semblait confirmer la découverte de tiges apparemment rongées par un acide (peut-être du vinaigre).


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