• Que faire quand on observe un OVNI?



    De nos jours les observations de véritables ovnis sont rares. La plupart du temps, il ne s'agit que de simples météores. Cela ne signifie pas qu'ils n'existent pas ou que les gens ont hallucinés lors des grandes vagues d'observation précédentes. Non cela est lié à de nombreux paramètres que vous découvrirez progressivement sur le site. Cependant à tout moment un survol massif d'ovnis peut se déclencher n'importe où et il faudra être préparé à cela. Voici donc des informations importantes.

    D'innombrables scientifiques, pilotes civils et militaires tout comme bon nombre de gens comme vous et moi ont été un jour confrontés à un phénomène aérien non identifié. L'objectif de cette notice est de vous apporter conseils sur la meilleure méthode à adopter à la vue d'une observation d'un phénomène de cette nature afin que nous puissions procéder à un prélèvement d'informations pouvant éventuellement conduire à une identification de celui-ci ou contribuer à la découverte d'un phénomène non encore répertorié sur le plan scientifique. Un grand nombre de témoignages d’OVNIs ne sont d’aucune utilité aux enquèteurs et ne peuvent donner lieu à aucune explication scientifique du fait de leur manque de précision. Afin d’éviter les cas insolubles car inexploitable faute de données il est utile de suivre certaines règles.

    Pendant l'observation

    Si vous êtes témoin d'une observation d'ovni:

    1. Prévenez d'autres témoins potentiels (personnes environnantes ou susceptibles de se rendre rapidement sur le lieu d'observation). Appelez des amis ou des gens suffisamment proches de votre lieu d'observation au moment de celle-ci afin que nous puissions procéder ultérieurement à un recoupement d'informations sur base de leur témoignage distinct.

    2. Utilisez tous appareils photos, camescopes ou encore jumelles dont vous seriez en possession au moment de l'observation. Filmez ou photographiez en usant de toutes les possibilités que permet votre matériel, mais sans utiliser le flash (création d'un mur blanc) ni l'autofocus (déformation du sujet filmé). Préférez la mise au point manuelle dans le meilleur des cas. Ne faites pas développer le film dans l'immédiat car il faut affiner le développement par rapport aux conditions atmosphériques. Il faut également envisager l'obtention de copies pour plus de confort ainsi que pour éviter toutes pertes malencontreuses. Efforcez vous aussi autant que possible d'inclure dans le champ de prise de vue des points de références (éléments du paysage, bâtiments, antennes...).

    3. A un moment ou un autre, vérifiez que votre observation se perpétue sans aucun intermédiaire optique : enlevez un moment vos lunettes, ouvrez un moment la fenêtre, baissez un moment la vitre de votre voiture, etc. Cela excluera l'hypothèse de reflets.

    4.Attendez jusqu'au moment de disparition du phénomène. La durée du phénomène comme son mode de disparition peuvent être caractéristiques.

    5. Effectuez un repérage du phénomène observé par rapport à l'environnement. Grâce au théorème de Pythagore et d’autres types de formules, nous pourrons par le calcul apprécier sa distance, sa vitesse, son altitude, etc. Afin que nous puissions estimer la taille apparente du phénomène, allongez votre pouce en tenant le bras tendu et noter les comparaisons de tailles observées (par rapport à votre pouce, à votre main, à votre poing, etc.).

    Estimation de distances et de dimensions

    Les appréciations correctes des dimensions d'un phénomène inconnu et de la distance a laquelle il se trouve,
    sont probablement ce qui pose le plus de problèmes aux observateurs puis aux enquêteurs.

    Distance



    Le seul moyen de bien évaluer la distance d'un phenomène consiste a s'aider de repères fixes dans
    l'environnement, si on a la chance que le phénomène passe devant un de ces repères. En mesurant après coup
    la distance de ces repères. on peut avoir une approximation correcte de la distance du phénomène. Si celui-ci n'est passé devant aucun repère fixe, l'appréciation de sa distance devient tres subjective et au-delà de quelques dizaines de mètres a peu de chance d'être correcte (bien entendu, pour un objet connu du témoin, tel qu'avions, hélicoptère, etc., l'appréciation de la distance se fait par rapport a la taille réelle de I'obiet que le témoin connaît approximativement).

