• La labyrinthe de dédale à Cnossos


    Le labyrinthe du Minotaure construit par Dédale se serait situé en Crète, sur l’île du roi Minos ; c’est en effet sur l’ordre de ce roi qu’il fut construit, afin d’y faire enfermer la créature monstrueuse née des amours de la reine Pasiphaé et d’un taureau. Les recherches archéologiques faites en Crète sur les palais minoens, notamment celui de Cnossos, révèlent des constructions étendues, dont le plan d’ensemble est complexe. Le mythe du Labyrinthe pourrait n’être qu’une transposition de cette complexité architecturale ; par ailleurs, les Crétois vouaient un culte au taureau. Étymologiquement, le mot dériverait du terme « labrys » qui désigne une hache, plus exactement une double hache comme celles dont on a retrouvé des reproductions gravées dans la pierre à Cnossos.

    Le mythe du Labyrinthe est une double représentation de l’Homme et de sa condition : il est d’une part la représentation de l’Homme obscur à lui-même, qui se perd en essayant de se connaître. Il symbolise l’âme humaine dans toute sa complexité, en proie au mal (incarné par le Minotaure, être monstrueux). Toute rencontre avec le monstre se révèle fatale. Il représente d’autre part l’Homme face à l’univers : il est perdu, ne sait d’où il vient, où il est, où il va, et cherche à sortir de cet état, c’est-à-dire à trouver les réponses à ses questions.

    Seules trois personnes ont réussi à en sortir selon la légende : tout d’abord, Dédale et son fils Icare. Ils y furent, selon les versions, enfermés par Minos lui-même, le commanditaire de l’ouvrage, qui voulait être certain que son créateur n’en évente pas les plans. Or, la conception était tellement parfaite que l’architecte lui-même était bien incapable d’en trouver la sortie. Il dut recourir à un ingénieux stratagème : fuir par les airs, en s’élevant grâce à des ailes faites de cire et de plumes. Pour d’autres, il fut puni pour avoir donné l’idée du fil à Ariane. Thésée, venu en Crète pour tuer le monstre. Ariane, fille de Minos, s’éprit du jeune homme ; au moment où il pénétrait dans le Labyrinthe, il reçut d’Ariane une pelote de fil qu’il déroula au fur et à mesure qu’il avançait et qui lui permit de retrouver son chemin, une fois sa mission accomplie (le fameux « fil d’Ariane »).
    Le Labyrinthe est ainsi la matérialisation de la question du sens de la vie : l’envol de Dédale et Icare peut symboliser l’élévation de l’esprit vers la connaissance ou celle de l’âme vers Dieu, qui permet de sortir de l’absurdité de la condition humaine. De même, l’amour pour un autre être (Ariane pour Thésée) permet de donner un sens à la vie.

    Cependant, la destinée humaine reste fragile. Ainsi, Icare, que la fougue de la jeunesse grisa, se rapprocha trop près du soleil (symbole de la connaissance, de la lumière, de la vérité) malgré les appels éplorés de son père. La chaleur fit fondre la cire, et le malheureux tomba dans la mer et se noya.
    Quant à Thésée, il quitta la Crète, emmenant Ariane avec lui, mais l’abandonna bientôt sur l’île de Naxos. Selon une des légendes, le dieu Dionysos, la trouvant endormie, en tomba amoureux et l’épousa. Une autre légende raconte que le désespoir d’Ariane fut tel qu’elle se jeta dans la mer. Certains affirment que c’est Dionysos qui avait envoyé un songe à Thésée pour lui dire qu’il voulait Ariane pour lui.
    D’autre part, après avoir fui la Crète, et en arrivant à Délos, Thésée inventa une danse en rond "sur une combinaison de mouvements alternatifs et circulaires" , les uns derrière les autres, autour de l’autel d’Apollon. Cette danse évoquait le fil d’Ariane, les détours du labyrinthe... Elle fut dansée pendant très nombreuses années sur l’île de Délos et à Athènes.


  • Commentaires

    1
    roro 3896
    Lundi 18 Février 2013 à 18:25

    il n'y a rien sur l'archéologie moderne!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    c'est enbetant pour nous!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
    edésolépour les fautes :)

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