• Liste non exhaustive des arts divinatoires

    Des centaines de système de divination ont prévalu au fil des siècles. Voici une petite sélection des plus étonnants :

    AEROMANCIE : Plutôt que de prédire le temps, on se servait autrefois du temps pour faire des prédictions. Les disciples de cet art voyaient des augures dans les conditions atmosphériques telles que le tonnerre, la foudre, le sens et la force des vents ou la présence d’un halo autour du soleil ou de la lune. L’aéromancie, pratiquée par les prêtres de l’ancienne Babylone, fut l’un des tous premiers systèmes divinatoires.

    ALECTRYONOMANCIE : Le coq était l’élément central de cette pratique. On dessinait les lettres de l’alphabet à l’intérieur d’un grand cercle et ob plaçait des grains de blé sur chaque lettre. L’ordre dans lequel le coq venait picorer les graines épelait un message. Si les mots n’avaient aucun sens, le devin les interprétait. On replaçait immédiatement les grains manquants pour que chaque lettre soit disponible à tout moment et puisse apparaître autant de fois que l’exigeait le message.

    ALOMANCIE : Aux quatre coins du monde, on prêtait autrefois au sel des vertus magiques. L’alomancie consistait à lancer une poignée de sel et à interpréter ensuite les dessins formés sur le sol. Est-ce de là que viennent certaines superstitions, qui veulent que renverser du sel porte malheur, et que jeter une poignée de sel par-dessus l’épaule, notamment la gauche, attire au contraire la chance et repousse la malchance ?

    APANTHOMANCIE : Les rencontres fortuites avec des animaux étaient autrefois porteuses de sens. Dans l’Europe médiévale, rencontrer par hasard un bouc ou un lièvre était gage de chance imminentes, tout particulièrement si le lièvre tentait d’échapper à des chiens. Voir une chauve-souris, un corbeau ou un âne était de mauvais augure. Une même rencontre s’interprète différemment selon les cultures. Aux Etats-Unis, rencontrer un chat noir porte malheur, slors que, pour les Britanniques, c’est tout le contraire.

    ASTRAGALOMANCIE : Le lancer de dés comme moyen de prédiction remonte à l’Egypte ancienne et a traversé les siècles. Comme l’explique un opuscule médiéval, ce système nécessitait trois dés. Tirer trois 6 signifiat que tous vos voeux allaient se réaliser. Deux 6 et un 2 promettaient la réussite, mais âprement gagnée. Un 6 et deux 4 encourageaient au renoncement - le souhait exprimé était une mauvaise idée et devait être abandonné.

    BIBLIOMANCIE : Pour la pratiquer, un simple livre suffit. Le devin pose une question, ouvre le livre au hasard et, les yeux fermés, pose le doigt quelque part sur la page. La phrase ou le paragraphe ainsi indiqué est regardé comme une réponse - ou du moins comme un commentaire relatif à la question posée. Pendant des siècles, la Bible fut le livre privilégié pour cet exercice, pour être finalement concurrencée par les classiques- Homère, Virgil, Shakespear. Mais on peut tenter sa chance sur presque tous les livres - y compris celui que vous tenez entre les mains. Wink

    CIROMANCIE : Cette méthode ancienne et très répendue consistait à faire fondre de la cire dans un récipient de cuivre. La cire chaude était alors lentement versée dans un second récipient remplit d’eau froide. La cire s’y solidifiait en formes variées auxquelles le devin prêtait un sens. Des interprétations de référence furent compilées au cours des siècles, pour élaborer un système accessible à tous. Ces mêmes interprétations furent ensuite appliquées à la tasséomancie, la lecture dans les feuilles de thé.

    GEOMANCIE : Une poignée de poussière retenue entre les paumes est délicatement versée sur le sol. Le dessin qui en résulte est ensuite interprété par le devin. Dans une déformation ultérieure de cet, appelé "géomancie sur papier", le devin pose une question, puis, les yeux fermés, trace des formes au hasard sur une feuille de papier à l’aide d’un crayon. Quand bon lui semble, il rouvre les yeux et interpréte le dessin.

    HYDROMANCIE : L’eau joue un rôle important dans bon nombre de pratiques divinatoires. Dans cette méthode, originaire de la Grèce antique, trois pierres étaient lachées en même temps dans une marre. La première pierre était ronde, la deuxième triangulaire et la troisière carrée. Il suffisait ensuite d’observer les cercles concentriques qui se formaient à la surface de l’eau et de les rapprocher d’image ou de reflets identifiables.

    MYOMANCIE : C’est la divination fondée sur l’apparence, la couleur et les cris des souris. Un large éventail de prédictions, de la guerre à la famine, s’appuyait sur l’observation directe de souris et parfois de rats, ou sur celle des indices de leur présence, empreintes ou traces de dents. L’historien grec Hérodote rapporte la défaite d’une armée survenant juste après une invasion de rats. Il n’y a là cependant rien de surprenant, puisqu’on sait que les rats avaient rongé les carquois et les arcs des soldats, les laissant littéralement désarmés...

    PEDOMANCIE : Cette pratique est proche de la chiromancie, à cela près que c’est ici la plante des pieds qui est examinées. On y recourait souvent dans la Chine ancienne.

    XILOMANCIE : Dans cette méthode datant des temps bibliques, ce sont les motifs dessinés par des troncs d’arbre tombés, des branches ou des brindilles sur le sol qui forment des signes interprétabées. A l’origine, seules les branches tombées de façon naturelle étaient considérées. Plus tard, on prit des branches dont on arracha une partie de l’écorce pour les jeter ensuite au sol et interpréter celles dont la partie dénudée était tournée vers le haut.