    Dimensions



    Pour les dimensions d'un phénomène inconnu, le meilleur moyen d'évaluation consiste a comparer sa taille a celle d'un objet connu (le pouce, le poing) place a une distance connue (à bout de bras). Si un phénomène est juste recouvert par le pouce, bras tendu,.il a la même taille apparente (2 O). La pleine lune a une taille apparente d'un demi-degré et est recouverte par le bout du petit doigt, bras tendu.



    Si l'on connaît la taille apparente d'un objet et, si par ailleurs on a pu apprécier correctement la distance
    à laquelle il se trouvait, on peut en déduire ses dimensions réelles. Par exemple, un objet d'une taille apparente de 2 O, situe a un kilomètre du témoin, avait une taille réelle d'environ 35 mètres. Faute de mieux, on peut toujours apprécier les dimensions par comparaison a la taille d'un objet connu vu a une distance fictive, à condition de l'indiquer clairement (par exemple : "C'était gros comme une voiture a 100 mètres".

    Après l'observation

    D'une manière générale, ne vous efforcez pas de vous souvenir mais notez le plus rapidement et spontanément possible tous les détails qui vous viennent en mémoire, y compris les plus insignifiants.



    * Dessinez le phénomène observé avec ses couleurs. En cas de plusieurs témoins, faites-le isolément chacun de votre côté afin de ne pas vous influencer mutuellement.

    * Notez les lieu précis, la date, l'heure, la durée, les positions de début et fin d'observation, le mouvement, les tailles apparentes.

    * Notez la météo : y avait-il de la brume, du brouillard, un temps orageux ? Où étaient le Soleil ? La Lune ?

    * S'il y a lieu, notez la description et la disposition des feux/lumières ainsi que leur couleur.

    * Notez l'ensemble des phénomènes indirects qui peuvent accompagner le phénomène principal : perturbations éventuelles (magnétiques, éclairages, etc.) sur l'environnement ou de témoin(s).

    * Ne faites pas développer une pellicule photographique tout de suite car le développement peut être affiné par rapport aux conditions atmosphériques. Dans le cas d'un développement, faites également des copies pour plus de confort et éviter toutes perte.

    * Si d'autres témoins ont assisté à l'observation, échangez avec elles vos noms et numéros de téléphone.

    Important : Ne vous efforcez pas à vous souvenir mais engagez-vous à notez le plus rapidement possible tous les détails qui vous viennent en mémoire.

    En cas de traces physiques

    1. Évitez de vous approcher de la zone afin de laisser en état ces traces qui pourront le cas échéant faire l'objet de prélèvements et mesures scientifiques.

    2. Évitez d'en parler autour de vous avant l'enquête, afin de préserver la zone circonscrite. Prévenez un enquêteur privé afin de savoir s'il peut intervenir suivant des procédures scientifiques.

    En cas d'observation rapprochée, soyez très vigilant car le fait que la nature du phénomène soit non identifié peut aussi s'avérer être un facteur de risque. Dans le cas où des traces physiques résultant de ce phénomène viendraient à être constatées, évitez de vous approcher de la zone afin de laisser en état ces traces qui pourront le cas échéant faire l'objet de prélèvements et mesures scientifiques.

    Toujours dans le cas de traces physiques, évitez d'en faire mention autour de vous afin de préserver la zone circonscrite. Prévenez un enquêteur privé afin de savoir s'il peut intervenir suivant des procédures scientifiques.

    La transmission de votre témoignage

    Rappelez-vous que, plus vous tarderez à signaler une observation, plus il sera difficile d'enquêter dessus.

    Vous avez été témoin d’un OVNI ? Ne restez pas dans l’ombre et partagez votre témoignage avec le plus grand nombre, c’est le seul moyen de bien diffuser les informations et d’aider les enquêteurs (professionnels ou amateurs) à trouver des explications. Si vous le souhaitez, vous pouvez faire une déposition à la gendarmerie. Votre témoignage sera alors transmis au GEIPAN (Groupe d’Etudes et d’Informations sur les Phénomènes Aérospatiaux Non Identifiés). C’est la voie “officielle”, qui vous garantit une prise en compte dans les statistiques nationales.

    Vous pouvez préalablement demander l'avis de spécialistes. Il ne faut pas envoyer un témoignage précipitamment au GEIPAN. Vous devez avant toute chose demander l'avis de spécialistes sur un site sérieux afin d'éviter toute forme de méprise (satellite, rentrée atmosphérique, ballon sonde, avions...). En effet mieux vaut éviter de déranger les responsables pour de "fausses alertes". Par conséquent il faut envoyer son rapport d'observation qu'en cas d'observation non conventionnelle avérée. Ceci est une mesure de précaution et nous vous dirons si cela en vaut la peine ou non.

