• Le monde, je le sens de plus en plus, est une grande et terrible chose.

    Nulle chose n'est compréhensible que par son histoire

    Dans le monde, l'homme est entré sans bruit.

    L'amour est la plus universelle, la plus formidable et la plus mystérieuse des énergies cosmiques.

    Il n'existe qu'un seul Mal : la désunion.

    Tout ce qui monte, converge.

    Il est, en toute rigueur, illégitime de comparer entre eux deux hommes non contemporains l'un de l'autre.

    Tous ceux qui veulent dire une vérité avant son heure risquent de se retrouver hérétiques.

    Seul le fantastique a des chances d'être vrai.

    L'homme-individu est essentiellement famille, tribu, nation. Tandis que l'humanité, elle, n'a pas encore trouvé autour de soi d'autres Humanités pour se pencher sur elle et lui expliquer où elle va.

    Tout peut se reprendre et fondre en Dieu, même les fautes.

    La moindre chose qui se forme au monde est toujours le produit d'une formidable coïncidence.

    Quand pour la première fois, dans un vivant, l'instinct s'est aperçu au miroir de lui-même, c'est le Monde tout entier qui a fait un pas.

    Ce n'est pas d'un tête-à-tête ni d'un corps à corps, c'est d'un coeur à coeur que nous avons besoin.

    En son fourmillement d'âmes, dont chacune résume un monde, l'Humanité... est l'amorce d'un esprit supérieur.

    Il n'y a pas concrètement de la matière et de l'esprit, amsi il existe seulement de la matière devenant esprit.

     


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  • La langue est une raison humaine qui a ses raisons que l'homme ne connait pas.

    Rien ne ressemble plus à la pensée mythique que l'idéologie politique.

    La fonction primaire de la communication écrite est de faciliter l'asservissement.

    Le moi n'est pas seulement haïssable : il n'a pas de place entre nous et rien.

    Un humanisme bien ordonné ne commence pas par soi-même, mais place le monde avant la vie, la vie avant l'homme, le respect des autres avant l'amour-propre.

    La science seule est incapable de répondre à toutes les questions, et malgré son développement, elle ne le sera jamais.

    L'humanité est constamment aux prises avec deux processus contradictoires dont l'un tend à instaurer l'unification, tandis que l'autre vise à maintenir ou à rétablir la diversification.

    Le barbare, c'est d'abord celui qui croit à la barbarie.

    Le savant n'st pas l'homme qui fournit les vraies réponses, mais celui qui pose les vraies questions.

    Le monde a commencé sans l'homme et il s'achèvera sans lui.

    La vie sociale consiste à détruire ce qui lui donne son arôme.

    Chaque progrès donne un nouvel espoir, suspendu à la solution d'une nouvelle difficulté. Le dossier n'est jamais clos.

    Il faut beaucoup de naïveté ou de mauvaise foi pour penser que les hommes choisissent leurs croyances indépendamment de leur condition.

    La ressemblance n'existe pas en soi, elle n'est qu'un cas particulier de la différence, celui où différence tend vers zéro.

    Le jour où l'on parviendra à comprendre la vie comme une fonction e la matière inerte, ce sera pour découvrir que celle-ci possède des propriétés bien différentes de celles qu'on lui attribuait.

    Le monde animal et le monde végétal ne sont pas utilisés seulement parce qu'ils sont là, mais parce qu'ils proposent à l'homme une méthode de pensée.

    Nous ne prétendons donc pas montrer comment les hommes pensent dans les mythes, mais comment les mythes pensent dans les hommes, à leur insu.


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  • Ce que je vous demande, c'est d'ouvrir votre esprit, non de croire.

    L'art de voir est la seule vérité.

    L'esprit mûri ignore la comparaison, la mesure.

    La vie quotidienne, si elle est sans compréhension, vous poussera à passer à côté de l'amour, de la beauté, de la mort.

    Le premier pas est le dernier pas.

    Les relations sont sûrement le miroir dans lequel on se découvre soi-même.

    Nous cherchons toujours à jeter un pont entre ce qui est et ce qui devrait être, et par là donnons naissance à un état de contradiction et de conflit où se perdent toutes nos énergies.

