• Le cheval blanc et sa symbolique


    Le mythe du cheval blanc est universel. Il est présent dans toutes les religions, à commencer par l’hindouisme.
    Lié au soleil et à la fécondité, le cheval blanc est vénéré par les Romains et les Grecs. Le blanc est associé à la fertilité ; le cheval et surtout la jument y sont pleinement associés.
     
     

    Parmi les purs-sangs, certains chevaux sont d’un blanc immaculé. On a baptisé le Camargue " « Le cheval blanc de la mer ». L’Albinos se caractérise également par sa robe blanche. 
     
     
    Note importante sur l'albinisme chez le cheval: Un cheval à la robe blanche ou crème n'est pas albinos. Les races de chevaux à la robe crème ne sont pas plus fragiles que les autres, ni sujets à des maladies particulières. 
     
     
    Il existe apparemment une controverse concernant l'albinisme chez le cheval. Selon les auteurs, on peut lire deux versions: 
    • Le cheval albinos n'existe pas 
    • Il existe une forme léthale d'albinisme chez le cheval, transmise génétiquement sur le mode dominant 
    De plus, pour compliquer encore un peu plus, il faut savoir que chez les chevaux, il existe une forme mortelle d’albinisme, transmise par un gène dominant (un seul exemplaire du gène suffit à la manifestation de l’albinisme. 
     
     
    Le cheval blanc en Inde 
    Autrefois, en Inde, on sacrifiait un cheval blanc afin d’assurer la prospérité du royaume. On lâchait le plus beau coursier blanc du royaume en direction du nord-est.
    Le Prince héritier et quelques jeunes guerriers devaient alors le suivre dans tous ses déplacements pendant un an.
     
     

    Ils devaient préserver sa liberté et surtout l’empêcher de s’accoupler. 
    Incarnation du soleil, sa course était sacrée, et les territoires traversés appartenaient d’office au souverain.

    Lorsque le cheval revenait à son point de départ, poussé par les cavaliers, l’heure de sa fin approchait.
    Ce rite solaire était souvent pratiqué à la fin d’un règne, avec comme objectif pour le souverain de transmettre sa gloire à son fils aîné.
     
     
     
    Aujourd’hui encore, le cheval blanc est considéré comme l’ancêtre de nombreuses familles princières indiennes : il est également une idole que les villageois implorent pour fertiliser leurs terres. 
     
     
    Le cheval blanc chez les Perses 
    Au Vie siècle avant notre ère, les Perses attribuaient un important rôle religieux aux chevaux blancs.
    Les habitants de Cilicie devaient en donner un par jour de l’année au roi de Perse. Il était l’incarnation de Mithra, dieu de la Lumière et maître des vastes pâturages. Ce dernier conduisait un char tiré par quatre chevaux blancs immortels.
     
     

    Des chevaux blancs étaient sacrifiés à son culte. 
    Chez les Grecs et les Romains, Ares, dieu de la guerre, précédait le soleil levant dans un char tiré par quatre chevaux blancs, symbole de pureté.

    Le cheval blanc en Chine
    En Chine, on vénérait les juments blanches de Kubilay Khan, petit-fils de Gengis Khan et premier empereur chinois, fondateur de la dynastie des Yuan. 
     
     
    Lors de la fête blanche du printemps, les proches du Khan rassemblaient mille juments et étalons d’une blancheur immaculée.

    Quand ces juments passaient à travers le pays, personne n’osait traverser la route. S’en approcher était considéré comme profanateur.
    Seul le « fils du ciel » et ses proches parents pouvaient boire le lait des juments sacrées.
     
     
     
    Le cheval blanc en Europe 
    Environ 500 ans avant notre ère, les Celtes honoraient également les chevaux. A leur mort, ces derniers n’étaient jamais mangés, ni laissés en pâture aux charognards, mais soigneusement ensevelis. 
    Les chevaux blancs étaient sacrés, en particulier les juments, symboles de fertilité. 
     

    Les chefs participaient à des rites de fécondité avec des juments blanches afin d’apporter la prospérité à leur peuple.

    Vers cette époque, la silhouette d’un immense cheval blanc fut gravée dans la craie des falaises d’Uffington, au sud de l’Angleterre. 
     

    Elle demeure une énigme archéologique, car son motif ne se révèle distinctement que vu du ciel. 
    Le culte du cheval blanc continua à s’exercer tardivement en Europe. Au Moyen Age, les légendes abondent qui donnent au cheval blanc un rôle prééminent. 
     
     
    Le cheval blanc est bien un mythe fédérateur qui unit toutes les cultures. 
     
     
    Les purs-sangs à robe blanche 
      
      
    Le Camargue 
    Le Camargue porte le même nom que sa région d'origine dans le delta du Rhône, au sud de la France. On dit que le Camargue est une race primitive. Ce cheval a un lien très étroit avec les chevaux représentés sur les peintures des grottes de Lascaux datant de 15.000 ans avant J.-C.

    Au 19ème siècle, on a découvert des fossiles à Solutré, dont le Camargue pourrait être issu. Ce cheval vit dans les régions marécageuses de la Camargue depuis des centaines d'années. Les gardians l'utilisent pour rassembler les troupeaux de taureaux sauvages. 
     
     
    L’Albinos 
    Ce terme porte à confusion. Il s'agit bien d'une race: "american albino horse". Mais, cette race n'a aucun rapport avec l'albinisme. 
     
     
    L'Albinos appartient au groupe des Western Horses. L'Albinos peut être issu d'un Quarter Horse, d'un Arabe ou d'un Standardbred. Ce cheval se caractérise par sa robe blanche, par sa peau rosée et par ses yeux bleu ardoise ou bleu brun.

    L'Albinos fait partie des races les plus dociles, les plus intelligentes et les plus équilibrées. 
     
     
    Le Lippizan 
    Le Lippizan doit son nom au haras slovène de Lipizza, fondé en 1580. Ce cheval est également élevé dans d'autres régions d'Europe de l'Est. La plupart des gens associent le Lippizan à l'Ecole d'Equitation Espagnole de Vienne.

    Seuls les meilleurs étalons blancs, âgés de cinq ans, sont admis au programme d'entraînement. Les meilleurs chevaux font finalement fonction d'étalons reproducteurs, dans le haras de Piber où on élève le Lippizan moderne. Les chevaux qui ne sont pas admis à l'école d'équitation, sont utilisés comme monture de chasse. Le Lippizan a démontré ses qualités dans le sport équestre ou dans le dressage international. L'Arabe, le Barbe et l'Andalou étaient des ancêtres du Lippizan.

  • Commentaires

    1
    stef
    Lundi 2 Mai 2016 à 06:32

    le texte en blanc sur le fond blanc est ILLISIBLE !

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