• Phobos, une ombre enigmatique

    Mars possède deux petits satellites qui gravitent très près de sa surface. Ils furent découverts par Asaph Hall en 1877 et appelés Phobos et Deimos, mots grecs signifiant peur et terreur.

    Les deux missions Phobos furent des tentatives russes à la fois d'étude et d'atterrissage sur Phobos. Chaque sonde était équipée d'une station et d'un "hopper" (mot anglais signifiant sauterelle), conçu pour descendre sur la surface de Phobos. La station devait rester à la même place, pendant que le "hopper" devait sauter d'un endroit à un autre.

    Phobos 2 réussit à effectuer une partie de sa mission en juillet 1988, en étudiant Mars, toutefois un incident étrange mit brusquement fin à la mission.

    Des problèmes de communication

    En janvier 1989, Phobos 2 arrive à proximité de Mars sans problème. Il se place en orbite afin de pouvoir effectuer la deuxième partie de sa mission : explorer le satellite Phobos.

    Le vaisseau (sans équipage) s’aligne sur le petit satellite. Mais, le 28 mars 1989, le centre de contrôle soviétique annonce des problèmes de communication avec la sonde.
    Le communiqué est le suivant :
    « Hier, Phobos 2 s’est montré dans l’incapacité de communiquer avec la Terre comme prévue à l’issue d’une manœuvre autour de la lune martienne Phobos «. 

    Phénomène inhabituel, Phobos possède de longs sillons, parcourant la surface sur une distance pouvant atteindre 20 kilomètres. Les sillons font environ 200 mètres de large, et entre 5 et 30 mètres de profondeur

    En parallèle, les soviétiques affirment que ce dysfonctionnement n’est que temporaire. D’après eux, le rétablissement des communications ne serait l’affaire que de quelques jours.

    Le lendemain du communiqué, Nikolaï A.Simyonov, de l’agence spatiale soviétique avoue : « il y a 99% de probabilités que Phobos 2 soit perdu pour de bon ».

    Donc, ce n’est pas seulement le contact qui a été perdu mais bien la sonde elle-même.

    Un objet non identifié

    Dans les jours qui suivirent cette disparition, les médias soviétiques montrèrent les dernières photos prises par Phobos 2.

    La presse européenne se mit à parler d’un objet non identifié apparu sur ces dernières photos. Les photos montraient en effet une « ombre elliptique » sur Mars.
    Cet objet avait été photographié quelques secondes avant la coupure de contact.

    Les scientifiques cataloguèrent une des photos sur la quelle, on distingue nettement une fine ellipse, dans la rubrique de l’inexplicable.
    Ils confirmèrent que ce phénomène ne pouvait être une illusion d’optique.

    Une ombre bien réelle

    Cette ombre mesurait 20 Km de long.

    L’objet a été observé au moins deux fois par la sonde. Le très sérieux magazine Science publia un article le 7 avril 1989 :

    « Alors que le vaisseau quittait son alignement normal par rapport à la Terre pour s’aligner sur la petite lune, Phobos, la perte apparente de Phobos 2 se produisit. Au moment où la sonde aurait dû se réaligner automatiquement avec la Terre, silence sur la ligne………..Pourtant, quelques heures plus tard, les contrôleurs captèrent une faible transmission ».

    Donc, si l’antenne est restée bloquée, comment une faible transmission a-t-elle pu être reçue quelques heures plus tard ?
    Qu’était en train de filmer Phobos 2 quand l’incident se produisit ?

    Le président de l’administration de l’espace soviétique Glavkosmos a tenté de répondre à cette deuxième question :
    « L’une des images semble cadrer un objet curieusement formé entre le vaisseau et Mars. Des débris sur l’orbite de Phobos, peut-être …………mais nous ne savons pas à vrai dire ».

    Il faut souligner qu’aucun débris n’a été abandonné par les orbiteurs Viking sur l’orbite de Mars.

    Les sillons semblent avoir un lien avec le cratère Stickney, et se sont probablement créés à la formation du cratère. Ce n'est cependant qu'une hypothèse.

    Une hypothèse audacieuse

    Dans un documentaire, diffusé trois mois après l’incident, le Docteur Becklake explique :
    « Au moment où la dernière image est transmise, les russes ont vu quelque chose qui n’aurait pas dû se trouver là ».
    « Les soviétiques n’ont pas publié toutes les photos et nous ne spéculerons pas sur ce qu’elles montrent ».

    Il a fallu 13 ans pour qu’on sache que les documents gardés secrets montraient sans ambiguïté un objet en forme de fusée dirigée vers la sonde.
    Cet objet a manifestement percuté Phobos 2.

    Le rapport des scientifiques russes publié dans la revue Nature du 19 octobre 1989 confirmait déjà que la sonde tournait en vrille, soit à cause d’un mauvais fonctionnement, soit parce qu’il a été percuté par un objet inconnu.

    Le journaliste scientifique Zecharia Sitchin dans son ouvrage « la planète cachée à l’origine de l’humanité » émet une théorie audacieuse :

    « La perte de Phobos 2 n’était pas un accident mais un incident. Peut-être, le premier incident d’une guerre des étoiles. L’interception par des aliens d’une sonde terrestre faisant intrusion sur leur base martienne ».

    Chacun est libre de méditer sur cette affaire et d’en tirer ses propres conclusions. La seule certitude est que Phobos 2 n’a pas disparu suite à un incident technique explicable et q'un objet était bien présent au moment de l'incident.


  • Commentaires

    1
    UTUROA
    Lundi 6 Décembre 2010 à 23:49
    Excellent article. Je ne connaissais pas cette histoire. Très intrigant.
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