• Qu'est-ce qui a toujours raison,
    Qu'est-ce qui n'a jamais raison ?
    La raison...

    Qu'est-ce qui a toujours court,
    Qu'est-ce qui n'a jamais court ?
    L'amour...

    Qu'est-ce qui a toujours envie,
    Qu'est-ce qui n'a jamais envie ?
    La vie...

    Qu'est-ce qui toujours change,
    Et jamais ne change ?
    L'échange.

    Qu'est-ce qui toujours mord,
    Et qui jamais ne mord ?
    La mort...

     


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  • La croix est un des plus ancien symbole qui existe. Celui-ci est présent depuis le début de l’antiquité dans un grand nombre de cultures aussi diverses que variées.

    La croix possède une relation particulière avec les formes géométriques de bases comme le cercle, le carré ou le triangle. En effet, elle ordonne, découpe et permet de recentré les formes géométriques dans un point central. Elle fera par sa nature même office de symbole reliant les quatre éléments de base en son centre pour en formé le cinquième, et elle servira à l’homme pour s’orienter selon les 4 points cardinaux « l’homme » étant le centre qui se dirige selon les bras de cette croix à l’échelle planétaire.

    La croix est présente dans la nature à chaque instant, par l’homme qui tend les bras, l’oiseau qui ouvre les ailes pour prendre son envol, le navire avec son mât,…
     

    La croix chrétienne étant l’une des plus connue de notre civilisation contemporaine trouve ses origines dans l’Égypte antique et le mythe de Seth.

    Dans la chrétienté, elle est à la fois un icône du supplice mais également d’une résurrection et d’une victoire sur la mort.

    Chez les Romains, la croix représentait à la fois le supplice le plus cruel et la déchéance humaine. Jésus a été crucifié à la suite de sa condamnation par le Tribunal de Ponce Pilate procurateur romain. Mais la croix étant le signe de l'amour du Christ vécu jusqu'au bout, indissociable de la résurrection, elle est devenue progressivement la symbole majeur de la foi.

    La croix peut être simple ou porter le corps de Jésus. A partir du VI° siècle, ce corps sera le corps glorieux et ce n'est qu'au VII° siècle que l'on représentera le corps douloureux du Christ.
    Dans le langage courant plusieurs expressions reprennent le mot croix pour traduire une peine, une souffrance: porter sa croix, à chacun sa croix.

    Le sens de la croix
    Un Dieu qui accepte de passer par la croix pour se révéler aux hommes et leur dire son amour, c'est une perspective nouvelle impensable dans la logique humaine. Cela traduit de fait l'originalité radicale de la Révélation chrétienne.

    Jésus accepte d'aller jusqu'à la mort librement par amour en donnant sa vie pour tous les hommes. Si la croix traduit le scandale du mal, la foi interdit de s'y résigner.
    Le chrétien trouve dans la prière d'abandon entre les mains de Dieu et l'offrande de soi, une participation au sacrifice du Christ et une source paradoxale d'engagement dans le combat pour la justice et la pratique de la charité.

    Tout ce que Jésus a dit et fait se trouve scellé sur la croix où il se livre en offrant sa vie. La mort de Jésus ne peut pas être comprise si elle est coupée de sa vie. Cette vie est la vie même de Dieu. Non pas une vie qui s'achève dans la mort, mais une vie qui traverse la mort. Jésus n'a pas reculé devant la mort, il l'a affrontée au nom de la vie. Il est la Vie.

    Contemplant le mystère de la mort de Jésus en croix, Jean dans sa première lettre voit jaillir l'eau et le sang de la plaie ouverte du côté du Christ. L'eau est source de vie, elle annonce le Baptême. Le sang est la vie, il annonce l'Eucharistie.

    La croix, signe des chrétiens
    Le signe de croix est un des gestes les plus fondamentaux de la prière chrétienne. Toujours fait au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, il rappelle en même temps la mort sur la croix et la résurrection du Christ et la profession de foi Trinitaire. La croix forme ainsi un lien entre Dieu et les hommes; Jésus est médiateur en sa personne offerte. Les chrétiens le réitèrent souvent et ne commencent jamais une liturgie sans le faire solennellement.

    Tracer une croix sur soi se fait avec la main droite en touchant successivement le front, le sternum, l'épaule gauche, puis l'épaule droite et en prononçant à haute voix ou mentalement les mots : «Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit, Amen.»
    Il se fait au début d'une célébration, après le chant d'entrée, par toute l'assemblée; au début et à la fin d'un temps de prière.
    Avant la lecture de l'évangile, lors d'une eucharistie, le prêtre trace avec le pouce, un signe de croix sur le livre, puis sur son front, sur ses lèvres et sur son cœur. Ce geste est repris par l'assemblée. Il exprime la volonté de chacun de voir son intelligence s'ouvrir à la Bonne Nouvelle, ses lèvres la proclamer et son coeur la recevoir vraiment.

    Le signe de la Croix est habituellement utilisé pour toutes célébrations.Le prêtre trace un signe de croix sur les offrandes au cours de la prière eucharistique et sur l’assemblée à la fin de la célébration. C’est également ce geste que les croyants font sur le cercueil lors des obsèques avec un rameau ou un goupillon plongé dans l’eau bénite.

    Il existe au total « quatre » type de croix associées à la religion chrétienne :
     

    Le Tau : Symbole de la mort vaincue par le sacrifice.

     

    La croix à une travers : Symbole de la crucifixion du Christ, cette croix possède un pied qui s’enfonce dans le sol qui est le symbole de l’assise profonde de la foi à travers le monde. La branche supérieure est l’espérance montant vers le ciel. Les 2 branches qui s’étende a droite et a gauche symbolise la charité qui s’étend sur le monde.

     

    La croix à deux travers :Souvent appelée croix Lorraines mais d’origine Grecque, cette croix sur son premier travers possède les écritures suivantes : Jésus de Nazareth, roi des Juifs. Sont deuxième travers est quant à lui, celui sur lequel les bras du Christ sont crucifiés. (Dans certains codex, l’arbre de vie « kabbalistique » est représenté par une croix à deux travers.)

     

    La croix à trois travers : Jadis elle fut l’emblème des Pape, des Cardinaux et des Évêques. Depuis le 15eme siècles, les croix à trois travers sont réservées au Pape, celle à deux travers au Cardinaux, la croix simple au Évêques.


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  • Justice

    Judaïsme

    Tu ne commettras point d'iniquité dans tes jugements : tu n'auras point d'égard à la personne du pauvre et tu ne favoriseras point la personne du grand, mais tu jugeras ton prochain selon la justice (Lévitique 19:15)

    La responsabilité d'un pêché est portée par les générations suivantes : Lorsqu'une femme a un écoulement de sang et que du sang s'écoule de son corps, elle restera pendant sept jours dans la souillure de ses règles. Qui la touchera sera impur jusqu'au soir. Toute couche sur laquelle elle s'étendra ainsi souillée, sera impure ; tout meuble sur lequel elle s'assiéra sera impur. Quiconque touchera son lit devra nettoyer ses vêtements, se laver à l'eau, et il sera impur jusqu'au soir. Quiconque touchera un meuble, quel qu'il soit, où elle se sera assise, devra nettoyer ses vêtements, se laver à l'eau, et il sera impur jusqu'au soir. Si quelque objet se trouve sur le lit ou sur le meuble sur lequel elle s'est assise, celui qui le touchera sera impur jusqu'au soir

