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Par biribibi le 10 Août 2010 à 09:24
Créature mythique, Béhémoth est décrit dans le Livre de Job de l’Ancien Testament. Présenté comme un bœuf, Béhémoth est en fait un hippopotame.
Portrait de Béhémoth
Parce qu’on y lit que cet animal mange du foin comme un bœuf, les rabbins ont fait de lui le bœuf réservé pour le festin de leur Messie.
« Ce bœuf est si énorme, disent-ils qu’il avale tous les jours le foin de mille montagnes immenses dont il s’engraisse depuis le commencement du monde.
Il ne quitte jamais ses mille montagnes, où l’herbe qu’il a mangée le jour repousse la nuit pour le lendemain…
Les Juifs se promettent bien de la joie au festin où il fera la pièce de résistance. Ils jurent par leur part du bœuf Béhémoth. »Si Béhémoth mange bien l’herbe des mille montagnes, il vit en réalité sous les lotus et les roseaux des fleuves ou des marécages.
Puissant, Béhémoth possède une queue aussi large qu’un tronc de cèdre. Ses os sont aussi résistants que de l’acier.
Le Moyen Age le représenta comme un éléphant debout et bedonnant
Symbolisme
Béhémoth symbolise la force brutale. C’est la bête à l’état brut. Ce n’est que plus tard, qu’il a symbolisé une réserve de nourriture réservée aux festins solennels.
La Bible dit que Béhémoth est capable d’aspirer le fleuve Jourdain dans sa bouche.
Chez les Hébreux, c’est une créature primordiale de la Terre, comme le Léviathan est celle de la mer et Ziz celle du ciel.
Personne ne peut tuer un Béhémoth sauf celui qui l’a créé. On retrouve le même principe que pour le golem mais avec une différence fondamentale.
Le golem est créé par l’homme alors que le Béhémoth ne peut être créé que par le dieu des Hébreux.Selon une légende juive, quand la fin du monde approchera, le Léviathan et le Béhémoth s’affronteront.
Aucun des deux ne survivra au combat final.Par contre, les hommes qui se seront conduits durant leur existence comme des justes pourront festoyer de la chair des deux créatures sacrées.
Béhémoth devient donc la récompense promise aux élus.
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Par biribibi le 10 Août 2010 à 09:18
Dans la Bible, le Léviathan est un monstre marin qu’il vaut mieux éviter de contrarier. Cette créature est souvent évoquée dans le Livre de Job, dans les Psaumes ou dans l’Apocalypse. Le nom de Léviathan vient de la mythologie phénicienne qui en fait le monstre du chaos primitif. Réveiller un Léviathan revient à détruire l’ordre existant.
Plusieurs noms pour le Léviathan
Le Léviathan est un immense serpent de mer, capable d’engloutir le Soleil. Les esprits malfaisants qui réveillent la créature profitent de cette obscurité pour jeter leurs sorts.
Dans le Livre de Job, il est également appelé le serpent fuyard. Une description en est donnée dans les chapitres 40 et 41 :
« Sa vue seule suffit à terrasser.
Il devient féroce quand on l’éveille,
Nul ne peut lui résister en face »
(Job, 42, 1-2)Cetus est un autre monstre marin connu depuis l’Antiquité. Il est étroitement apparenté au Léviathan de la Bible.
Ce monstre a la tête d’un chien ou d’un dragon, le corps d’une baleine ou d’un dauphin. Il possède d’immenses nageoires.
Les astronomes hébreux et arabes l’assimilaient à une constellation du ciel austral, ressemblant à une baleine.
Dans la Bible, Cetus est la fameuse baleine qui dévore Jonas.On retrouve Cetus dans la mythologie grecque. Poséidon, dieu de la mer, envoie le monstre détruire un royaume phénicien.
Le célèbre Kraken de la mythologie nordique symbolise également le Léviathan. Pieuvre géante aux tentacules colossaux, le Kraken peut aspirer n’importe quel navire dans les abysses.
