• La théorie de l'univers hologramme


    Surprenantes hypothèses avancées par deux physiciens dissidents. S'écartant du lourd héritage de la physique classique et quantique, les scientifiques Karl Pribram et David Bohm ont mené respectivement des recherches sur des axes différents et ont abouti à la même conclusion : l'univers n'est qu'une gigantesque illusion, c'est un hologramme.

    L' hologramme

    Un hologramme est une image tridimensionnelle provenant d’un cliché photographique enregistrant les interférences de deux ondes l’une directement issue d’une source, l’autre ayant été diffusée par l’objet.

    Il a la propriété étonnante que chacune de ses parties puisse reconstituer l’ensemble : la partie est dans le tout et le tout dans chaque partie. De ce fait, l’ensemble des informations concernant l’objet est enregistrée en chaque point de l’hologramme.

    Cette découverte montre que nous devons être prêts à prendre en compte des représentations nouvelles de la réalité.

    L’Univers holographique de D. Bohm

    Pour D. Bohm, astrophysicien (Université Londres - Grande-Bretagne - 1985), l’Univers serait lui-même un immense hologramme, chaque galaxie, comme chaque atome, enfermant la totalité de l’Univers. Le Cosmos pourrait être une structure infinie d’ondes où tout est lié à tout, où être et non-être ,esprit et matière, ne seraient que des manifestations différentes d’une même réalité profonde animée d’un flux permanent de transformations, qu’est la Vie.

    On y retrouve les conceptions de l’hindouisme (création, destruction, renaissance...) et aussi des éléments de la physique quantique..

    Dans cette vision, la mort ne peut être considérée que comme une transformation énergétique et non un anéantissement.

    Le cerveau holographique de K. Pribram

    Le cerveau reçoit des fréquences qu’il doit décoder : voir, sentir, entendre... correspondant à des paquets d’ondes que le cerveau " traite ", et ces calculs complexes sont perçus par la conscience comme étant la réalité (sons, images, odeurs...).

    Le neurologue K. Pribram (U.S.A. - 1970) a pensé que ce décodage suivait un processus holographique, permettant à une énorme quantité d’informations d’être stockée dans un volume infime. Le cerveau construirait une " réalité concrète " en interprétant les fréquences, mais en interposant ensuite des filtres pour que notre conscience ne soit pas submergée par les informations.

    L’état modifié de conscience, en abaissant ces seuils de filtrage, changerait donc notre perception ,de la réalité, nous permettant de mieux participer, de mieux nous sentir liés au Cosmos, transcendant l’espace et le temps pour être une partie de la Réalité Ultime. C’est l’expérience mystique, c’est celle des utilisateurs de drogues psychédéliques.

    Un modèle de la conscience humaine

    Certains observateurs pensent maintenant que les travaux de David Bohm et de Karl Pribram fournissent un modèle de la conscience humaine qui permet l'existence du phénomène paranormal.

    Les expériences de décorporation ou d'EMI sont, en un sens, des aperçus d'une réalité plus profonde.
    Les théories de Pribram et de David Bohm portent un regard neuf sur le monde : nos cerveaux construiraient une réalité «concrète» irréelle et la réalité objective n'existerait pas.
    Cette idée n'est certes pas nouvelle puisque depuis des siècles, les philosophes ont prêché que le monde matériel est une illusion, comme l'est la perception de nous-mêmes en tant qu'êtres physiques dans un monde physique. Mais ce qui est remarquable dans le travail de Bohm et de Pribram, c'est que la science est en train de le prouver.
    Là où le modèle holographique est vertigineux, c'est quand il donne sens à un vaste éventail de phénomènes si difficiles à cerner qu'ils restaient jusqu'à présent exclus du champ de la science. C'est le cas de phénomènes comme la télépathie, la précognition, le sentiment de ne faire qu'un avec l'univers décrit par les mystiques.

    Les phénomènes paranormaux méprisés par le milieu scientifique parce qu'ils n'entraient dans aucun des schémas connus devraient désormais trouver leur place dans la compréhension du monde. Certes, bien des scientifiques restent sceptiques mais le modèle holographique a ses adeptes qui disposent d'une clé permettant d'expliquer certains phénomènes déclarés inexplicables.


    En 1985, l'Américain Stanislav Grof, directeur du Centre de recherches psychiatriques du Maryland, déclara que le modèle holographique était le seul à pouvoir expliquer les expériences archétypales, à savoir les rencontres avec l'inconscient collectif et les états modifiés de conscience. En 1987, le physicien canadien David Peat de la Queen's Universùy soutint que la synchronicité - des coïncidences insolites et si riches de sens qu'elles ne peuvent résulter du seul hasard- trouve son explication dans le modèle holographique. Elle trahirait des processus de pensée infiniment plus connectés que nous ne le soupçonnons.
    Le XXe siècle a débuté avec la quête d'une théorie unifiée de l'univers, capable de combiner les forces fondamentales de la nature. Avec l'hologramme, nous entrons dans le XXI' siècle avec une possible réconciliation des mondes jusqu'à présent opposés de la science et de la magie.


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