    Homme préféré et très supérieur à la femme

    Dieu privilégie un peuple par rapport aux autres

    Christianisme

    Tu ne commettras point d'iniquité dans tes jugements : tu n'auras point d'égard à la personne du pauvre et tu ne favoriseras point la personne du grand, mais tu jugeras ton prochain selon la justice (Lévitique 19:15)

    Mort du Christ = expiation des pêchés pour tous ceux qui ont foi en lui, car au départ l'homme est pêcheur par nature, Jésus a été condamné à sa place => l'homme est sauvé s'il croit en Jésus Christ "sans les œuvres"

    Jésus enseigne que chacun est jugé par son comportement de chaque jour (Matthieu 25:31-46)

    St Jean écrit que la Foi permet d'échapper au jugement (Jean 3/18)

    Ne jugez pas selon les apparences mais jugez selon la justice (Évangile selon Jean 7:24)

    Tous les hommes naissent pêcheurs suite au pêché originel d'Adam et Ève

    (sauf chez les orthodoxes d'orient)"

    "En ce qui concerne sa nature individuelle, la femme est défectueuse et mal élevée, car la force active contenue dans la semence male tend à produire une similarité parfaite du sexe masculin. Alors que la production d'une femme vient d'un défaut dans la force active ou d'un manque d'une certaine matière ou même d'une influence externe. Finalement, le renommé réformateur Martin Luther ne pouvait voir aucun profit d'une femme si ce n'est d'amener au monde autant d'enfants que possible, peu importe les effets secondaires:  Si elles se fatiguent ou meurent, cela n'a pas d'importance. Laissez les mourir en couche, c'est ce pourquoi elle sont là !" par St thomas d'acquin

    La responsabilité d'un pêché est portée par les générations suivantes : Lorsqu'une femme a un écoulement de sang et que du sang s'écoule de son corps, elle restera pendant sept jours dans la souillure de ses règles. Qui la touchera sera impur jusqu'au soir. Toute couche sur laquelle elle s'étendra ainsi souillée, sera impure ; tout meuble sur lequel elle s'assiéra sera impur. Quiconque touchera son lit devra nettoyer ses vêtements, se laver à l'eau, et il sera impur jusqu'au soir. Quiconque touchera un meuble, quel qu'il soit, où elle se sera assise, devra nettoyer ses vêtements, se laver à l'eau, et il sera impur jusqu'au soir. Si quelque objet se trouve sur le lit ou sur le meuble sur lequel elle s'est assise, celui qui le touchera sera impur jusqu'au soir

    Homme supérieur à la femme (car Ève a pêché la première et incité Adam)

    les protestants croient en la foi seule. Les catholiques croient aussi, au bienfait des oeuvres (possibilité de racheter, matériellement, ses fautes)

    Islam

    "Sont réprouvés qui, avant vous, ne prenaient aucune sanction à l'égard d'un noble qui volait et qui en prenaient une quand c'était un pauvre qui volait"  Mouhammad

    "Que votre aversion contre un peuple ne vous incite pas à être injuste" 5:8

    Au jour le la résurrection, Nous placerons les balances exactes. Nulle âme ne sera lésée en rien, fût-ce du poids d'un grain de moutarde que Nous ferons venir (Coran)

    Tous les hommes naissent purs

    "Oh vous qui croyez ! Observez strictement la justice et soyez témoins pour Dieu fut-ce contre vous-mêmes ou contre vos père et mère et vos proches parents" 4:135

    "Responsabilité individuelle : si pêché alors punition du seul pêcheur

    "Quiconque prend le droit chemin ne le prend que pour lui-même, et quiconque s'égare ne s'égare qu'à son propre détriment. Et nul ne portera le fardeau d'autrui" 17:15 "

    Égalité des hommes et des femmes

    Pas de différence entre arabe et non arabe, entre noir et blanc

    Dieu s'est interdit l'injustice et l'a interdite aux hommes

    "Quiconque fait une mauvaise action ne sera rétribué que par son pareil; et quiconque, mâle ou femelle, fait une bonne action tout en étant croyant, alors ceux-là entreront au Paradis pour y recevoir leur subsistance sans compter"

    Amitié

    Judaïsme

    "L'ami aime en tout temps et dans le malheur il se montre un frère" Proverbes 17:17

    "Le juste montre à son ami la bonne voie" Proverbes 12:26

    "Celui qui souffre a droit à la compassion de son ami" Job 6:14

    "Deux valent mieux qu'un, parce qu'ils ont un bon salaire de leur peine. Car s'ils tombent, l'un relève son compagnon, mais malheur à celui qui est seul et qui est tombé, sans avoir un second pour le relever" Ec 4:9-10

    Christianisme

    "L'ami aime en tout temps et dans le malheur il se montre un frère" Proverbes 17:17

    "Le juste montre à son ami la bonne voie" Proverbes 12:26

    "Celui qui souffre a droit à la compassion de son ami" Job 6:14

    "Deux valent mieux qu'un, parce qu'ils ont un bon salaire de leur peine. Car s'ils tombent, l'un relève son compagnon, mais malheur à celui qui est seul et qui est tombé, sans avoir un second pour le relever" Ec 4:9-10

    Islam

    "L'exemple des musulmans dans leur amitié, dans leur compassion mutuelle, dans leur sympathie, est comme l'exemple d'un seul corps dont la fatigue d'un organe entraîne l'atteinte de tout le corps de fièvre et d'insomnie" (Mouhammad)

    Amour du prochain, Fraternité, Solidarité, Générosité, Fidélité

    Judaïsme

    Vous les laisserez en héritage à vos enfants après vous, comme une propriété; vous les garderez comme esclaves à perpétuité. Mais à l'égard de vos frères, les enfants d'Israël, aucun de vous ne dominera avec dureté sur son frère (Lévitique 25:46)

    Christianisme

    Vous les laisserez en héritage à vos enfants après vous, comme une propriété; vous les garderez comme esclaves à perpétuité. Mais à l'égard de vos frères, les enfants Israël, aucun de vous ne dominera avec dureté sur son frère (Lévitique 25:46)

    Aime ton prochain comme toi-même

    Recommande-leur de faire du bien, d'être riches en bonnes actions, d'avoir de la libéralité, de la générosité (Premier Épître de Paul à Timothée 6:18)

    Islam

    "Celui qui nous trompe n'est pas un bon musulman" Mouhammad

    "Et offrent la nourriture malgré son amour, au pauvre, à l'orphelin et au prisonnier" Coran

    Accorde une place importante aux voisins (jusqu'au 7e voisin le plus proche)

    "Tout traître a une bannière le jour de la résurrection, que l'on hisse en fonction du degré de sa trahison" (Mouhammad)

    Traiter les domestiques avec beaucoup d'indulgence. Ne pas léser un ouvrier dans son salaire et ne pas exiger qu'il fasse des choses qui excèdent sa force

    "Et rappelez-vous le bienfait d'Allah sur vous : lorsque vous étiez ennemis, c'est Lui qui réconcilia vos cœurs. Puis par son bienfait, vous êtes devenus frères. Et alors que vous étiez au bord d'un abîme de feu, c'est Lui qui vous en a sauvés. Ainsi Allah vous montre ses signes afin que vous soyez bien guidés" (3:103)

    "… et ne vous disputez pas sinon vous fléchirez et perdrez votre force" (8:46)

    "L'un de vous n'est réellement croyant que lorsqu'il souhaite pour son prochain ce qu'il désire pour lui-même" (Mouhammad)

    "Ceux qui émiettent leur religion et se divisent en sectes, de ceux-là tu n'es responsable en rien. Puis Il les informera de ce qu'ils faisaient" (3:159)

    Plus haut taux d'aumône volontaire au monde (dans les pays à majorité islamique)

    "Craignez Allah, maintenez la concorde entre vous" (8:1)

    "Et quiconque se prémunit contre sa propre avarice, ceux-là sont ceux qui réussissent" (59:9)

    "Miséricordieux entre eux" (48:29)

    Humilité

    Judaïsme

    .