Le poème « Le Kraken » d’Alfred Lord Tennyson (1830) rapproche le Kraken du Léviathan. Ce dernier doit remonter des abysses et combattre Béhémoth alors que la fin du monde approche.Symbolisme
A travers le Léviathan plusieurs symboles apparaissent. L’homme doit bien se garder de vouloir bousculer l’ordre établi par Dieu.
S’il provoque la colère de son créateur, un immense chaos s’abattra sur le monde.Seul Dieu peut contrôler la Mer et ses Monstres. L’élément liquide symbolise alors notre inconscient rempli de forces destructrices qui se concrétisent avec des monstres imaginaires.
Cette puissance instinctive, seul Dieu peut la dominer.
Le Léviathan symbolise également l’homme qui a la prétention de rivaliser avec Dieu. Celui qui croit qu’il peut soumettre par la force aussi bien les corps que les consciences.
C’est la tyrannie, l’arbitraire mais également une conception purement matérialiste.Dans notre société moderne, le Léviathan est ce monstre obscur qui prétend nous protéger en sacrifiant nos libertés et en nous imposant la passivité face au pouvoir.
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Par biribibi le 9 Août 2010 à 13:02
Baphomet est le nom donné par certains occultistes du XIXe siècle à l'idole mystérieuse que les chevaliers de l'Ordre du Temple furent accusés de vénérer
Contexte historique
C'est en reprochant ce culte aux Templiers que l'Église et les pouvoirs séculiers, voyant débarquer ces 30 000 hommes de guerre expérimentés de retour des croisades sur les terres de l'Occident chrétien, justifièrent la mise au ban de l'Ordre.
Il faut bien entendu se méfier des rumeurs qui furent véhiculées par les ecclésiastiques de l'époque, qui ne visaient qu'à associer cette religion ésotérique prétendue à des activités diaboliques pour mieux obtenir un rejet unanime. Ils accusèrent les Templiers d'hérésie et d'idolâtrie lorsque ces derniers leur décrivirent les rites d'initiation de l'Ordre, au cours desquels l'on devait s'incliner devant cette idole.
Dans le même ordre d'idée d'allusion à la symbolique du ternaire, une clé de voûte représentant trois faces humaine à la bouche ouverte fut découverte dans une salle de la forteresse de Tomar. Seuls, des experts ont pu avoir accès à la partie du château qui la contient. Cette salle est interdite au public. (source documentaire Arte)
À Paris dans le IV° arrondissement, on trouve un diable sur le tympan du porche de l'église Saint-Merri ( une tête masculine sur un corps de femme avec des cornes de démon et des ailes d'anges.il fut sculpté entre 1841 et 1843. Certains y voient l'image d'un Baphomet
Idée d'une influence orientale
La créature fantasmagorique fait presque immanquablement l'objet d'un engouement chez les individus et groupes qui s'intéressent aux Templiers, en particulier lorsque l'on aborde les prétendues pratiques hétérodoxes qu'ils auraient acquises au Proche-Orient, au contact des cultures déjà en place parmi les états latins d'Orient.
Origine du nom
Un frère occitan de Montpezat, Gaucerant, avoua avoir adoré une « image bafométique » qui, en langue d'oc, est une déformation de Mahomet, comme le prouve un poème de 1265, Ira et Dolor : « E Bafomet obra de son poder » (« Et Mahomet fait briller sa puissance »). Le terme « Baphomet » n'a jamais été prononcé par les accusateurs ni par les Templiers, mais seulement sous sa forme adjectivale « baphométique » ou « bafométique
Le témoignage du frère Gaucerant n'en fut pas moins à l'origine d'un malentendu qui permit aux auteurs et occultistes des siècles suivants de bâtir le terme « Baphomet », donnant lieu à tous les fantasmes possibles et imaginables.
