Les peuples qui s'établirent dans les vallées fertiles des fleuves Tigre et Euphrate en Mésopotamie ont imaginé leur jeu de dieux autour de 1200 avant JC. Le pouvoir est passé de Sumer à Akkad, à l'Assyrie et à Babylone mais la même mythologie persistait selon laquelle Apsou et Tiamet émergeaient du chaos pour donner naissance à Lakhmou et Anshar (éléments supérieurs) et à Kishar (éléments inférieurs). Ensuite, sont apparus, Anou pour gouverner les cieux, Enlil pour gouverner l'air et la terre, et Ec qui gouvernait les eaux. Ici encore les aventures et les combats des dieux ressemblent à un roman. Finalement, Madoch, le fils d'Ec décide de créer l'humanité avec le sang de Kingou, le chef de l'armée de Tiamet.
L'épopée de Gilamesh continue en racontant comment Anou et Enlil, fatigués de l'humanité ont essayé d'exterminer toute vie en inondant la terre, et comment Ec l'a sauvée en disant à l'humain Oum-Napishtim de construire un arc de sept étages assez grand pour un couple de chaque espèce vivant alors sur la terre. Plus tard, Gilamesh qui était roi d'Uruk, décide de devenir éternel comme Oum-Napishtim qui avait reçu ce privilège pour avoir sauvé l'humanité des eaux. Pour raccourcir l'histoire, Gilamesh trompe Oum-Napishtim pour qu'il lui donne le secret de la plante magique de la vie éternelle. Il la trouve mais la perd avant qu'elle ne prenne effet et il doit retourner à Uruk, étant toujours mortel. D'autres dieux, Sin, la lune représentant l'ordre cyclique, Shamesh, le soleil représentant la justice, Ishtar, la planète Venus représentant en même temps la guerre et l'amour, Tanmouz, dieu de la végétation, et Negal le dieu des enfers ont tous un rôle à jouer dans ce fantastique scénario. Ce qu'il est important de retenir, c'est que les peuples de la Mésopotamie ont cru à ces histoires pendant deux millénaires avant de passer à la religion Zoroastrienne autour 1000 avant JC et à Islam de autour 700 après JC.