    Christianisme

    La charité est patiente, elle est pleine de bonté; la charité n'est point envieuse; la charité ne se vante point, elle ne s'enfle point d'orgueil (Premier Épître de Paul aux Corinthiens 13:4)

    Islam

    Mouhammad "Allah m'a inspiré de vous commander l'humilité afin qu'aucun d'entre vous ne méprise ses frères ni les opprime"

    "J'écarterai de Mes Signes ceux qui, sans raison, s'enflent d'orgueil sur terre…" (7:146)

    "..et ne détourne pas ton visage des hommes, et ne foule pas la terre avec arrogance : car Allah n'aime pas les présomptueux pleins de gloriole" (31:18)

    Egalité

    Judaïsme

    Si un homme accuse sa femme d'adultère, son témoignage à elle ne sera pas du tout pris en compte, d'après la Bible. L'accusée doit subir un procès par épreuve / rituel complexe et humiliant (Nombres 5:11-31). Si la sentence la déclare coupable, elle mourra. Dans le cas où elle est innocente, son mari sera innocent de toute mauvaise conduite.

    Christianisme

    Si un homme accuse sa femme d'adultère, son témoignage à elle ne sera pas du tout pris en compte, d'après la Bible. L'accusée doit subir un procès par épreuve / rituel complexe et humiliant (Nombres 5:11-31). Si la sentence la déclare coupable, elle mourra. Dans le cas où elle est innocente, son mari sera innocent de toute mauvaise conduite.

    Islam

    "Oh hommes ! Nous vous avons créés d'un mâle et d'une femelle, et nous avons fait de vous de nations et des tribus pour que vous vous entre connaissiez. Le plus noble d'entre vous auprès d'Allah est le plus pieux" Coran

    "Quiconque fait une mauvaise action ne sera rétribué que par son pareil; et quiconque, mâle ou femelle, fait une bonne action tout en étant croyant, alors ceux-là entreront au Paradis pour y recevoir leur subsistance sans compter"

    Pardon

    Judaïsme

    L'éternel est lent à la colère et riche en bonté, il pardonne l'iniquité et la rébellion; mais il ne tient point le coupable pour innocent, et il punit l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la 3e ou la 4e génération (Les Nombres 14:18)

    Christianisme

    L'éternel est lent à la colère et riche en bonté, il pardonne l'iniquité et la rébellion; mais il ne tient point le coupable pour innocent, et il punit l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la 3e ou la 4e génération (Les Nombres 14:18)

    Les pasteurs protestant n'ont pas à porter de jugement sur le comportement des gens

    Pierre leur dit : repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ, pour le pardon de vos pêchés (Actes de Apôtres 2:38)

    Confession et prêtres catholiques chargés d'absoudre le pêché

    Islam

    "Dis à ceux qui ont cru de pardonner à ceux qui n'espèrent pas les jours d'Allah afin qu'il rétribue chaque peuple pour les acquis qu'ils faisaient" (pardonner aux non musulmans qui vous font subir du mal) (45:14)

    "Par Dieu ! Si vous commettez des pêchés au point qu'ils remplissent l'espace entre la terre et le ciel, puis vous demandez à Dieu de vous absoudre, il vous absoudra" (Mouhammad)

    Si l'intention est pure (regret, renoncement sincère à recommencer,…) : Dieu pardonne sans intermédiaire

    "Certes, Allah ne parodnne pas qu'on lui donne quelqu'associé. A par tcela Il pardonne à qui Il veut. Mais quiconque donne à Allah quelqu'associé commet un énorme pêché" (4:48)

    Parents et enfants

    Judaïsme

    Celui qui maudira son père ou sa mère sera puni de mort (Exode 21:17)

    La littérature rabbinique indique aussi que le mariage représente un transfert de contrôle du père vers le mari  si la femme est considérée comme la propriété d'autrui, elle ne peut faire les promesses que son propriétaire n'approuve pas.

    Christianisme

    Celui qui maudira son père ou sa mère sera puni de mort (Exode 21:17)

    Enfants obéissez à vos parents selon le seigneur car cela est juste (Épître de Paul aux Ephisiens 6:1)

    Quelle différence que ce soit une épouse ou une mère? Nous devons toujours prendre garde à l'Ève tentatrice qui subsiste dans chaque femme......je ne vois pas....quelle utilisation peut faire l'homme de la femme, si on exclut la fonction d'élever les enfants." St augustin

    Honore ton père et ta mère (Évangile selon Matthieu 19:18)

    Si quelqu’un vient à moi et ne déteste pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut être mon disciple

    Islam

    "Et ton seigneur a décrété : "n'adorez qui Lui, et (marquez) de la bonté envers les père et mère : si l'un d'eux ou tous deux doivent atteindre la vieillesse auprès de toi, alors ne leur dis point :"Fi!" et ne les brusque pas, mais adresse-leur des paroles respectueuses, et par miséricorde, abaisse pour eux l'aile de l'humilité, et dis :Ô mon seigneur, fais-leur à tous deux, miséricorde comme ils m'ont élevé tout petit" (17:23-24)

    Droit des parents envers les enfants : amour, obéissance, être traités généreusement

    "Les plus grands pêchés : donner à Dieu un associer et ne pas avoir un bon comportement envers ses père et mère" (Mouhammad)

    "Sois reconnaissant envers moi et envers tes père et mère, le retour sera vers moi. S'ils s'efforcent de t'amener à m'associer ce dont tu n'as aucun savoir, ne leur obéis point et comporte-toi envers eux dans ce bas monde d'une façon convenable…." 31:14-15

    Dieu a ordonné de bien se comporter envers les parents et ce quelque soit leur foi et leur attitude à l'égard de la foi de leur enfant

    "et ton Seigneur a décrété : « n’adorez que Lui ; et (marquez) de la bonté envers les père et mère : si l’un d’eux ou tous deux doivent atteindre la vieillesse auprès de toi ; alors ne leur dis point : « Fi ! « et ne les brusque pas, mais adresse-leur des paroles respectueuses et par miséricorde ; abaisse pour eux l’aile de l’humilité ; et dis : « Ô mon Seigneur, fais-leur ; à tous deux ; miséricorde comme ils m’ont élevé tout petit "

    En Islam, l’honneur, le respect et l’estime attachés à la maternité est incomparable. Le Coran place l’importance de la bienveillance à l’égard des parents en seconde position, juste derrière l’importance de l’adoration de Dieu Tout Puissant

    Politesse et bonnes manières

    Judaïsme

    .

    Christianisme

    (2 Jean 10) Si quelqu'un vient à vous et n'apporte pas cette doctrine, ne le recevez pas dans votre maison et ne le saluez point, car celui qui le salue participe à ses mauvaises œuvres. Un chrétien ne doit pas être poli envers son prochain qui ne pense pas comme lui ?

    Islam

    "Et évitez de trop conjecturer sur autrui car une partie des conjectures est pêché. Et n'espionnez pas; et ne médisez pas les uns des autres…" (Coran Al Houjourat 12)

    "Et dis à mes serviteurs d'exprimer les meilleures paroles, car le diable sème la discorde parmi eux. Le diable est certes pour l'homme un ennemi déclaré" (Coran Al Isra' 53)

    Démocratie

    Judaïsme

    La légitimité religieuse est nécessairement prééminente par rapport à la légitimité politique (pose le problème de la reconnaissance du principe démocratique tel que nous le connaissons)

    Évolution : reconnaissance de l'état, mais justification claire de la résistance à l'état, dès lors que les décisions prises par ses dirigeants iraient à l'encontre du processus de rédemption messianique !