Signification du terme
Dès lors, plusieurs autres étymologies furent proposées : Baphe-métous, baptême de sagesse ; Bios-phos-métis, vie-lumière-sagesse ; Bapho ou Bafo, nom d'un port de Chypre dont le Temple fut très peu de temps le propriétaire ; Abufihamat, corruption de l'expression arabe "le Père de la compréhension" ; ou encore de l'arabe Ouba el-Phoumet, "Père de la bouche" ; etc.
Hugh Schonfeld pensa qu'il s'agissait d'un mot codé. En effet, en appliquant le code Atbash (système de cryptage très ancien) au mot «Baphomet», on obtient «sophia», qui signifie sagesse en grec. Selon son interprétation, en vénérant Baphomet, les Templiers auraient voué en vérité un culte au principe de sagesse… ou aussi à la gnose.
Postérité
La figure de Baphomet a été reprise au XIXe siècle par certaines personnalités du mouvement de l'occultisme et de l'hermétisme.
Le mythe de Baphomet a été repris dans un jeu vidéo sur les Templiers : Les chevaliers de Baphomet.
Le personnage de Baphomet a été repris dans un jeu vidéo en ligne, où il est désigné comme le mal absolu : Ragnarok Online
Le personnage de Baphomet apparaît dans le jeu-vidéo "Shin Megami Tensei: Lucifer's Call" dans lequel il fait partie des nombreux démons recrutables et jouables dans l'équipe du héros. Son design semble directement insipiré de l'illustration d'Eliphas Lévi.
Le Baphomet apparaît également dans le jeu Darklands de Microprose.
Le Baphomet apparaît aussi dans le jeu-vidéo online nommé Lineage : il y est considéré comme un démon. On peut y retrouver aussi Beleth qui serait un frère ou une sœur de Baphomet.
Le Baphomet se retrouve également dans le jeu d'aventures Post Mortem édité par la société Microïds.
Le Baphomet apparaît aussi dans le manga de Kentaro Muira Berserk, de la dark fantasy et où des sectes lui vouent un culte bestialement sexuel.
Baphomet apparaît en tant que dieu du peuple de la nuit dans le film «Nightbreed» de Clive Barker, tiré du roman «Cabal» de ce dernier.
Dans le film d'épouvante américain Return to House on Haunted Hill, séquelle non distribuée sur le sol français à La Maison de l'Horreur, la statuette de Baphomet est le coeur du sinistre hôpital psychiatrique à l'abandon
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Par biribibi le 5 Avril 2010 à 16:44
Le culte de la Vierge Marie n’aurait probablement pas connu un tel succès, s’il ne s’était appuyé sur différents cultes féminins venus du plus profond de notre histoire. La Vierge noire est le témoin de cette spiritualité oubliée. Pourquoi la couleur noire ? D'où vient cette représentation peu conforme au dogme chrétien de la Vierge ?
Une Vierge peu conforme au dogme chrétien
En général les Vierges noires portent un enfant, souvent sur le genou gauche. Elles sont l’objet de pèlerinages et on leur accorde un grand pouvoir de guérison et de fertilité.
La plupart de ces vierges ont causé beaucoup de souci à l’Eglise catholique. Dès qu’elle le peut, l’Eglise les escamote sans trop choquer les populations locales. Depuis le XIXe siècle, beaucoup de ces Vierges noires ont été remplacées par des représentations plus conformes au modèle marial.
Souvent, elles ont tout simplement été repeintes en blanc.
Ces Madones ont parfois un air oriental et un peu byzantin. Elles sont auréolées de nombreuses légendes.
La Vierge noire de Tindari aurait été retrouvée dans un coffret mystérieux échoué sur la plage. Celle de Loreto se serait brutalement matérialisée en mai 1291 dans une construction.
La Vierge, surtout quand elle était noire, a tenu une place considérable dans la spiritualité chrétienne du Moyen Âge. Elle deviendra la protectrice des Chevaliers du Temple, et plus tard, celle de l’ordre des chevaliers Teutoniques.
