• Qu'y-a-t-il après la mort ?


    Nous mourrons chaque jour et nous ne nous en rendons pas compte.

    Biologiquement, à bien y regarder, plus rien n'existe de ce qu'était notre corps physique il y a sept ans à peine. Toutes nos cellules se sont renouvellées à notre insu tandis que nous continuons à nous agiter sans la moindre conscience de ce phénomène naturel que nous vivons ou que nous mourrons en permanence... En un mot, nous vivons à chaque instant notre propre mort physique.

    Evidemment, ce curieux constat semble n'avoir aucune relation directe avec la mort telle que chacun se la représente, la voit ou l'éprouve lors de la disparition d'un être cher. Attendue ou subite, la mort nous renvoie toujours à nous même : en premier lieu par la tristesse, le vide et la souffrance intérieure qu'elle fait naître en nous ; ensuite et surtout parce que, brusquement, toutes nos certitudes terrestres vacillent devant son insondable mystère.

    La mort fait peur, la mort intrigue et interroge, la mort déconcerte.
    A l'image du noir et du blanc, la mort serait-elle l'opposé de la vie ? Mais au fait, qu'est-ce que la vie, d'où vient-elle et comment se manifeste-t-elle à travers les êtres vivants ? Ces questions que la plupart ont abandonné aux débats des philosophes et des religieux en se contentant simplement de vivre leur vie quotidienne, deviennent tout à coup d'une cruelle réalité. Et finalement, n'est-ce pas de cette Réalité dont il faudrait parler en premier lieu ?

    Les réflexions et constats qui suivent ne s'adressent pas à ceux qui disposent déjà d'une opinion forgée et définitive (religieuse ou matérialiste) sur la question de la mort physique et de ce qu'il peut y avoir après. Ils s'adressent au lecteur libre qui souhaite avoir des éclaircissements pour édifier sa propre opinion en s'appuyant sur des faits dont plus personne ne peut contester raisonnablement aujourd'hui l'existence.

    L'observation de la nature par la science nous apprend, comme nous l'ont d'ailleurs transmis avec d'autres mots les anciennes Traditions, que tout dans l'univers visible et invisible procède d'une seule et même énergie fondamentale.

    Cette énergie se transforme en modalités ou " plans" d'existence propres disposant de propriétés et caractéristiques spécifiques. Il en est ainsi des particules élémentaires aux structures les plus complexes que nous connaissions. C'est de l'imbrication et de la combinaison de ces "plans" hiérarchiquement organisés (atomique, moléculaire, cellulaire, tissulaire, organiques) que naîtront les différentes formes d'expression de ce que nous nommerons, pour simplifier, la matière dont nous sommes composés laquelle témoignera à son tour de la Vie qui nous anime.

    Outre l'admirable et constante harmonie dont elle est le miroir à travers l'étendue de toutes ses composantes, de l'infiniment petit à l'infiniment grand, celle-ci (la matière), à n'en pas douter puisque nous en sommes les propres témoins, abrite, révèle et véhicule une forme d'intelligence indicible : la pensée ou encore l'esprit.

    Et ce qui semblait une simple curiosité dans notre propos introductif (nous vivons chaque jour notre mort) devient ici un élément de distinction fondamental entre ces deux aspects de la manifestation visible : la matière et l'esprit.

    L'esprit affirme en effet, par ce constat, son existence indépendante du corps physique par le fait même que sa nature n'est pas altérée, dans son principe, par les transformations de son support qui, chaque jour davantage, s'approche inéluctablement de sa fin en tant que tel.

    Ainsi, la conscience que nous avons d'être toujours identique à nous même quelque soit notre âge, tandis que notre corps subit irrémédiablement les effets du temps, témoigne de leur différence de nature.

    Cette réalité, vécue en quelque sorte "de l'intérieur" par chacun de nous, ne peut s'assimiler à celle perçue de l'extérieur, c'est-à-dire par nos semblables. Ceux-ci ne verront que les apparences de ce que nous sommes comme nous n'observerons à notre tour que les apparences de ce qu'ils sont : transformation physique, évolution de la personnalité, peut-être même diminution progressive ou rapide des facultés intellectuelles avec l'âge. Mais personne d'autre que nous-même ne pourra jamais percevoir cette flamme intérieure qui nous anime et solidarise tous les éléments, visibles ou non, dont nous sommes constitués : l'esprit que les hommes ont qualifié de tant de noms divers.