    "Sionisme religieux : ouvert à la démocratie.

    Rabbin Kahana : totalement opposé à la démocratie "l'effacement de notre volonté devant la Sienne qui constitue le principe essentiel du Judaïsme"

    Démocratie ne s'applique qu'aux juifs (ex. les arabe n'ont pas de droit politique)

    Les non-juifs en Israël ont des droits limités et sous contrôle / calqué sur le statut des non-juifs dans la bible "les ger toshav" : soumission totale à l'autorité juive et paiement de taxes spécifiques (sinon expulsion et confiscation des terres)

    Grand Maître Rabbi Aharon Halévy dans le Séfer ha'Hinoukh (mitswa75) : "il n'y a lieu de suivre la majorité que lorsque les deux avis en présence sont exprimés par deux groupes de niveau équivalent en sagesse de la Torah. Il est impossible d'envisager qu'un groupuscule de Grands Sages puisse détenir moins d'autorité qu'une multitude de gens stupides, fussent-ils aussi nombreux que les juifs sortant d'Égypte"

    Aujourd'hui, il est vrai que le judaïsme orthodoxe, d'une certaine façon, joue le jeu démocratique en Israël. Mais il s'y engage avec le sentiment que sa participation représente un moindre mal par rapport aux conséquences "catastrophiques" qu'induirait son inaction, sans y adhérer sur le fond

    Peut très difficilement être compatible

    Christianisme

    Dans l'histoire, le christianisme influencé, entravé ou favorisé l'exercice politique de la démocratie (s'alliant avec des gouvernements ou structures monarchiques, despotiques ou tyranniques) jusqu'à la révolution française (Jacques MARITAIN)

    Incompétence de l'état en matière religieuse (position de JP II, qui est différente de celle du Pape Léon XIII qui demanda à l'état de faire respecter la sainte et inviolable observance de la religion dont les devoirs unissent l'homme à Dieu)

    "Que tous, parmi les hommes, soient soumis aux ordonnances du seigneur, que ce soit le roi, comme directeur" (1 Pierre 2:13)

    Robert Haldane (Christianisme Conventionnel / Rom 13:1-7; Tit 3:1; 1Pi 2:13-14) fait volte-face : "alors résister au gouvernement c'est résister à Dieu, puisque le gouvernement est ordonné de Dieu. Le peuple de Dieu doit considérer que la résistance au gouvernement civil est un crime affreux, puisque c'est comme résister à Dieu Lui-même"

    Le Christianisme, "battu" par la révolution et la Laïcité, revient de manière très "pragmatique" / Ratzinger : "Nous ne souhaitons pas imposer le Catholicisme à l'occident, mais nous voulons que les valeurs fondamentales du Christianisme et les valeurs libérales dominantes dans le monde d'aujourd'hui puissent se rencontrer et se féconder mutuellement"

    Peut être compatible de manière pragmatique

    Islam

    Démocratie sacrale : d'abord dans le domaine des consciences et des sentiments, ensuite dans le domaine des faits, des actes individuels et publics, et dans le fonctionnement des institutions

    L'islam refuse les 2 éléments anti-démocratiques : despotisme et esclavage (qui polluent la démocratie classique avec des coalitions d'intérêt, des cartels, des trusts et la dictature des classes)

    Pas d'obéissance à une créature dans la désobéissance au créateur

    Peut être compatible de manière pragmatique

    Par Chercheur de Vérité / Researcher of Truth
    - Publié dans : Religion Français.


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  • deux grandes valeurs du christianisme

    «Le christianisme est dans le monde l'immortelle semence de la liberté.»
    (Alexandre Vinet)
    «L'amour et la tolérance sont la seule réponse au problème de la vie. Ce précepte très simple et infiniment difficile à appliquer peut être accepté, compris par quiconque, croyant ou non-croyant. C'est la seule voie.»
    (Anthony Burgess)

       

    Le christianisme repose en effet sur les piliers jumeaux de la liberté et de la tolérance, deux valeurs essentielles qui, de surcroît et depuis longtemps, orientent les principes de la vie sociale dans nos démocraties occidentales. Pour le chrétien, deux notions inséparables s'articulant dans une logique d'amour inconditionnel. Avant de nous intéresser dans un second temps à la tolérance chrétienne, essayons tout d'abord de comprendre ce que la Bible entend par liberté.


    La liberté chrétienne

    «Il n'y a de liberté que chrétienne [affirme Roger Barilier, ancien pasteur de la cathédrale de Lausanne]. Saint Paul n'hésitait pas à dire : "Tout m'est permis", en ajoutant aussitôt : "mais tout n'est pas utile ; tout m'est permis, mais je ne me laisserai asservir par rien" (1 Corinthiens 6.12). Le Christ, de son côté, déclarait : "Si vous demeurez dans ma Parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres" (Jean 8.31-32) ; "Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres" (Jean 8.36). Il y a donc une condition à remplir pour accéder à la vraie liberté [...] être greffé sur la Parole du Christ, le Libérateur par excellence, et se laisser affranchir par lui "de la servitude de la corruption" qui a pris possession de nos cœurs, "pour avoir part à la liberté glorieuse des enfants de Dieu" (Romains 8.21). Alors, si cette condition est remplie, si nous sommes intérieurement transformés, nous serons "véritablement" et "réellement" libres. Ces deux adverbes laissent entendre que, hors de Jésus-Christ, nous ne sommes libres que faussement, mensongèrement, en apparence ou en imagination.» (1).

    Jésus était un homme étonnamment libre, se réclamant d'une liberté dont nous devrions apprendre à nous saisir. Les lignes suivantes empruntées à l'Encyclopédie catholique Théo mettent bien en évidence ce trait de caractère du fondateur du christianisme : «Jésus était libre. Libre par rapport aux traditions et aux coutumes. Libre par rapport à ce qu'on appellerait aujourd'hui les conflits de classe : il les ignore superbement et va manger chez les uns et chez les autres. Libre par rapport au qu'en-dira-t-on : il parle aux prostituées comme aux "collabos". Libre par rapport aux prescriptions religieuses comme le sabbat. Libre par rapport aux femmes : alors que cela ne se faisait pas, il leur parle, en fait ses amies intimes, défend, éventuellement, leurs droits (Mt 5.31). Libre par rapport aux politiques : il paie l'impôt, mais sait traiter Hérode de renard. Libre par rapport à la maladie et à la mort : il guérit les uns, ressuscite Lazare. Libre par rapport aux contraintes naturelles : il marche sur la mer. Libre par rapport à sa famille : elle veut "s'emparer" de   lui, mais n'y arrive jamais. [...] Pour imposer cette liberté, il a une autorité naturelle qui laisse ses contemporains éberlués : "A cette vue, les foules furent saisies de crainte et rendaient gloire à Dieu d'avoir donné un tel pouvoir aux hommes" (Mt 9.8). Mais cette liberté extraordinaire a toujours semblé s'exercer en vue d'obéir au Père et de sauver les hommes.» (2).

