• Sur la terre le bien a besoin du mal. Oui, pour se manifester, le bien a besoin du mal, sinon il s’endort, parce que plus rien n’est là pour le stimuler. Le mal excite le bien, stimule le bien, et alors le bien agit. C’est grâce au mal que le bien est bien. Si la laideur n’existait pas, on ne saurait pas combien la beauté est belle, et de la même façon, s’il n’y avait pas le mal, on ne saurait pas ce qu’est le bien.
    Vous voulez anéantir le mal ? D’accord, mais le bien aussi sera anéanti, parce que le mal est comme les racines du bien : si vous arrachez les racines d’un arbre, il meurt. Bien sûr, cela ne veut pas dire que nous devons nourrir et renforcer le mal. Non, il est assez fort comme ça, il n’a pas besoin de notre aide. Mais il ne faut pas non plus essayer de l’éradiquer – d’ailleurs on n’y arrive pas. Ce qu’il faut, c’est connaître quelle attitude adopter vis-à-vis de lui afin de l’utiliser pour le bien


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  • Selon l'hindouisme donc, lâkâsha est le premier élément constitutif de l'univers, le plus subtil, qui serait omniprésent, remplirait tout, pénétrant le monde visible et invisible tout en étant le support de la vie, en analogie avec le son.

    La littérature hindoue représente souvent lâkâsha ou éther primordial par l'espace sans fin, illimité, une notion qui, bien sûr, dépasse l'entendement. D'ailleurs, pour les Hindous toujours, lâkâsha ne peut être ni défini ni décrit. Si les 4 éléments que sont l'air, le feu, l'eau et la terre sont aisément identifiables dans la nature, et président à toutes les manifestations de la vie sur Terre, lâkâsha ou éther primordial, quant à lui, est perçu comme en étant le réceptacle, mais il ne peut être physiquement reconnu, car il est par essence le vide qui remplit tout, mais sans lequel la vie ne pourrait ni prendre forme ni exister.

    Comme on le voit, c'est un concept très difficile à décrire d'une manière rationnelle. Il nous oblige à infliger une gymnastique audacieuse à notre esprit, pour nous induire à percevoir une réalité plus vaste que celle, sécurisante et réconfortante, il est vrai, à laquelle nous sommes habitués, où tout semble prévu et organisé, mais qui, si nous n'y prenons garde, peut aussi se révéler sclérosante.


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