• Le coq et sa symbolique


    Le coq est un symbole solaire universel du fait que son chant annonce le lever de l’astre-roi. En Inde, il est l’attribut de Skanda, qui personnifie l’énergie du soleil.

    Au Japon, son chant, associé à celui des dieux, fit sortir Amaterasu, déesse du Soleil, de la caverne où elle s’était cachée, ce qui correspond à la manifestation de la Lumière.

    Le courage est une vertu que les Japonais et les autres peuples d’Extrême-Orient attribuent au coq. Le caractère qui le désigne en chinois est le Ki, homophone du caractère qui signifie " favorable ". Son allure et son comportement symbolisent les 5 vertus : les vertus civiles – la crête lui donne l’air d’un mandarin- ; les vertus militaires – en rapport avec les ergots- ; les vertus liées au courage – par son comportement au combat- ; les vertus associées à la bonté – car il protège les poules- ; les vertus en rapport avec la confiance – en raison de la sûreté avec laquelle il annonce le lever du soleil.

    En outre, le coq est également efficace contre les mauvaises influences de la nuit qu’il éloigne des maisons si les occupants placent son effigie sur la porte.

    Dans le bouddhisme tibétain, le coq est un symbole exceptionnellement néfaste: il figure, d’ailleurs, au centre de la Roue de l’existence, associé au porc et au serpent, comme l’un des trois poisons. Il symbolise le désir, l’attachement et la convoitise qui mettent en mouvement la roue de la Loi.

    En Europe, le coq est une des images de la colère, manifestation explosive d’un désir démesuré et contrarié.

    Les traditions grecques nous rapportent que Velchanos, le dieu au coq des Crétois, a été assimilé à Zeus. On retrouve le coq aux côtés de Léto, enceinte de Zeus, lorsqu’ elle donne le jour à Apollon et Artémis. Ainsi, le coq est-il consacré aussi bien aux dieux solaires qu’aux déesses lunaires.

    Toutefois, le coq est un symbole spécifique d’Apollon. D’ailleurs, un coq était rituellement sacrifié à Asclépios, fils d’Apollon et dieu de la médecine, car le volatile annonçait dans l’autre monde l’âme qu’il allait y conduire. Asclépios est d’ailleurs le dieu qui avait, grâce à ses médecines, opéré des résurrections sur terre.

    C’est pour cette même raison, que le coq était également l’emblème d’Attis, le dieu solaire oriental, mort et ressuscité. Ce rôle de psychopompe explique aussi pourquoi le coq est attribué à Hermès, le messager qui parcourt les trois niveaux du cosmos.

    Le coq apparaît, avec le chien et le cheval, parmi les animaux psychopompes offerts en sacrifice lors des rites funéraires des anciens Germains.

    Les traditions nordiques voient en lui un symbole de vigilance guerrière, posté sur les plus hautes branches du frêne Yggdrasil pour prévenir les dieux de l’attaque des géants.

    Le coq fiché sur la flèche d’une église est le protecteur et le gardien de la vie. C’est un emblème du Christ, au même titre que l’aigle et l’agneau, symbole de Lumière et de résurrection.

    Dans le Livre de Job, il est le symbole de l’Intelligence venue de Dieu, alors que l’ibis a reçu la sagesse du Seigneur.

    Le Talmud le considère comme un signe d’urbanité, car il annonce l’arrivée de son Seigneur le Soleil par son chant.

    En Islam, le coq jouit d’une vénération sans pareille. Le Prophète affirme que le coq blanc est son ami car il signale la présence de l’ange. Le Prophète interdit d’ailleurs de maudire le coq qui appelle à la prière.

    Dans les rêves, le serpent et le coq sont à interpréter comme le symbole du temps.


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