    En matière de liberté, on sait déjà que Dieu a attribué à ces derniers le libre arbitre de la volonté. Les humains peuvent donc se déterminer librement face au chemin de vie proposé par leur Créateur, autrement dit, ils ont la capacité d'accepter ou de refuser le salut que Dieu leur offre gracieusement. Pour l'homme, il s'agit en fait du choix le plus crucial ici-bas puisqu'il commande son destin : la vie éternelle pour celui qui choisit de marcher avec Dieu ou la mort éternelle pour celui qui – préférant le péché – rejette son plan. Une perspective divine quant à la destinée humaine clairement confirmée par l'apôtre Paul dans son épître aux Romains : «Le salaire du péché, c'est la mort, mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur.» (Romains 6.23). Dans cette lettre justement – sans oublier celle aux Galates –, Paul s'attarde sur les divers sens de la liberté chrétienne. Passons-les en revue brièvement.

    Libération du péché

    Tout d'abord, en choisissant Dieu comme maître, le croyant est libéré de la puissance du péché. «Le péché est une puissance qui nous éloigne du Christ ; uni à la mort du Christ, le chrétien meurt au péché et se trouve ainsi libéré de cette puissance. C'est ce que représente le rite du baptême, toujours pratiqué par immersion dans l'Antiquité. Le baptisé disparaît un moment sous la surface de l'eau : c'est une sorte de mort. Il resurgit ensuite à l'air libre comme s'il naissait à une vie nouvelle. Il a échappé définitivement au péché et à la loi qui en renforçait le pouvoir.» (3). C'est ce qu'explique Paul dans son épître : «Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c'est en sa mort que nous avons été baptisés ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection, sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit réduit à l'impuissance, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché.» (Romains 6.3-6).

    Libération de la loi

    D'autre part, le croyant est libre par rapport à la loi : «Maintenant, nous sommes libérés de la loi, car nous sommes morts à ce qui nous retenait prisonniers. Nous pouvons donc servir Dieu d'une façon nouvelle, sous l'autorité de l'Esprit Saint, et non plus à la façon ancienne, sous l'autorité de la loi écrite.» (Romains 7.6, BFC). Rappelons en passant – ce fut la grande redécouverte de la Réforme – que l'obéissance à la loi ne sauve pas, seule la grâce divine libératrice, reçue par la foi, peut justifier l'homme devant la justice divine : «Ce n'est pas par les œuvres de la loi que l'homme est justifié, mais par la foi en Jésus-Christ.» (Galates 2.16). Ce qui signifie donc que l'action chrétienne est une conséquence du salut (obtenu par la seule foi) et non sa condition. «Les bonnes œuvres n'ont jamais fait un homme bon, mais un homme bon fait de bonnes œuvres.», écrivait le réformateur Luther (4) !

    Libération par l'Esprit

    Puis, au chapitre 8 de son épître aux Romains, Paul développe la notion de libération par l'Esprit. Mais déjà, au chapitre 7 – que nous venons de citer –, l'apôtre précise que «nous [les chrétiens] avons été soustraits au pouvoir de la Loi [...] A présent, nous possédons une nouvelle vie. Nous sommes libres de servir Dieu [...] avec les forces que nous donne l'Esprit de Christ en nous.» (Romains 7.6, Parole vivante par Alfred Kuen). Ainsi, l'Esprit joue un rôle dominant dans la libération du croyant : «Nous vivons à présent sous un nouveau régime, celui du Saint-Esprit. Cet Esprit nous donne la vie qui était dans le Christ Jésus et nous introduit dans la communion avec lui. Cette puissance vivifiante de l'Esprit me soulève hors du cercle vicieux du péché et de la mort ; cet ordre nouveau me permet d'échapper au régime du mal qui me menait à la ruine. [...] L'Esprit qui vous a été donné ne vous transforme pas en esclaves, il ne vous ramène pas sous la férule de la crainte, il vous a introduits de plein droit dans la famille de Dieu, il a fait de vous les fils adoptifs de Dieu.» (Romains 8.2 et 15, Parole vivante par Alfred Kuen) ; «Tu n'es plus un esclave, un serviteur subordonné ; tu es un enfant libre, un fils et, en tant que fils, tout l'héritage t'appartient parce que Dieu l'a voulu ainsi.» (Galates 4.7, Parole vivante par Alfred Kuen). En lui procurant la paix intérieure, l'Esprit libère l'homme du souci de gagner le ciel par ses œuvres et du sentiment d'incapacité à atteindre cette finalité par ses propres forces. Finalement, «là où est l'Esprit du Seigneur, là est la liberté.» (2 Corinthiens 3.17).

    Liberté en Christ

    Par ailleurs, dans l'épître aux Galates, Paul révèle le sens de la liberté en Christ : «Frères, c'est à la liberté que vous avez été appelés. Seulement, ne faites pas de cette liberté un prétexte pour vivre selon votre nature propre. Au contraire, soyez par amour serviteurs les uns des autres.» (Galates 5.13), ce qu'il confirme dans sa première lettre aux Corinthiens : «Bien que je sois libre à l'égard de tous, je me suis rendu le serviteur de tous, afin de gagner le plus grand nombre.» (1 Corinthiens 9.19). L'apôtre Pierre ne tient pas un autre langage puisque pour lui, la véritable signification de la liberté chrétienne est tout simplement... la possibilité de servir Dieu : «Comportez-vous en hommes libres, non certes comme des gens qui, sous couvert de liberté, justifient leur désir de suivre leurs mauvais instincts, mais comme des hommes qui, librement, servent Dieu.» (Première lettre de Pierre, 2.16, Parole vivante par Alfred Kuen). C'est ce qu'a bien compris Luther : «Le chrétien est l'homme le plus libre ; maître de toutes choses, il n'est assujetti à personne. Le chrétien est en toutes choses le plus serviable des serviteurs ; il est assujetti à tous.» (5), un apophtegme qui illustre bien le côté (apparemment) paradoxal de la liberté chrétienne ! Ainsi, le croyant est libéré... pour servir Dieu et son prochain ! Mais c'est justement ce que fut le Christ, libre et serviteur !

    Liberté dictée par l'amour des autres

    Enfin, pour celui qui est soumis à Christ, la liberté – qui, au premier abord, semble sans limites – doit néanmoins toujours être dictée par l'amour du prochain. Si, à l'égard des grands principes doctrinaux, l'unité s'avère absolument indispensable dans nos communautés chrétiennes, la liberté par contre demeure de règle pour tout ce qui n'est pas essentiel (6). Mais cette liberté – quitte à la restreindre – doit effectivement être sans cesse guidée par le respect des convictions personnelles des uns et des autres, le souci de leur édification, le renoncement à les juger et la crainte d'offenser notamment les plus jeunes dans la foi. A propos de cet autre sens de la liberté chrétienne, laissons à nouveau la parole à l'apôtre Paul : «Accueillez celui qui est faible dans la foi, sans critiquer ses opinions. Par exemple, l'un croit pouvoir manger de tout, tandis que l'autre, qui est faible dans la foi, ne mange que des légumes. Celui qui mange de tout ne doit pas mépriser celui qui ne mange pas de viande et celui qui ne mange pas de viande ne doit pas juger celui qui mange de tout, car Dieu l'a accueilli, lui aussi. Qui es-tu pour juger le serviteur d'un autre ? Qu'il demeure ferme dans son service ou qu'il tombe, cela regarde son maître. Et il demeurera ferme, car le Seigneur a le pouvoir de le soutenir.» (Romains 14.1-4 BFC). Et Paul de poursuivre dans une autre de ses lettres : «Prenez garde que la liberté avec laquelle vous agissez n'entraîne dans l'erreur ceux qui sont faibles dans la foi.» (1 Corinthiens 8.9 BFC).