Elle figurait sur les bannières des hommes de guerre, qui organisaient des tournois en son honneur. Les grandes cathédrales gothiques étaient les temples de cette nouvelle déesse. Entre 1170 et 1270, pas moins de 80 cathédrales dédiées à Notre-Dame et 500 églises seront édifiées à sa gloire.
La plus grande partie de ces monuments seront bâtis sur des sites déjà consacrés par la présence d’une statue de Madone, le plus souvent noire et généralement préchrétienne.
A Rome, on refusait alors la distinction entre les Vierges « noires » et les Vierges « blanches ».
La couleur noire était expliquée rationnellement : par la fumée des cierges, par l’âge et l’oxydation ou par la noirceur des pêchés des fidèles ! En réalité, on omettait de préciser que ces statues avaient intentionnellement été taillées dans des matières noires et que cette couleur avait été délibérément choisie.
Faites le plus souvent de pierre ou d’ébène, ces Vierges sont toujours somptueusement parées. Curieusement, elles portent presque toujours une couronne. Elles sont associées à des cultes de la Lune ou des étoiles. Il s’agit donc d’une pratique qui nous ramène à l’ère préchrétienne. Ces rites perpétuent des cultes païens en l’honneur de divinités féminines.Les Vierges noires dans le monde
Jusqu’au XVIIIe siècle, les pèlerins qui se rendaient à Chartres observaient un rite mystérieux qui n’avait rien de chrétien.Là, ils adoraient en silence une statue d’ébène, Notre-Dame-de-Sous-Terre. Celle-ci était une femme assise qui tenait un enfant dans ses bras.
Après avoir prié dans l’abbaye et entendu la messe, ils descendaient, par un passage situé au nord de l’église, dans une crypte souterraine.
La tête de la statue était couronnée et, à ses pieds, on pouvait lire l’inscription latine : Virgini pariturae (La Vierge devant enfanter).
Détruite sous la Révolution, cette statue de la Vierge noire sera refaite au XIXe siècle et, depuis, elle est vénérée sous le nom de « Vierge au pilier ».A Montserrat, en Espagne, on adore une statue semblable à celle de Chartres. A Crotone, en Italie, sur le promontoire qui surmonte le golfe de Tarente, il existait autrefois un temple dédié à Hera Lacinia, la déesse romaine de la Lune et la protectrice des femmes. L’église de Crotone comme la cathédrale de Chartres ou celle de Montserrat abritent encore une statue de « femme noire ».
On sait également que, depuis toujours, une Vierge a été vénérée sur le site de Chartres et que le fameux puit a probablement été creusé par les anciens Celtes, ou bien par ceux qui les ont précédés.
Ces trois Vierges noires sont loin d’être les seules à être vénérées en Europe. On estime leur nombre à une quarantaine sur notre seul continent.Les sites les plus importants sont Einsiedeln en Suisse, Rocamadour, Dijon, le Puy et Avioth en France, Orval au Luxembourg, Loreto, Venise ou Rome en Italie.
Des Vierges non chrétiennes
Il faut se rendre à l’évidence que ces Vierges noires nous mettent en présence de cultes qui dépassent les dogmes chrétiens sur la virginité de la « Mère de Dieu ». Presque tous les aspects de ce culte laissent transpirer un paganisme originel, resté incroyablement vivace après des siècles de christianisation et de chasse aux superstitions. La plupart de ces Vierges noires sont liées à des rites de fertilité, de fécondité et de sexualité. Ce ne sont pas là les attributs ordinaires de la Vierge chrétienne.
Ces statues sont chargées d’un symbolisme bien éloigné de celui de la mère du Christ. Leur sens dépasse la symbolique chrétienne.Mais, de quel passé lointain, nous arrivent-elles ? Pourquoi avoir choisi le « noir » ? Représentent-elles un hommage à des visiteurs à la « peau noire « ?
