• La marche sur le feu...


    La marche sur le feu est souvent une cérémonie d'origine religieuse pratiquée par différents peuples Hindous, asiatiques et dans les îles (réunion...).
    La marche sur le feu n'est donc pas un mythe : elle existe bel et bien. Pourquoi les sceptiques continuent donc d'en parler ? Parce qu'encore trop de gens croient que le phénomène demande une préparation psychologique spéciale.

    Ancien rituel chez de nombreux peuples, la Marche sur le Feu nous invite à confronter nos peurs et à les transformer. 
    Là, pieds nus, face au feu il est indispensable de vraiment habiter notre corps,d'écouter son acquiescement ou son refus. La peur peut être là, si le corps dit OUI; c'est le moment d'avancer. 
    Cette écoute de notre ressenti intérieur est un enseignement important face aux difficultés de la vie.

    Les rituels de la Marche sur le feu servent le Potentiel humain :

    - comme expériences inoubliables

    -  comme chemin pour se connecter profondément avec la conscience vivante de cette terre

    -  comme chemin de transformation de la peur en énergie positive.

    -  comme rituel de guérison



    Il est tout à fait possible (même si je ne recommande à personne de le faire sans supervision...) de marcher sur les flammes sans préparation. Il suffit de prendre son courage à deux mains, et de le faire. Point. Pas besoin d'impliquer des forces vitales, le coussin protecteur de l'aura, des énergies mal connues...

    Les raisons

    Au-delà de toute la poudre aux yeux (rituels mystiques, préparation mentale, jeûnes...), plusieurs principes physiques rendent la marche sur le feu possible. Des chercheurs sceptiques se sont prêtés, à de nombreuses reprises, au jeu de marcher sur le feu sans préparation préalable, et s'en sont sortis indemnes.

    1. La faible conductivité thermique du charbon

    Le charbon peut être très chaud, mais il transmet mal sa chaleur, et agit comme un isolant. Prenons l'exemple d'un four à 200°C : on peut passer sa main à l'intérieur sans problème, alors qu'un contact avec les grilles en métal du four causera une brûlure rapidement. L'air est pourtant à la même température que les grilles ! Il en en va de même pour le charbon : lorsque l'on pose brièvement son pied sur les braises, le pied n'a pas le temps d'absorber assez de chaleur pour brûler.

    2. La surface de transfert de chaleur

    Malgré toute la chaleur que peut dégager un brasier, seule la surface du pied est en contact avec les braises quand on marche sur le feu. La circulation sanguine absorbe en grande partie cette chaleur supplémentaire, à la façon de l'eau dans un radiateur de voiture.

    3. La faible durée du contact

    Contrairement à certaines prétentions des fakirs et gourous, la marche sur le lit de braise se fait plutôt rapidement : le contact de chaque pied sur la braise dure moins d'une seconde, et moins de dix pas sont habituellement nécessaires pour traverser la surface. Il ne faut pas oublier que la chaleur absorbée par chaque pas est cumulative. Comme lorsqu'on marche sur de l'asphalte chauffé par le soleil : la sensation de chaleur ne devient insupportable qu'après quelques pas. C'est pourquoi le record de la plus longue marche sur le feu enregistré par le livre des records Guiness à été limité à 120 pieds (environ 35 mètres), les responsables de l'homologation jugeant que le record était devenu trop dangereux. Si un pouvoir mystique était vraiment en cause, je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas marcher en toute sécurité sur de bien plus longues distances !

    4. L'effet Leidenfrost

    Lors de certains séminaires de marche sur le feu, les pieds des participants sont d'abord mouillés avant d'aller sur les braises. Cette précaution supplémentaire mettrait en jeu «l'effet Leidenfrost «: au contact de la chaleur, la vapeur d'eau crée un coussin isolant entre le pied et le charbon. Ce facteur n'est cependant pas déterminant ; certains habitués de la marche sur le feu préfèrent s'assécher soigneusement les pieds pour éviter le risque qu'un tison colle à la peau, et les chercheurs ne s'entendent pas à dire que l'effet Leidenfrost se produit vraiment lors de la marche.

    Est-ce douloureux ?

    La plupart des participants rapportent une sensation semblable à celle de marcher sur du sable chaud, d'autres une sensation de chaleur assez inconfortable. Les charbons sont un lit de roses pour la majorité, mais avec de petites épines pour certains : le seuil de sensibilité de chacun entre en ligne de compte. Il y a fort à parier que les «professionnels» de la marche sur le feu, pour réduire les risques de brûlures accidentelles, se constituent une bonne couche de corne sous les pieds. Mais la corne seule n'est pas un facteur crucial : il ne faut pas oublier que dans les séminaires à grand déploiement, des centaines de personnes marchent sur le feu sans préparation spécifique.

    Des accidents ?

    Il semble que la majorité des accidents se produisent avant ou après la marche. Il suffit qu'un tison reste collé entre les orteils ou sous le pied pour provoquer une douloureuse brûlure. C'est pourquoi les pieds sont habituellement arrosés d'eau ou frottés dans le sable à la fin de la marche.

    Voilà qui conclut ce sujet.


  • Commentaires

    1
    llfleurbleue
    Vendredi 11 Septembre 2009 à 12:16
    Ouha, et bien merci beaucoup pour toutes ses explications, je serai plus instruite gr? ?oi, justement ce sujet m'int?ssait et je te remercie d'en parler ici et de partager
    bisous patou
    2
    DREAMOKWA
    Vendredi 11 Septembre 2009 à 16:50
    HAU Biribibi, merci de ta visite et surprise!!!! blogwiz...oulalalala! je n'y vais plus depuis un bail... je vais r?dier de ce pas ?on silence - involontaire- MDR ... Belle d?uverte que ton blog, des sujets vari?et interessants.
    Alors bienvenue chez moi, et Merci ?oi...
    des bisous, toksa ake
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