    La tolérance chrétienne

    La tolérance – selon le dictionnaire – est le «respect de la liberté d'autrui, de ses manières de penser, d'agir, de ses opinions politiques et religieuses» (7). Comme notre propre liberté peut interférer avec la liberté individuelle des autres – une ancienne maxime ne dit-elle pas que la liberté de chacun s'arrête là où commence celle des autres –, on comprend facilement pourquoi la notion de tolérance s'articule étroitement avec celle de liberté. Or, sachant que l'amour du prochain est l'un des thèmes majeurs de l'enseignement du christianisme, il n'est donc pas surprenant que la tolérance – bien que ce terme ne relève pas du vocabulaire biblique – fasse partie des vertus caractérisant le chrétien.

    La Bible enseigne la tolérance de l'autre

    Tout d'abord, nous voudrions souligner avec Paul Wells, professeur à la Faculté libre de théologie réformée d'Aix-en-Provence, que «Dieu est intolérant vis-à-vis de la méchanceté, du péché, du mal, de tout ce qui s'oppose à sa sainteté et à sa justice [...] Cependant, la foi chrétienne ne nous recommande pas d'avoir cette attitude vis-à-vis des personnes» (8). Si Dieu n'est pas tolérant, par contre, il supporte patiemment – il est vrai, temporairement – le mal résultant du mauvais choix de ses créatures moralement libres. En effet, Dieu est patient... toutefois, il est en dehors de notre temps (Psaume 90.4) ! S'il semble retarder son jugement, c'est pour qu'un maximum de ses créatures puissent justement faire le bon choix : «Le Seigneur n'est pas en retard pour accomplir sa promesse, comme certains se l'imaginent, il est seulement très patient à votre égard, car il ne veut pas qu'un seul périsse : il voudrait, au contraire, que tous parviennent à la repentance et à la conversion» (2 Pierre 3.9, Parole vivante par Alfred Kuen).

    Cela dit, le chapitre 14 notamment de l'épître de Paul aux Romains que nous venons de mentionner précédemment abonde de préceptes de tolérance et de respect de l'autre. Par ailleurs, dans son épître aux Ephésiens, Paul nous exhorte à supporter patiemment les autres en dépit de leurs erreurs : «En toute humilité et douceur, avec patience, supportez-vous les uns les autres dans l'amour.» (Ephésiens 4.2). Et Paul de poursuivre dans une autre de ses lettres : «Ne faites rien par esprit de rivalité ou par désir de vaine gloire, mais avec humilité considérez les autres comme supérieurs à vous-mêmes.» (Philippiens 2.3).

    De son côté, l'apôtre Jacques souligne dans la même ligne de pensée que la vraie sagesse «aime la paix, elle est courtoise et douce, elle ne connaît pas les préventions de l'esprit de parti, elle agit sans duplicité, ni feinte. Elle est sans façons et sans fard. Elle se montre compréhensive et conciliante, elle est ouverte à la discussion et capable de céder, pleine de bonté et de compassion.» (Lettre de Jacques, 3.17, Parole vivante par Alfred Kuen).

    Enfin, concernant cette question de l'attitude que nous devons avoir envers les autres chrétiens, Jésus-Christ, lui-même, nous apporte la réponse dans une formule célèbre : «Qui n'est pas contre nous est pour nous. Et celui qui vous donnera à boire un verre d'eau en mon nom, parce que vous appartenez à Christ, je vous le dis en vérité, il ne perdra pas sa récompense.» (Marc 9.40-41). Bien que tous les chrétiens n'appartiennent pas à un groupe unique, tous proclament pourtant la même bonne nouvelle du Christ ressuscité ! Alors, pourquoi ne collaborions-nous pas volontiers avec les serviteurs chrétiens non rattachés à notre dénomination sans permettre à nos divergences doctrinales et aux frontières entre Eglises de faire obstacle à cet objectif commun ?

    La Bible conduit aussi à discerner les limites de la tolérance

    Mais la tolérance chrétienne ne doit pas glisser vers l'indifférence égoïste, la compromission ou pire, la complicité ! L'amour de l'autre en tant que personne libre – quoique imparfaite mais perfectible – demeure pour le chrétien la règle de conduite en la matière... sans pour autant nier les erreurs de cet autre ! «Pour le chrétien [écrit encore Paul Wells] tout péché, tout mal, est intolérable, même s'il revêt des gradations selon les situations et les actes ; il est une atteinte au bien, à la vie que Dieu veut pour nous. Nous sommes appelés à aimer Dieu et "à nous garder du péché" en pratiquant sa Loi. Cela n'implique pas que nous puissions "faire aimer" Dieu en cherchant à imposer aux autres des comportements. Agir contre ce qui est intolérable ne peut pas se faire au nom de Dieu, mais par amour pour le prochain, afin que le mal soit limité, que la justice et le bien soient promus, notamment la protection des "petits", des "enfants", des "pauvres". Dans cette perspective, le chrétien peut faire cause commune avec ceux qui, sans reconnaître la Loi de Dieu, y obéissent néanmoins. N'oublions pas, comme le dit Luther, que "Dieu se cache sous son contraire". S'il est intolérant vis-à-vis du mal, c'est pour notre bien. Christ a subi la punition que nous méritions afin que nous vivions. S'il est patient vis-à-vis du mal, ce n'est pas par indifférence, c'est pour que son appel au salut retentisse.» (9).

    Au sujet du respect de la personne humaine, définissant clairement les limites de la tolérance chrétienne, un document du Concile Vatican II déclare intolérables «tout ce qui s'oppose à la vie elle-même, comme toute espèce d'homicide, le génocide, l'avortement, l'euthanasie et même le suicide délibéré ; tout ce qui constitue une violation de l'intégrité de la personne humaine, comme les mutilations, la torture physique ou morale, les contraintes psychologiques ; tout ce qui est offense à la dignité de l'homme, comme les conditions de vie sous-humaines, les emprisonnements arbitraires, les déportations, l'esclavage, la prostitution, le commerce des femmes et des jeunes ; ou encore les conditions de travail dégradantes qui réduisent les travailleurs au rang de purs instruments de rapport, sans égard pour leur personnalité libre et responsable : toutes ces pratiques et d'autres analogues sont, en vérité, infâmes. Tandis qu'elles corrompent la civilisation, elles déshonorent ceux qui s'y livrent plus encore que ceux qui les subissent et insultent gravement l'honneur du Créateur.» (10).

    Notons que Dieu, lui-même, marque des limites à sa patience ! Ainsi, trouve-t-on plus de 300 passages bibliques se rapportant à la «colère de Dieu», expression désignant le jugement de Dieu sur le comportement pervers d'hommes au cœur endurci refusant obstinément de croire ! Autant dire que le péché ne doit pas être pris à la légère car il provoque la colère divine. C'est indéniable, – même s'il le supporte temporairement – Dieu est foncièrement intolérant vis-à-vis du mal, et ses dix commandements constituent des exigences absolues. Mais avant tout, il se proclame le Dieu unique, c'est justement l'objet du premier commandement : «Tu n'adoreras pas d'autres dieux que moi.» (Exode 20.3, BFC). Un commandement qui en fait délivre l'homme des servitudes des dieux et des religions !

    Remarquons que Jésus-Christ est aussi formel lorsqu'il déclare qu'il n'y a qu'un seul moyen d'accès au seul vrai Dieu : «Je suis le chemin, la vérité et la vie. Personne ne vient au Père autrement que par moi.» (Jean 14.6). Faisons-lui confiance, il est la seule voie qui mène à Dieu car il est à la fois Dieu et homme, le seul médiateur entre Dieu et les hommes (1 Timothée 2.5), nul autre n'a donné sa vie pour réconcilier l'humanité avec Dieu.