Quel message nous apportent-elles ? Et comment sont-elles arrivées jusqu’en Europe et par qui ?
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Par biribibi le 1 Décembre 2009 à 08:11
Les Archanges
Dans les religions juive, chrétienne et musulmane, les archanges sont une catégorie d'anges. Ils constituent l'un des neuf chœurs des anges. Dans la hiérarchie des anges, les archanges forment le second niveau, juste au dessus des anges eux-mêmes (comme l'indique le préfixe arch qui signifie supérieur).
Le mot archange vient du grec ??€ρχ?γγελος / arkhángelos composé de ??€ρχι- / arkh- « le plus puissant, le premier » et de ??"γγελος / ángelos « messager ».
Les trois principaux archanges
Les archanges connus par leurs noms sont :
* Michel, Prince de la milice céleste, et est mentionné dans le Coran pour l'islam (sourate 2 verset 98)
* Gabriel, messager céleste, apparaît dans le judaïsme, le christianisme et l'islam (Djibril ou Jebril),
* Raphaël protecteur des voyageurs.
Cependant Gabriel et Raphaël ne sont pas mentionnés dans la Bible comme étant archanges. Seul Michel porte ce titre. Selon la signification du terme « le plus puissant, le premier », il y en avait sept au début dont quatre furent bannis. Ce sont les seuls êtres au monde à avoir une relation toute particulière avec Dieu. En guise de rétribution pour leur attitude face à la rébellion de Satan, ils sont autorisés à agir sans la permission de Dieu. Ce sont les seuls à avoir ce pouvoir.
Il existe deux expressions pour désigner un archange :
* « l'archange saint Michel », comme dans la phrase « L'archange saint Michel a terrassé le dragon. »
* « saint Michel archange », comme dans la phrase « Saint Michel archange, priez pour nous. »
Cette dernière expression étant une forme honorifique où l'on insiste sur le rang d'archange.
Saint Grégoire le Grand (vers 540-604), Pape et docteur de l'Église, précise dans ses Homélies sur l'Évangile (34, 8-9) le rôle des archanges par rapport aux anges :- Qu'il y ait des anges, beaucoup de pages de la Sainte Écriture l'attestent... Mais il faut savoir que le mot « ange » désigne leur fonction : messager. Et on appelle « archanges » ceux qui annoncent les plus grands événements. C'est ainsi que l'archange Gabriel a été envoyé à la Vierge Marie. Pour ce ministère, pour annoncer le plus grand de tous les événements, l'Incarnation du Verbe de Dieu, il s'imposait d'envoyer un ange du plus haut rang...
- Pareillement, lorsqu'il s'agit de déployer une puissance extraordinaire, c'est Michel qui est envoyé. En effet, son action comme son nom, qui veut dire : « Qui est comme Dieu », font comprendre aux hommes que nul ne peut faire ce qu'il appartient à Dieu seul de réaliser. L'antique Ennemi, le diable, qui a désiré par orgueil de se faire semblable à Dieu, disait : « J'escaladerai les cieux ; au-dessus des étoiles j'érigerai mon trône ; je serai semblable au Très Haut ». Mais l'Apocalypse nous dit qu'à la fin des temps, lorsqu'il sera laissé à sa propre force, avant d'être éliminé par le supplice final, il devra combattre contre l'archange Michel : « Il y eut un combat dans le ciel : Michel et ses anges combattirent contre le Dragon. Et le Dragon lui aussi combattait avec ses anges ; mais il n'eut pas le dessus ; il fut précipité en bas ».
- À la Vierge Marie, c'est donc Gabriel, dont le nom signifie « Force de Dieu », qui a été envoyé. Ne venait-il pas annoncer celui qui a voulu se manifester dans une condition humble, pour triompher de l'orgueil du démon ? C'est donc par la « Force de Dieu » que devait être annoncé celui qui venait comme « le Dieu des armées, le vaillant des combats ». Quant à l'archange Raphaël, son nom signifie « Dieu guérit ». En effet, c'est lui qui a délivré de la cécité les yeux de Tobie, méritant d'être appelé « Dieu guérit ».
