• Le crash de Roswell

    (photo du lieu du crash)

    Le soir du 2 juillet 1947, des témoins voient un disque traverser le ciel puis exploser en partie au-dessus d’un ranch près de Roswell, au Nouveau-Mexique.
    Le 8 juillet, l’armée publie un communiqué affirmant qu’elle détient les restes d’un OVNI. Mais, un OVNI s’est-il bien écrasé à Roswell en juillet 1947 ? Des corps extraterrestres ont-il été découverts et autopsiés ?
    Plus de 50 ans après les faits, de nouveaux témoignages éclairent d’un nouveau jour l’affaire Roswell.
     
    Le premier communiqué de presse de l’armée reste, à ce jour, le seul aveu officiel de l’existence des OVNIS jamais fait par les autorités américaines.
    L’US Air Force n’a pas tardé à le regretter puisque après cette date, un filtrage des informations est systématiquement mis en place, et celles-ci sont classées « ultra top secret », ainsi que le mentionne une lettre du sénateur Barry Goldwater.
     
      
    Le crash de Roswell 
    Au cours des trois jours qui ont précédés le crash de Roswell, il y a eut 88 apparitions d’OVNIS dans 24 Etats. La nuit du 2 juillet, c’est au-dessus du ranch de MacBracel qu’un disque semble frappé par la foudre, dispersant une grande quantité de débris au sol. Il poursuit néanmoins sa route avant de s’écraser près de la ville de Magdalena, à plus de 250 kilomètres de là.

    MacBracel prévient avec du retard le shérif de sa découverte qui se rend sur les lieux. Il déclarera avoir vu de nombreux débris, une zone noircie et 4 corps étranges.
    Il avertit alors la base militaire la plus proche. Ce n’est que le 6 juillet que l’officier chargé du renseignement à la base de Roswell, le major Jesse A.Marcel, et l’agent du contre-espionnage Cavitt, se rendent sur les lieux.
     
    Ils découvrent un très grand nombre de fragments légers, rigides et extrêmement résistants. Certains portent des symboles indéchiffrables.
    Il y a aussi un morceau plus gros que les autres, presque circulaire, et d’environ 3 mètres de diamètre.
     
      
    Une partie des débris est expédiée le jour même à Washington, via la base de Fort Worth, au Texas.
    Le destinataire est le général McMullen.
     
    Le 8 juillet, l’armée publie un communiqué affirmant qu’elle a récupéré un OVNI. Le communiqué ne mentionne pas les corps que le shérif affirmait avoir vu. 
    Trois heures après ce premier communiqué, le général Ramey fait diffuser un rectificatif disant que les débris sont ceux d’un ballon météorologique équipé d’un réflecteur de radar d’un modèle courant. 
    On peut se demander comment un officier de l’armée de l’air a pu confondre un simple ballon-sonde avec un engin spatial.
    Ce même jour de 1947, un avion arrive à Roswell de Washington avec une équipe chargée de superviser la récupération des débris.


    Le 9 juillet, accompagné par les militaires, le fermier McBracel donne une conférence de presse. Lui aussi revient sur sa première déposition et affirme qu’il s’agit d’un ballon-météorologique. Il n’y a plus d’OVNI ni de cadavres.
    L’armée de l’air s’est encore contredite avec deux rapports publiés dans les années 1990 dont « The Roswell Report » rendu public en 1994.
    Une version officielle affirme que l’armée de l’air a réalisé des essais d’impact en utilisant des mannequins qui pouvaient ressembler à de petits cadavres.
    Le problème est que ces mannequins mesurent 1,80 m et pèsent 85 kg pour simuler les pilotes.
    Une autre version, toujours officielle, affirme que l’armée travaillait sur un projet top secret appelé « Mogu 1 », qui consistait à contrôler les essais nucléaires soviétiques en lançant des ballons munis d’équipements acoustiques. 
    Le moins que l’on puisse dire est que l’armée américaine a beaucoup de mal depuis 50 ans à concocter une version unique et convaincante. 
    Et finalement, si l’affaire Roswell est devenu un mythe, on le doit bien à cette même armée si soucieuse de fournir des preuves mais qui se refuse par contre à fournir les rapports classés top secret sur cette affaire. 
      
    Des cadavres d’extraterrestres
    Un témoin, l’ingénieur Grady Barnett, qui résidait à Roswell au moment des faits va relancer l’affaire.
    Il affirme, le 3 juillet, avoir découvert un disque de 8 à 10 mètres de diamètre, ainsi que quatre cadavres.
    Rejoint par les membres d’une équipe de recherche archéologique de l’université de Pennsylvanie, il est empêché de continuer ses recherches par des militaires qui encerclent le secteur.
     