    On connaît par ailleurs l'affirmation péremptoire du Christ : «Celui qui n'est pas avec moi est contre moi, et celui qui ne rassemble pas avec moi disperse.» (Luc 11.23). Dans la lutte entre le bien et le mal qui oppose Dieu à Satan, la neutralité n'existe pas ! Il faut donc choisir son camp, prendre parti pour l'un ou l'autre. Seulement, nous connaissons déjà le vainqueur du combat, nous savons que la mort et la résurrection du Christ ont porté un coup fatal à la puissance de Satan. Alors pourquoi s'allier avec le perdant lorsqu'on connaît sa destinée ultime tout comme celle de ses adeptes ? Aussi, comprend-on mieux l'intransigeance de Jésus exprimée dans son grave avertissement.

    L'apôtre Jean n'est pas moins catégorique quand il s'agit de défendre la pureté de l'Evangile : «Celui qui ne reste pas dans les limites de ce que le Christ a enseigné, mais s'aventure au-delà, n'a pas de communion avec Dieu. Celui qui reste fidèlement attaché à cet enseignement, reste uni au Père comme au Fils. Si quelqu'un vient vous trouver, pour vous enseigner autre chose, ne l'accueillez pas chez vous, ne lui adressez pas la salutation (fraternelle). Celui qui lui souhaiterait la bienvenue se rendrait complice de son mauvais travail.» (2 Jean 1.9-11, Parole vivante par Alfred Kuen).

    A ce propos, on ne peut s'empêcher de rapprocher cette parole de Jean à ces deux déclarations de Paul, tout aussi absolues : «Même si moi ou un ange descendu du ciel nous venions proclamer au milieu de vous une Bonne Nouvelle contredisant celle que je vous ai annoncée, que la malédiction divine nous frappe. Je l'ai déjà dit autrefois, je le répète aujourd'hui : si quelqu'un vous prêche un autre Evangile que celui que vous avez reçu, mettez-le au ban de d'Eglise et interdisez-lui d'enseigner !» (Galates 1.8-9, Parole vivante par Alfred Kuen) ; «Si quelqu'un enseigne une autre doctrine et ne s'attache pas aux saines paroles de notre Seigneur Jésus-Christ et à l'enseignement qui est conforme à la piété, il est aveuglé par l'orgueil, il ne sait rien, il a la maladie des controverses et des querelles de mots. C'est de là que naissent les jalousies, les disputes, les calomnies, les mauvais soupçons, les vaines discussions entre des hommes à l'intelligence corrompue, privés de la vérité.» (1 Timothée 6.3-5).

    Une tolérance active contribuant au témoignage de l'Evangile

    Désapprouver clairement les mauvais choix des autres sans pour autant les rejeter est aussi pour le chrétien une manière de témoigner sa foi. Aussi, lorsqu'il rencontre l'incompréhension (ce qui n'est pas rare), celui-ci doit être prêt à défendre ses convictions, toutefois comme le recommande l'apôtre Pierre, «avec douceur et respect» : «Soyez toujours prêts à défendre l'espérance qui est en vous, devant tous ceux qui vous en demandent raison ; mais faites-le avec douceur et respect, en gardant une bonne conscience.» (1 Pierre 3.15-16).

    «La tolérance de Dieu, c'est sa patience [explique le pasteur Daniel Bergèse] et sa patience est en vue du salut du plus grand nombre. Car le temps vient où cette histoire s'achèvera et où la tolérance laissera la place au jugement dernier. Cela veut clairement dire que nous ne devons pas tant militer pour une tolérance vide, qui serait une fin en soi, que pour une tolérance qui nous laisse l'occasion d'annoncer clairement la Vérité de Dieu, avec l'appel qu'elle adresse à toute conscience humaine. Un tel appel, parce qu'il prétend être (et il l'est) la voix contraignante de Dieu, peut sembler troubler le climat serein de la tolérance (certains iront même jusqu'à dire que cet appel constitue en lui-même une intolérance). Mais peu importe, Jésus est effectivement venu apporter l'épée tranchante d'un jugement en ce monde (Matthieu 10.34) et sa Parole ne peut qu'exercer une pression sur les consciences. Pression qui sera salutaire pour beaucoup ! Professer la Vérité dans la charité (Ephésiens 4.15), c'est là le climat de la véritable tolérance, celle qui prend en compte la variété infinie des personnes, des consciences et des histoires humaines, tout en affirmant la réalité d'un jugement eschatologique qui, dès aujourd'hui, éclaire l'humanité en séparant le bien du mal et le vrai du faux, répondant ainsi pleinement à sa quête du sens. Mais nul ne devra anticiper sur la moisson dernière, nul ne pourra se substituer à Dieu en prononçant avant l'heure, et sur une personne, une condamnation que Dieu lui-même n'a pas encore prononcée. C'est pourquoi, avec patience, quelquefois dans la souffrance, toujours avec espérance, nous devons accepter le mélange du bon grain et de l'ivraie sachant qu'en vérité il sert le projet de salut de Dieu.» (11).

    La véritable tolérance chrétienne, en quelques mots !

    Pour conclure cet aperçu sur la notion de tolérance chrétienne, laissons la plume à Jean Hoffmann, ancien professeur de la Faculté de Théologie Protestante de Paris : «Si être tolérant signifie respecter la liberté et les opinions d'autrui, ne pas chercher à imposer aux autres nos propres vues et essayer de comprendre les leurs, alors nous sommes pour la tolérance et nous ne pouvons que condamner l'intolérance, cette "attitude hostile et agressive à l'égard de ceux qui ne partagent pas nos idées". Mais si, par tolérance, on entend cette ouverture à l'erreur, ce refus de prendre position pour ce qui est vrai et juste et contre ce qui est faux et inique selon les Ecritures, alors il ne s'agit plus de tolérance, mais d'une défaillance par laquelle on se rend complice du mal. [...] Le chrétien qui se veut fidèle au Seigneur doit certainement savoir écouter et respecter celui dont les opinions diffèrent des siennes et faire bon accueil à qui est faible dans la foi (Romains 14:1). Mais il lui faut aussi veiller à ne pas favoriser ce qui, à la lumière de la Parole de Dieu, lui apparaît comme une erreur et à ne pas se laisser lui-même gagner par celle-ci en se montrant à son égard plus tolérant que ne le furent Christ et les Apôtres. [...] Etre vraiment tolérant, c'est d'abord admettre que chacun puisse exprimer sa pensée et agir selon ses convictions, pour autant que cela ne porte pas atteinte à la liberté et aux droits d'autrui. Mais être tolérant, c'est aussi reconnaître à chacun la liberté et le droit de dire pourquoi il n'est pas d'accord avec telle orientation, tel enseignement ou telle pratique et de prendre les décisions que lui dicte sa conscience.» (12).


    Liberté et tolérance, deux ferments de la paix

    Finalement, ces deux grandes valeurs du christianisme (13) que sont la liberté et la tolérance contribuent efficacement au développement de la paix dans notre société. Deux ferments essentiels à la coexistence pacifique et respectueuse au sein d'une même Eglise mais également entre toutes les religions. Puissions-nous donc toujours être habités par la même soif de liberté et de tolérance selon le message véhiculé par l'Evangile !