    Quand la pensée constate qu'elle est incapable de comprendre ce qu'est la liberté, c'est l'intelligence : je ne peux pas.

    Si l'éducation mène à la guerre, si elle nous apprend à détruire ou à être détruits, n'a-t-elle pas fait faillite ?

    La mort n'est pas une chose horrible, une chose à éviter, à différer, mais plutôt une compagne de chaque jour. De cette perception naît alors un sens extraordinaire de l'immensité.

    Pourquoi le sexe occupe-t-il tant notre esprit ? Parce qu'il est l'échappatoire suprême. C'est la voie ultime vers l'oubli de soi absolu.

    Il est bon de naître dans une religion, mais pas d'y mourir.

    Range le livre, la description, la tradition, l'autorité et prend la route pour découvrir toi-même.

    Chercher la vérité c'est passer d'une vitrine d'une boutique à une autre.

    La peur bloque la compréhension intelligente de la vie.

    L'ignorant n'est pas celui qui manque d'érudition, mais celui qui ne se connait pas lui-même.

    Quand l'esprit ne résiste plus, qu'il ne fuit ni ne blâme ce qui est, mais se contente d'être conscient avec passivité, il s'aperçoit que dans cette passivité même vient une transformation.

    C'est parce que nous sommes si desséchés nous-mêmes, si vides et sans amour que nous avons permis aux gouvernements de s'emparer de l'éducation de nos enfants et de la direction de nos vies.


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  •  Nous sommes comme les noix, nous devons être brisés pour être découverts.

    La solitude est une tempête de silence qui arrache toutes nos branches mortes.

    Fiez-vous aux rêves car en eux est cachée la porte de l'éternité.

    Vos enfants ne sont pas vos enfants. Ils sont les fils et les filles de l'appel de la vie à elle-même.

    La terre est ma patrie, l'humanité est ma famille.

    C'est dans la rosée des petites choses que le coeur trouve son matin et se rafraîchit.

    N'oubliez pas que la terre se réjouit de sentir vos pieds nus et que les vents joueraient volontiers avec vos cheveux.

    Si l'amour vous couronne, il vous crucifie aussi.

    En tout homme résident deux êtres : l'un éveillé dans les ténèbres, l'autre assoupi dans la lumière.

    Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit.

    Nous ne vivons que pour découvrir la beauté, tout le reste n'est qu'attente.

    L'amitié est toujours une douce responsabilité, jamais une opportunité.

    La pensée est un oiseau d'espace qui dans la cage des mots saura peut-être déployer ses ailes, mais pas voler.

    Vous parlez quand vous cessez d'être en paix avec vos pensées.

    Plus profondément le chagrin creusera votre être, plus vous pourrez contenir de joie.

    La pitié n'est que justice amputée.

    La tristesse est un mur élevé entre deux jardins.



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  • -Au sein de cet environnement instable et turbulent, un seul élément reste constant : le changement.

    -Folie toute l'intelligence sans la conscience profonde de la mort et de l'impertinence.

    -Il faut avoir une conviction totale dans son propre chemin spirituel alliée à un respect parfais envers les autres vérités.

    -Il importe guère qu'un être soit croyant ou non : il est beaucoup plus important qu'il soit bon.

    -Il n'y a personne qui soit né sous une mauvaise étoile, il n'y a que des gens qui ne savent pas lire le ciel.

    -L'apaisement réside en chacun de nous.

    -La sensation d'être heureux ou malheureux dépend rarement de notre état dans l'absolu, mais de notre perception de la situation, de notre capacité à nous satisfaire de ce que nous avons.

    -Le désarmement extérieur passe par le désarmement intérieur. Le seul vrai garant de la paix est en soi.

    -Le vrai bonheur ne dépend d'aucun être, d'aucun objet extérieur, il ne dépend que de nous...

    -Nul besoin de temples, nul besoin de philosophies compliquées, notre cerveau et notre coeur sont nos temples.

    -On s'intéresse à ses membres comme parties de son corps, pourquoi pas aux hommes comme parties de l'humanité ?

    -Si nous devenions violents, nous n'aurions plus rien à défendre.


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