Cependant, dans le Nouveau Testament, aucun « archange » n'est mentionné en dehors de Michel, et ce, toujours au singulier. De plus en vertu de l'autorité attribuée à cet archange (terme signifiant « ange en chef »), il sera comme le bras de Jésus-Christ lors de son retour dans la gloire. L'Ancien Testament, de son côté, évoque l'existence d'autres archanges que Michel (qui y est désigné comme l'un des « premiers » ou « principaux » princes - Daniel), mais n'identifie par ailleurs aucun des autres « Premiers Princes » qu'implique indubitablement la tournure de la phrase.Kabbale
La tradition de la Kabbale hermétique associe un archange à chaque Sephira :
Sephira Archange- 1 Kether Metatron
- 2 Hokhmah Ratziel
- 3 Binah Tzaphkiel
- 4 Hessed Tzadkiel
- 5 Gebourah Khamaël
- 6 Tiphéreth Raphaël
- 7 Netzach Haniel
- 8 Hod Mickhaël
- 9 Yesod Gabriel
- 10 Malkouth Sandalphon
Les autres archanges
Selon la religion et la tradition, il est parfois fait mention d'autres archanges. L'Apocalypse (8,2) parle de « sept anges qui se tiennent devant Dieu ». La tradition orthodoxe fait aussi mention de sept archanges. Les noms qui reviennent le plus couramment sont : Uriel, Seatiel, Jéhudiel et Barachiel. La tradition juive compte encore plus d'archanges et ajoute : Zadkiel, Jophiel, Haniel et Chamuel. En Ethiopie, les archanges sont au nombre de sept. Ce sont : Mikâ’él (Michel), Gabre’él (Gabriel), Rufâ’él (Raphaël), ‘Urâ’él (Uriel), Râgu’él (Raguël), Suryâl (ou Saryal) et Fânu’él.
Seuls les noms de Michel, Gabriel et Raphaël sont mentionnés dans la Bible..
Le Livre d'Hénoch cite les archanges à plusieurs reprises
« Alors Michel, Ouriel (ou Sariel), Raphaël et Gabriel jetèrent leurs regards vers le sanctuaire céleste. »
« Voici les noms des anges des puissances : »
« Ouriel (ou Uriel), l'un des saints anges, est préposé au monde et au tartare. »
« Raphaël , l'un des saints anges, est préposé aux esprits des humains. »
« Ragouël, (ou Raguel) l'un des saints anges, châtie le monde des luminaires. »
« Michel, l'un des saints anges, est préposé aux hommes de bien et au peuple. »
« Sariel (ou Saraquiel), l'un des saints anges, est préposé aux esprits qui pèchent contre l'esprit »
« Gabriel, l'un des saints anges, est préposé au paradis, aux dragons et aux chérubins. »
« Remiel (ou Ramiel), l'un des saints anges, est chargé par Dieu du soin des ressuscités. »
On trouve aussi pour eux : Barachiel, Jéhudiel, Uriel et Seatiel.
Samaël (nom d'origine de Satan/Lucifer) est parfois aussi considéré comme un archange.
Azraël, traditionnellement connu comme l'ange de la mort est considéré comme un archange dans la tradition coranique, ainsi que Uriel dans la tradition orientale.
La distinction entre ange et archange n'est pas toujours clairement précisée.
Le suffixe ël relatif à Dieu est toujours utilisé pour désigner un ange ou un archange.
* Anazel
* Michael
* Gabriel
* Métatron
* Uriel
* Camael
* Raphael
* Jophiel
* Tsadkiel
* Yophiel
On cite aussi souvent (à tort) Ézéchiel, qui n'est pas un ange mais un prophète.
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