    Notez que :

    * Toute bonne enquête examine avant tout les explications les plus communes (astronomiques, optiques)

    * La gendarmerie, les organisations civiles comme les associations ont pour consigne ou habitude de respecter l'anonymat des témoins qui le demandent

    * Jamais vous ne devrez payer quoi que ce soit. Fuyez donc toute personne vous demandant de l'argent dans ce contexte.

    * Faites également attention aux sectes qui récupèrent parfois ce type de sujet à des fins personnelles.

    Envoyer votre témoignage au Geipan

    La France est la première (et sans doute la seule) nation à s’être doté d’un organisme officiel civil, public et indépendant, d’études des Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés (PAN). Depuis 1977, le GEPAN, puis le SEPRA et maintenant le GEIPAN a rassemblé, analysé et archivé des milliers de témoignages représentant plus de 1600 cas d’observations, dont près de la moitié ont été élucidés.

    Les analyses sont menées grâce à une méthodologie scientifique rigoureuse mise au point dès 1980 et affinée au fil des années. La continuité des activités et la rigueur scientifique ont permis une reconnaissance mondiale de la qualité des travaux réalisés par le CNES depuis 30 ans.

    Il n’y a pas de typologie particulière pour les témoins de PAN, qui représentent toutes les catégories socioculturelles ou socioprofessionnelles. Cependant, certaines catégories de témoins potentiels sont, par profession ou par du fait de leur passe temps favoris, des observateurs privilégiés du ciel. C’est le cas des pilotes et contrôleurs aériens civils ou militaires, mais également des astronomes et plus particulièrement des astronomes amateurs.

    Le présent document, ainsi que le formulaire de compte rendu qui l’accompagne, constitue un appel aux astronomes amateurs à collaborer avec le GEIPAN dans la collecte des témoignages.

    Pour avancer dans la connaissance de ces phénomènes, il faut rassembler le maximum d'informations objectives sur les observations. Les astronomes amateurs, comme témoins privilégiés du ciel et de ses manifestations, ne doivent pas hésiter à témoigner de toute observation de PAN. Le compte rendu doit être complété le plus soigneusement possible, avec si nécessaire un complément sur document annexe. Il est également important de préserver les enregistrements (photos, vidéos …) ayant pu accompagner l’observation. Le témoignage complet doit être transmis le plus rapidement possible au GEIPAN afin que l’enquête puisse démarrer sans délai, certaines données, comme les informations radar, n’étant disponibles que peu de temps avant d’être effacées.

    Les témoignages recueillis seront analysés à l’aide d’experts pluridisciplinaires afin de tenter d’expliquer les phénomènes observés. Si nécessaire des auditions, voire des reconstitutions sur le terrain seront organisées par le GEIPAN. Les résultats des enquêtes menées par le GEIPAN sont rendus publics à travers le portail d'information du GEIPAN. Les témoins sont également personnellement informés du résultat de l’enquête et leur anonymat est strictement préservé.

    Tout renseignement peut être obtenu auprès du:


    CNES / GEIPAN
    18 Avenue Edouard Belin
    BPi 2911
    31401 TOULOUSE Cedex 9
    Tel : 05 61 28 3392 Fax : 05 61 28 31 82

    Courriel : geipan@cnes.fr
    Site : www.cnes.fr rubrique programmes / programmes transverses


  • Commentaires

    1
    dreamokwa
    Vendredi 20 Novembre 2009 à 23:18
    re-moi, on a pas le temps de noter toutes ces informations! ni de prendre appareil photo etc... ! Juste prendre ce moment comme il vient et profiter de ces instants... signaler? pourquoi? ?uoi servent ces statistiques puisque on en parle si peu et que la plupart du temps on "nous" dit que ?n'existe pas... Ce que j'ai vu , je peux le d?ire, mais avec Mon regard, pas de calcul, tout simplement ce que j'ai observ?.. et comment expliquer le sentiment qui "nous" anime ?et instant pr?s!!!!
    en tout cas, fort interessant ce sujet "OVNI" ..Merci !
    2
    dreamokwa
    Vendredi 20 Novembre 2009 à 23:20
    ... au fait , d'o?ent ce dessin de trac?orange sur fond bleu ? il est interessant...
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