    Il a confié à son ami, Vern Maltais, ce qu’il avait vu ce jour là : 
    « Alors qu’il revenait d’une de ses inspections, il s’est retrouvé face à un disque ovale qui venait de s’écraser. A côté, quatre créatures gisaient sur le sol qui portaient des combinaisons d’un vêtement gris d’une seule pièce ». 
    On remarquera que le nombre de « cadavres » coïncide avec le témoignage du shérif. Cependant, le témoignage de ce dernier diffère légèrement. 
    « Ils avaient de grosses têtes. Les vêtements qu’ils portaient ressemblaient à de la soie. L’un deux était encore en vie ».

    Si la soucoupe volante était presque intacte, pourquoi il y avait-il autant de débris dans le champ ? D’après les témoins, ils s’étalaient sur une superficie d’une longueur d’un kilomètre sur 70 à 100 mètres de large. 
    Certains spécialistes de l’affaire ont avancé l’hypothèse qu’il n’y avait pas un mais deux engins. L’un des engins aurait été pulvérisé lors de l’accident. 
      
    Il existe deux autres témoignages de la présence de corps: 


     

    Témoignage indirect de Glenn Dennis 
     
    En 1947, Glenn Dennis travaillait aux pompes funèbres. Il faisait également office d’ambulancier.
    Alors qu’il ramenait à l’hôpital des pilotes blessés de la base de Roswell, il vit de nombreux débris dans les jeeps militaires.
    Il pensa tout d’abord qu’il y avait eu un accident d’avion. Mais, il fut surpris de la réaction de la police militaire. Cette dernière, affirme t-il, le menaça de mort s’il révélait ce qu’il venait de voir.
     
     
    Glenn Dennis fréquentait au même moment une jeune sous-lieutenant qui travaillait à l’hôpital militaire.
    Voilà les déclarations qu’elle lui fit le soir même :
     
    « Je me suis dirigée vers une salle d’examen. Lorsque je suis entrée, il y avait deux médecins dans la salle. Ils étaient en train d’examiner trois corps dont deux très mutilés. Il s’agissait de corps étranges ». 
    C’est la dernière fois que Dennis vit sa petite amie. Le lendemain alors qu’il prenait de ses nouvelles, on lui répondit qu’elle avait été transférée. Ils ignoraient où mais elle n’était plus à la base aérienne. 

    Qu’est devenue cette femme ?

    Témoignage du colonel Philip Corso 
     
    Corso a travaillé plusieurs années au Pentagone. C’est certainement l’un des témoins les plus influents. Dans son livre intitulé « Au lendemain de Roswell » publié en 1997, il affirme avoir été responsable de l’implantation de technologies extraterrestres au sein de l’armée américaine.
    Cet officier faisait partie du National Security Council (d’influents conseillers du Président).
     
    Corso dit également qu’à l’époque il a vu 5 caisses dans un hangar. Dans l’une des caisses, il y avait un corps qui flottait dans une substance liquide. Le corps ne faisait pas plus d’1,20 m. Il décrit l’extraterrestre ainsi : 
    « La poitrine était relativement étroite. La peau avait une teinte grisâtre. La tête était grande par rapport au reste du corps. Les yeux étaient légèrement obliques et recouverts d’une sorte de filament » 
    Il écrit également avoir eu entre les mains le rapport d’autopsie des corps retrouvés le jour du crash. 
    Il est à souligner que ce livre, bien qu’intéressant, n’apporte aucune preuve tangible à ce dossier.
    Bien sur, on peut se demander pourquoi un membre des services de renseignements à la retraite s’amuserait à publier un ramassis de mensonges.
     
     
    Nous avons donc, apparemment, plusieurs personnes qui affirment, directement ou indirectement, qu’il y avait bien des corps non humain à proximité de l’engin spatial.

    Occupants des engins spatiaux et étrange matériau 
     
    L’enquête la plus sérieuse qui a été menée sur l’affaire Roswell provient des Dr Jean Sider et Leonard Stringfield. 

    Le portrait robot qui suit est appuyé sur le témoignage du Dr Wiesberg, de Nicolas von Poppen, spécialiste d’analyse photographique des métaux, engagé par l’armée pour prendre des clichés du vaisseau accidenté, et du sergent Melvin E.Brown, un des membres de l’équipe chargée de récupérer les restes de l’épave. 
    Il n’existe que des témoignages fragmentaires des médecins qui auraient autopsié les occupants du disque. Leur recoupement, opéré entre autres, par le chercheur Leonard Stringfield, donne le portrait suivant : 
    Taille entre 1,20 et, 1,30 m 
    Tête chauve 
    Tête proportionnellement plus grosse que chez l’homme 
    Grands yeux écartés et un peu bridés 
    Pas de lobes d’oreilles autour de l’orifice auditif 
    Nez pratiquement inexistant 
    Bouche réduite à une simple fente 
    Jambes et bras très fins 
    Mains à 4 ou 5 doigts 
    Légère palmure entre les doigts 
    Peau rude et grisâtre 
    Sang de type inconnu 
     
    De même, lors de leur enquête, ils ont pu récolter des témoignages des chercheurs qui ont travaillé sur les débris récupérés. 
    La composition des débris n’a jamais été identifiée. Il a été impossible de découper cette tôle, ni d’y faire une entaille, ni de la brûler. 
     