    Ainsi, le corps n'apparaît être qu'un vêtement organique de l'esprit. Il passe, change et se désagrège tandis que l'esprit demeure.
    La mort physique n'est autre que la désolidarisation des différents plans dont nous avons parlé plus haut qui, à l'image d'une maison abandonnée, et donc sans âme, s'abime avec le temps pour n'être plus, au final, qu'un ensemble d'éléments disparates qui se transformeront à leur tour selon les lois physiques auxquelles ils sont soumis.

    Qu'advient-il alors de l'esprit ? Comment et de quelle manière survit-il à cette dissociation ?
    Si, comme nous venons de le voir, le temps n'agit pas sur le principe spirituel, c'est donc que ce dernier s'inscrit hors de lui et par conséquent hors de l'espace qui lui est indissociable. Dès lors, dépourvu de son véhicule terrestre, l'esprit (ou l'âme pour utiliser un autre terme sans doute plus familier) ne peut plus être perceptible à nos sens physiques ni communiquer tel que nous le faisons couramment.

    Il n'en demeure pas moins "vivant" au sens commun du terme. Simplement, cette nouvelle forme de vie s'exprime dans une autre dimension difficilement cernable par la nôtre en raison même de sa non perceptibilté et de son affranchissement au temps et à l'espace.

    Cette dimension est probablement semblable à celles tout aussi incompréhensibles à l'entendement de notre raison mais pourtant bien réelles que la physique quantique décrit aujourd'hui. Nous aurons, en d'autres circonstances, l'occasion de revenir sur l'interprétation de ces découvertes qui bouleversent nos vieilles conceptions du monde.

    Quelles preuves pouvons-nous avancer de cette vie posthume de l'esprit ?
    Nous citerons bien évidemment en premier lieu les travaux menés depuis ces trente dernières années sur les milliers de témoignages de mort imminente vécue ou de mort clinique attestée suivie d'un retour à la vie terrestre.

    Bien que dignes de foi et d'un réel intérêt quant aux processus décrits et aux conclusions qui s'imposent à leur étude, nous ne les mettrons pas en avant en tant que preuve irréfutable de la survie posthume de l'esprit. La raison en est simple : tous ces témoignages sont le fait de personnes vivantes rapportant LEUR vécu intime en rapport avec l'expérience extraordinaire dont ils ont été l'objet.

     

    En revanche, il est une autre somme considérable d'observations faites depuis des siècles qui méritent toute notre attention et sur laquelle nous fonderons la suite de cet exposé : les apparitions subites de personnes décédées et les manifestations tangibles sur la matière qui peuvent s'y associer.

    Discréditées pour des raisons essentiellement culturelle et religieuse, rejetées par une certaine science qui n'y voyait là, pour faire simple, qu'une manifestation pathologique de la pensée humaine, ces observations sont longtemps restées en dehors du champ d'investigation de nos connaissances en se voyant reléguées au rang de simples croyances populaires.

    Mais les faits étant têtus et les conceptions du monde ayant changé, les voici aujourd'hui réhabilités en tant que "probables" en lieu et place "d'impossibles".

    C'est ainsi que nous redécouvrons avec étonnement des travaux menés voici plus d'un siècle et demi par des chercheurs indépendants, l'astronome Camille Flammarion figurant parmi les plus illustres, travaux dont la pertinence s'impose à la lumière des dernières découvertes scientifiques.

    En voici l'essentiel :
    1/ - les manifestations visibles de défunts par des personnes les ayant connus ou pas, sont des manifestations objectives. Elles sont objectives parce que vues et perçues sous des formes sensibles ayant impressionnées nos sens.
    2/ - Dans la plupart des cas, l'explication hallucinatoire du phénomène peut être écartée pour deux raisons : ces manifestations sont spontanées, inattendues et non liées à une évocation quelconque de la mémoire du défunt.
    De plus, elles peuvent s'accompagner concomittament ou antérieurement d'actions directes sur la matière (chaise qui bouge, pendule qui s'arrête, objet qui tombe...) dont l'effet perdure postérieurement à l'apparition.
    3/ Les apparitions et manifestations sont relativement fréquentes dans les heures qui suivent immédiatement le décès ; leur nombre diminue à mesure que l'on s'en éloigne.