    ACUTOMANCIE : Divination par les pointes des aiguilles et des épingles. On prend sept épingles, dont une à tête noire que l’on brise en 2 parties. La pointe représente l’homme, la tête la femme. On tient les épingles dans la main gauche et, tout en se concentrant, on les jette sur un tissu blanc. On interprète alors les figures qu’elles forment en retombant.
     ligne verticale : chance, aide
     ligne horizontale : fatalité
     ligne interrompue : voyage
     ligne courbe : obstacle
     ligne oblique : changements
     ligne parallèle : argent On peut également jeter 13 aiguilles d’un seul coup sur une assiette creuse remplie d’eau et interpréter la manière dont elles se regroupent.
     séparées:chance
     côte à côte : obstacles éventuels
     en un seul tas : situation très négative.

    ALEUROMANCIE : Divination par la farine. Préparez quelques cartes avec d’éventuelles réponses à votre question. Introduisez chaque petite carte dans une boulette de pâte et cuisez-les au four. Lorsqu’elles auront refroidi, choisissez-en une au hasard et ouvrez-la : vous aurez la réponse à la question posée.

    CAPNOMANCIE : Utlisant des végétaux que l’on brûle, cette divination interprète les volutes de fumée dans l’air ainsi que leur couleur. On brûle une poignée de graines de sésame, pavot, jasmin, verveine, laurier, romarin ou lavande. Si la fumée est claire, la réponse est positive. Si elle est foncée et hésitante, l’issue est mauvaise.

    CAUSINOMANCIE : Divination par la combustion d’objet. Si les objets brûlent très lentement et ne se consument pas, le résultat de l’entrepise est positif.

    CLAVICULOMANCIE : Divination par l’os du bréchet de poulet. Deux personnes tirent en même temps chaque extrémité de ce petit os en forme de fourche. Si le plus gros morceau reste dans la main du consultant, la réponse à sa question est favorable.

    CLEDONISMANCIE : Divination par les permiers mots entendus au hasard. C’était la méthode employée par l’oracle de Hermès Agoraïon en Achaïe. Les Latins l’appellaient Omen.

    CLEROMANCIE : Art d’interpréter les présages d’après les fèves. On se concentre, on jette des fèves par terre ou sur une table : si elles forment une image ressemblant à l’une des 16 figures géomantiques, on considère toutes ses significations (voir Géomancie).

    ENCROMANCIE : Divination par les taches d’encre. On écrit une question sur la partie supérieur d’une feuille blanche, pas trop poreuse. Avec une plume et de l’encre, on éclabousse 13 fois la feuille. On la plie ensuite en deux, afin d’obtenir, pour chaque tache, une partie symétrique ; on partage alors la feuille en trois bandes horizontales. Les 6 secteurs ainsi obtenus indiquent, de bas en haut :
     à gauche chance, sentiments, pensées
     à droite passé, présent, futur. Pour l’interprétation, les symboles sonr les mêmes que ceux utilisés lors de la divination par le marc de café. (caféomancie)

    GYROMANCIE : Divination du cercle : on tourne autour d’un cercle divisé en secteurs correspondant aux lettres de l’alphabet. Les secteurs sur lesquels le consultant tombera épuisé donneront la réponse.

    MALYBDOMANCIE : Divination par le plomb. Même procédé que la divination par la cire (ciromancie).

    SPONDANOMANCIE : Divination par les cendres. Remplissez une assiettes de cendres et, à l’aide d’une pointe, tracez votre question. Laissez toute la nuit l’assiette dans un endroit plutôt humide. La réponse est donnée par les lettres qui seront encore visibles le lendemain matin.

    Source : le grand livre de l’occulte par L.Tuan

    CLEIDOMANCIE ou CLEIDOMANCIE

    kleidos : clef, clavicule
    manteia : divination
    divination par une clef suspendue
    Pour découvrir un malfaiteur,
    suspendre une clef à une bible.
    Cette clef s’agite quand on prononce le nom du coupable.

    Divination par le moyen d’une clef . On voit dans Delrio et Delancre qu’on employait cette divination pour découvrir l’auteur d’un vol ou d’un meurtre. On tortillait autour d’une clef un billet contenant le nom de celui qu’on soupçonnait ; puis on attachait cette clef à une Bible, qu’une fille vierge soutenait de ses mains . Le devin marmottait ensuite tout bas le nom des personnes soupçonnées ; et on voyait le papier tourner et se mouvoir sensiblement.
    On devine encore d’une autre manière par la cléidomancie. On attache étroitement une clef sur la première page d’un livre ; on ferme le livre avec une corde , de façon que l’ anneau de la clef soit dehors ; la personne qui a quelque secret à découvrir par ce moyen, pose le doigt dans l’anneau de la clef, en prononçant tout bas le nom qu’elle soupçonne. S’il est innocent , la clef reste immobile ; s’il est coupable, elle tourne avec une telle violence, qu’elle rompt la corde qui attache le livre.
    Les cosaques et les russes emploient souvent cette divination ; mais ils mettent la clef en travers et non à plat , de manière que la compression lui fait faire le quart de tour. Ils croient savoir par là si la maison où ils sont est riche, si leur famille se porte bien en leur absence, si leur père vit encore, etc. Ils font usage surtout de cette divination pour découvrir les trésors. On les a vus plusieurs fois en France recourir à cet oracle de la clef sur l’Évangile de saint Jean , durant l’invasion de 1814.


  • Commentaires

    1
    Tachka
    Mercredi 12 Mai 2010 à 10:47
    Il y a des méthodes que je ne connaissais pas!
    Tes pyramides qui tournent intéressent fortement Roméo mais moi, désolée elles me tournent l'estomac!!!!
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