    Pour ces deux hommes qui ont mené une enquête et interrogé de nombreux témoins, il s’est incontestablement passé quelque chose d’important et de tout à fait insolite au Nouveau-Mexique.
    Quelque chose de si décisif que c’est à la suite de cette affaire qu’il fut décidé de classer « ultra top secret » tous les cas attesté d’OVNIS.
     
     
    D’étranges hiéroglyphes 
     
    Plusieurs témoins de 1947 ont affirmé que certains débris comportaient d’étranges inscriptions.
    Les témoignages directs sont cependant intervenus qu’en 1978. Il s’agit notamment du témoignage du fils du major Jesse Marcel.
    En effet, en 1947, le major avait ramené chez lui quelques débris pour les montrer à sa femme et à son fils avant de les ramener à la base.
    En 1978, son fils, Jesse Marcel Jr, a fait d’étonnantes révélations :
     
    « Ce qui différenciait les pièces, c’était une série d’inscriptions. La poutre en forme de « I » comportait une sorte d’écriture. 
    Cela ressemblait à des symboles et formes géométriques ».



    Ces inscriptions ont suscité l’attention d’un grand nombre de chercheurs. Les efforts entrepris pour essayer de les déchiffrer ont abouti à des résultats mitigés selon les rapports de ceux qui enquêtent sur cette affaire. 
    Une source amérindienne les traduit par « les guerrières sont prêtes ». 
    Une autre traduction d’origine méditerranéenne rapproche les symboles du grec ancien et cela se traduirait par le mot « liberté ». 
    Difficile de se faire une réelle idée sur ces symboles qui n’ont été analysés qu’à partir de quelques fragments. 
    Quoiqu’il en soit, aucun ballon-sonde ne comporte sur sa structure de telles inscriptions. De plus, leur descriptif ne ressemble en rien au soi-disant adhésif à fleurs retrouvé dans les débris dont parle l’armée américaine dans un de ses rapports. 
    Mais, on peut également se demander pourquoi une civilisation extraterrestre utiliserait de l’ancien grec pour orner ses vaisseaux. 
     
    Roswell : OVNI ou non ? 
     
    Comme vous pouvez le constater, l’affaire est loin d’être aussi simple que certains sceptiques et de nombreux médias veulent bien le dire. 
    Il existe bon nombre d’autres témoignages sur cette affaire dont celui de Bond Johnson, un journaliste, appelé en juillet 1947, pour photographier les débris de l’accident. C’est d’ailleurs le seul représentant des médias à avoir pu voir ces débris. 
    Il est impossible de tous les citer à moins d’écrire un livre. 
    La question que tout le monde se pose est : Qu’est-il tombé du ciel le 2 juillet 1947 ? 
    Seule l’armée de l’air pourrait répondre à cette question et nous connaissons leurs différentes versions peu convaincantes et surtout très contradictoires. 
    La théorie du météorite est quant à elle totalement invraisemblable pour la simple raison que l’objet n’a laissé aucun impact du type cratère. 
    Cependant, près de 60 ans après les évènements, de nombreuses personnes poursuivent leur enquête et continuent à chercher des réponses aux différentes questions. 
     
    Où sont passés les débris analysés à Wright-Patterson ? 
    Où sont les rapports d’expertise ? 
    Qui est à l’origine de l’autopsie ?
    L’énorme essor technologique qui s’est produit après la Seconde Guerre mondiale a-t-elle un rapport direct avec le crash de Roswell ? 
     
    Il existe trop de témoignages concordants pour que l’on puisse ignorer ou traiter par le mépris le cas Roswell.
    Il commence à y avoir quelques failles dans le mur du silence qui entoure l’affaire depuis 1947.
     
    Le nombre de témoignages importe peu en fait. La seule preuve qui pourrait nous donner la solution à cette énigme serait que l’on puisse analyser publiquement les débris récupérés. 
    D’ailleurs, je ne suis pas la seule à le penser puisque le centre international de recherche sur les OVNIS de Roswell offre un million de dollars à celui qui lui apportera l’un de ces débris après authentification. 
    Tant qu’il n’y aura pas de nouvelles preuves de ce type, Roswell restera dans les énigmes de notre histoire.

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