• Les mystères de l'île de Pâque

    L’île de Pâques reste encore à ce jour, un des lieux les plus mystérieux qui puisse exister sur terre. La seule civilisation qui compose cette île de 163 km², n’a toujours pas livrée ces secrets, et le plus grand mystère réside dans son écriture et ses origines.

    Le 5 avril 1722, l’amiral hollandais Jacob Roggeveen, accoste sur cette petite île le jour de Pâques, d’où bien entendu son surnom, car son véritable nom est en fait Rapa Nui. La il découvre une île recouverte des fameuses statues de l’île de Pâques, qui se nomment des Moai, mais il découvre aussi une civilisation avec laquelle l’entente sera cordiale, enfin au début car par la suite la fuite de l’amiral se soldera par une fusillade inexpliquée.

    Puis en 1770 c’est l’espagnol Don Felipe Gonzalez  y Haedo qui se rend sur l’île, il y reste six jours juste le temps pour lui de constituer une carte de l’île, et de remarquer que les Moai sont surmontés de pierres de couleurs rouges de formes cylindriques. L’existence de l’île de Pâques commence à se faire savoir, et c’est au tour de l’anglais James Cook d’être intrigué par cette dernière. Il découvre a son tour, ou plutôt se rend compte que l’île est dépourvu d’arbres et que la plupart des statues sont à terre, et cela n’est en aucun du aux effets climatiques. En 1776, le pirate français Jean François La Pérousse, part à son tour à la découverte de l’île il apprend de la bouche des habitants qu’eux même ignore la signification des Moai et pourquoi ils tournent le dos à l’océan.

    Un siècle plus tard, en 1864, des missionnaires découvrent que la totalité des statues sont alors à terre et cela sans raison. Depuis l’île de Pâques reste un des plus grands mystères.

    Rongorongo


    Le rongorongo est l’alphabet des habitants de Rapa Nui. Fait assez étrange et peu courant pour qu’il soit souligné, car à la vue de la taille de l’île et les nombres d’habitants il est assez étrange que les indigènes aient pu créer un alphabet complet à partir de rien.

    Autre fait étrange cet alphabet ressemble beaucoup à la dynastie chinoise des Zhou (-1050 à -600 av J-C) L’île de Pâques aurait elle donc des descendants Asiatique, la thèse reste infondée mais pas impossible, si c’est le cas, le tout serai maintenant de savoir pourquoi des asiatiques, ou plutôt des chinois se seraient exilés sur une telle île, mais aussi pourquoi construire de telles statues, qui ne représenteraient alors en aucun cas des divinités chinoise. Le mystère des origines du rongorongo reste donc entier.

    Les origines et les théories

    Trois grandes théories se sont dessinées au fil des différents chercheurs qui ont exploré l’île. Les voici

    1)      la thèse polynésienne

    Vers 500 ap J-C, des colons auraient accostés sur l’île et auraient une culture de leurs origines polynésiennes. Cette légende correspondrait dans ses dires à la légende du roi Hotua Matua (que vous pouvez retrouver un peu plus loin, au paragraphe qui lui est consacré) Et au Xième siècle les habitants auraient élévé les Moai en mémoire de leurs ancêtres. Puis seraient survenues plusieurs guerres entre tribus qui auraient amenés à la destruction de ces Moai. Plusieurs points tendraient à confirmer cette thèse. Toute d’abord le dialecte de Rapa Nui qui se rapproche beaucoup de l’ancien polynésien, puis le toponyme Hiva, île dont serai issu le roi Hotua Matua qui revient souvent aux îles marquises, et enfin des études ADN effectués sont le peuple de Rapa Nui et des îles concernés montrent beaucoup de similitudes.

    2) La thèse Péruvienne

    Le chercheur Thor Heyerdahl, e tenté tout au long de sa vie de prouver que le peuple de Rapa Nui était un descendant des Péruviens.

    3) La thèse des oreilles

    L’origine reprend toujours la légende du roi Hotua Matua, à la différence que lors de son arrivée l’île était déjà peuplée (mais par qui ?) par des hommes à la peau claire (fait assez étrange) Le deux peuples se seraient bien entendus, créant ainsi une civilisation homogène, jusqu’au jour ou des personnes venus de l’Est ont débarqués, ils sont appelés Hanau Eepe, qui possédaient à la différence du peuple original de Rapa Nui, des lobes d’oreilles plus longs. Et ça serait à cette époque que les Moai seraient apparus. Bien sur, encore une fois cette entente n’aurait duré qu’un temps, et une guerre aurait déchiré les deux camps, laissant les Hanau Momoko (les originaux) vainqueurs. Rien n’appuie vraiment cette thèse et les versions diffèrent selon les auteurs. Pourtant quelques indices par contre, viennent à prouver l’existence de deux camps bien distincts. Sur l’île existent plusieurs races végétales que l’on  ne trouve qu’en Amérique du sud, puis fait étrange le peuple de Rapa Nui utilise le même bois que le Indios du lac Titicaca, pour leurs sculptures. Les nombres Incas possédaient eux aussi des lobes d'oreilles plus grands, voir même déformés pour souligner leur appartenance à la bourgeoisie. Et enfin une légende Inca parle d’un prince qui serai parti pour n’en jamais revenir.

    A tout ceci vient se greffer les preuves archéologiques qui ont démontré que les différentes statues ne dateraient pas toute de la même époque, et qu’il en existait deux sortes des petites et des grandes. Certains ahus, les socles qui servent de base au Moai, auraient beaucoup de similitudes avec les hiéroglyphes des murs de Cuzco ou du Machu Pichu. Et pour finir un autre fait étonnant, pendant toutes ces décennies aucun explorateur n’a jamais vu le même nombre de Moai dressés.

    Les Moai, nid de mystères



    Ces grandes statues qui vont de quelques centimètres à plusieurs restent le symbole unique de l’île de Pâques, mais aussi le plus grands mystères pour tous ces chercheurs. La clé de l’énigme est, je pense, en eux.

    Les Moai sont donc des statues élevés sur des Ahus, et surmontés de Pukao, pierres cylindriques de couleurs rouges, qui on suppose représente un couvre chef, quand à leurs yeux ils étaient fait avec des obsidiennes. Elles tournent toutes le dos à la mer. Voici en gros les principes caractéristiques de ces statues.

    Mais la première personne à avoir apportés un semblant de réponse est Katherine Maria Roultledge en 1919 dans son ouvrage The mystery of Easter island. Grâce à ses études effectués sur place et avec l’aide des indigènes on a pu apprendre que les Moai sont des statues sculptées dans le Tuf, une roche poreuse formé avec des cendres volcaniques, provenant du volcan Rano Raraku. Leurs fonctions étaient de rendre hommage aux ancêtres déifiés. Et l’objectif de ces statues était d’enfermer le Mana, énergie de la terre afin de la retranscrire aux habitants.

    Des fouilles démontreront que l’île était boisée mais que les arbres auraient été abattus pour servir de moyen de transport aux Moai, comme le faisait les égyptiens. De plus le carbone 14 a révélé que le premier peuple serait apparu vers 380 ap J-C et non vers la moitié du XXième siècle.


  • Commentaires

    1
    gene13
    Mercredi 9 Septembre 2009 à 20:41
    en effet c'est un grand myst?
    merci pour cette lecture tres interessante
    bonne soiree
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