    Que démontrent ces observations ?
    1- / Le fait qu'une quelconque forme de manifestation ne soit pas sytématique dans chaque cas de mort avérée induit qu'elle ne procède pas de la même matérialité. Si tel était le cas, elle répondrait aux lois physiques de notre plan d'existence et serait, par voie de conséquence, soumise à leur influence avec, notamment, une relation de cause à effet (mort physique = apparition).

    De cela il faut conclure que l'esprit et les propriétés intrinsèques qui sy sont attachées continuent d'évoluer dans une réalité différente de la nôtre. Si celle-ci ne nous est pas visible, elle n'en demeure pas moins vraie. A cet égard, une fois encore et au risque de nous répéter, les récentes découvertes en physique fondamentale confirment cette conclusion : certaines particules élémentaires peuvent apparaître subitement, jaillies de nulle part, et tout autant disparaître dans une dimension qui échappe totalement à notre entendement. La réalité de leur existence n'en demeure pas moins pour autant effective.

    2/ - le fait qu'une apparition soit globale, c'est-à-dire que le défunt se manifeste avec l'image complète de son corps tel qu'il était de son vivant, suppose qu'un agent de coordination maintienne sa forme en l'état. Or la visibilité tangible d'une forme complexe (ou simple d'ailleurs) présente un paradoxe : elle ne peut se manifester qu'avec la matière qui la constitue (fusse-t-elle de la lumière) et l'énergie qui la modèle.

    Ceci incline à penser que dans ce type de réalité, il existe donc une "matière" plus subtile que la nôtre servant de véhicule à cette énergie animatrice et intelligente (l'esprit) puisque capable de conserver la mémoire de sa forme antérieure. Cette "matière" semble être en rapport direct avec le discours de toutes les anciennes Traditions qui l'ont qualifié tantôt de "corps de gloire", de "corps énergique", ou encore "d'aura" sans que cette liste ne soit exhaustive.

    S'il appartient à chacun de se faire sa propre conception sur la nature philosophique, religieuse ou simplement spirituelle de la mort, force est de constater que ces observations et déductions sont autant d'outils pour éclairer un tant soit peu le jugement de chacun. Car comme nous l'avons déjà précédemment dit, que nous soyons convaincus ou pas, que nous soyons pour ou contre, les faits demeurent têtus.

    Voilà pourquoi, à la lumière de ces différents constats, loin d'être définitifs, l'évolution posthume de l'esprit n'apparaît plus seulement comme une espérance mais bien comme une nécessité soumise à des lois encore inconnues mais dont la certitude s'impose tout autant que celles effectives de notre réalité.

    Le chemin est sans doute encore long avant que la Vie nous dévoile la nature de ses grands mystères. Nous les pressentons intimement et intuitivement parce qu'ils sont inscrits en nous-même. La mort en fait partie . Si elle n'était qu'un néant, il est fort probable que non seulement plus aucune vie consciente, réfléchie, n'existerait depuis longtemps mais encore l'univers lui-même n'aurait aucune chance de se manifester. Ceci n'est pas le cas. Alors...


  • Commentaires

    1
    llfleurbleue
    Mercredi 18 Novembre 2009 à 01:53
    Eh bien dis moi je trouve tout cela tr?int?ssant, moi tout ce que je peux en dire, c'est que j'ai failli mourir, et que j'ai ? sauv?nextr?ste par un m?cin, et au moment ou je me sentais partir, je n'ai jamais ? aussi sereine, aussi bien dans mon corps que dans mon esprit, je n'ai pas vu de lumi? comme certain dise, je n'ai pas vu les images de ma vie pass? mais jamais je n'avais ressenti une si belle s?nit?je me sentais hyper bien, je ne sais pourquoi, j'?is encore consciente, mon mari ?nt pr?de moi, je l'ai regard?je lui ai dit embrasses moi ch?, car c'est la derni? fois que je te vois, il a paniqu?et a appel?es infirmi?s et le m?cin, apr?je ne me rappelle que de mon r?il, et j'en ai parl? mon mari qui ne comprenais pas comment je me suis sentie si bien avant de me sentir partir. Voil?e voulais un peu apporter de mon exp?ence, mais bon ce n'est que ce que j'ai ressenti ?e moment l?depuis je n'ai plus peur de la mort comme avant, car si on se sent aussi bien, on n'a plus peur.
    amiti?patou
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