    Claude Bouchot

     

    ___________________
    (1) Barilier Roger, Liberté ou Libertarisme, La Revue Réformée, n° 194, 1997.
    (2) Théo, l'Encyclopédie catholique pour tous, Droguet-Ardant / Fayard, 1992, p. 606 et 608.
    (3) Extrait d'une note de la Bible Expliquée, Société biblique française, 2004, p. 211-NT.
    (4) Luther Martin, Traité de la liberté chrétienne, 1520.
    (5) Ibid.
    (6) La véritable liberté chrétienne est aussi celle qui nous affranchit de toute idéologie humaine, traditions pesantes ou croyances populaires non fondées sur la Bible ainsi que du légalisme religieux entretenu par bon nombre de chrétiens de tout bord. Quand donc les Eglises se concentreront-elles sur ce qui est vraiment essentiel à la foi ? Quand prêcheront-elles d'abord l'évangile libérateur du Christ sans lui ajouter des préceptes accessoires, mais ayant force de loi ? Par ailleurs, la vraie liberté chrétienne implique une grande latitude par rapport à l'institution ecclésiale, le poids de celle-ci ne devant en aucun cas être un frein ou un obstacle à notre libre accès à Christ. C'est ce que confirme, en d'autres termes, Henri Fesquet, ex-chroniqueur religieux du journal Le Monde : «Ni telle philosophie, ni telle théologie, ni telle morale, ni tel canon, ni telle civilisation, ni telle nation, ni telle classe, ni telle race, ne constituent des idoles et ne doivent nous faire plier les genoux. Ce ne sont que des instruments provisoires [...] Dès que ces moyens se révèlent inadaptés, dès qu'ils font écran, il faut prendre ses distances par fidélité à Jésus-Christ.» (Rome s'est-elle convertie ?, Ed. Grasset, 1966, p. 35). Aussi, on peut exiger que, de leur côté, les Eglises reconnaissent volontiers à chacun de leurs membres le droit de changer librement d'affiliation religieuse dès que celle-ci n'est plus en phase avec ses convictions.
    (7) Le Petit Larousse 2003.
    (8) Wells Paul, Le Dieu de la Bible est-il intolérant ?, La Revue Réformée, n° 196, 1997.
    (9) Ibid.
    (10) Constitution pastorale Gaudium et Spes sur l'Eglise dans le monde de ce temps, [www.vatican.va], avril 2008.
    (11) Bergèse Daniel, Tolérance et vérité, Ichtus, N° 131, 1985.
    (12) Hoffmann Jean, Tolérance ou Intolérance ?, [http://sentinellenehemie.free.fr], novembre 2007.
    (13) Valeurs qui ne sont pas des exclusivités du christianisme puisque l'éducation laïque notamment enseigne aussi la liberté et la tolérance !

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  • Le symbole des apôtres

    Je crois en Dieu le Père tout puissant
    créateur du ciel et de la terre.
    Et en Jésus Christ, son Fils unique, notre Seigneur,
    qui a été conçu du Saint Esprit,
    est né de la Vierge Marie,
    a souffert sous Ponce Pilate,
    a été crucifié, est mort et a été enseveli,
    est descendu aux enfers,
    le troisième jour est ressuscité des morts,
    est monté aux cieux,
    est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant
    d'où il viendra juger les vivants et les morts.

    Je crois en l'Esprit Saint,
    à la sainte Eglise catholique,
    à la communion des saints,
    à la rémission des péchés,
    à la résurrection de la chair,
    à la vie éternelle.

    Amen.

     

    Le Notre Père

    Notre Père qui es aux cieux,
    que ton nom soit sanctifié,
    que ton règne vienne,
    que ta volonté soit faite
    sur la terre comme au ciel.

    Donne-nous aujourd'hui
    notre pain de ce jour.

    Pardonne-nous nos offenses
    comme nous pardonnons aussi
    à ceux qui nous ont offensés.

    Et ne nous soumets pas à la tentation,

    Mais délivre-nous du mal.

     

    Le Gloire au Père

    Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, comme
    il était au commencement, maintenant et toujours,
    pour les siècles des siècles.

    Amen.

     

    Le «Je vous salue Marie» (Ave Maria)

    Je vous salue, Marie,
    pleine de grâce,
    le Seigneur est avec vous.

    Vous êtes bénie entre toutes les femmes
    et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.

    Sainte Marie, mère de Dieu,
    priez pour nous, pauvres pécheurs,
    maintenant et à l'heure de notre mort.

    Amen.

     

    A chaque dizaine de « Je vous salue Marie », on médite un mystère :

    - le lundi et le samedi : mystères joyeux
    - le mardi et le vendredi : mystères douloureux
    - le mercredi et le dimanche : mystères glorieux
    - le jeudi : mystères lumineux

    Les mystères joyeux

    L'Ange du Seigneur annonce à Marie qu'elle sera la mère du Sauveur.
    Le Verbe s'est fait chair et vient habiter parmi nous.

    I- L'Annonciation :
    A. Marie répondit à l'Ange : " Je suis la servante du Seigneur. "
    B. Dans le Sacrement de l'Eucharistie Jésus se présente comme le vrai pain descendu du ciel.
    C. Prions pour demander d'être fidèles à l'appel de Dieu.

    II- La Visitation :
    A. Marie dit alors : " Mon âme exalte le Seigneur, il s'est penché sur son humble servante. "
    B. Dans l'Eucharistie, Jésus réalise la promesse d'être avec nous tous les jours jusqu'à la fin des temps. Prions pour tous ceux qui ne peuvent voir Dieu présent, dans leur vie.
    C. Prions en action de grâce pour les merveilles que Dieu a faites pour nous.

    III- La nativité :
    A. Après la naissance de Jésus, il est écrit que Marie conservait tous ces événements dans son coeur.
    B. Dans l'Eucharistie, Jésus réalise sa promesse de nous donner la vie en abondance.
    C. Prions pour apprendre à méditer la Parole de Dieu.

    IV- La Présentation du Seigneur :
    A. Le vieillard Simeon dit à Marie : " Un glaive de douleurs transpercera ton coeur. "
    B. Dans l'Eucharistie, Jésus réalise sa promesse d'être toujours notre lumière, et notre pain pour la route.
    C.Prions pour demander la grâce de témoigner du Christ en toutes occasions et malgré les persécutions.

    V- Jésus perdu et retrouvé au Temple :
    A. Jésus dit à ses parents : " Ne savez-vous pas qu'il me faut être aux affaires de mon Père ? " Ils ne comprirent pas ce qu'il leur disait. Marie cependant conservait ces paroles en son coeur.
    B. Dans l'Eucharistie Jésus réalise sa promesse de nous conduire au Père.
    C. Prions pour demander le sens de Dieu et de son amour dans les épreuves.

     

    Les mystères douloureux

    Le Christ nous délivre de nos péchés en nous révélant, sur la croix, l'amour de Dieu malgré tout et toujours.
    A Lourdes, Marie nous appelle à la pénitence et à la prière pour les pécheurs.

    I- L'Agonie de Jésus :
    A. Jésus nous dit : " Veillez et priez pour ne pas entrer en tentation. "
    B. Dans l'Eucharistie, Jésus se fait notre médiateur auprès du Père.
    C. Avec Marie, demandons au Père d'être fidèles à sa volonté d'amour.

    II- La Flagellation :
    A. Jésus est torturé par les soldats de Pilate.
    B. Dans le sacrifice eucharistique, Jésus nous signifie la valeur de la souffrance par amour.
    C. Avec Marie, prions pour les malades et tous ceux qui souffrent dans leur corps.

    III- Le Couronnement d'épines :
    A. Jésus, le Christ Roi est bafoué et ridiculisé.
    B. Dans l'Eucharistie, Jésus nous signifie son abaissement total par amour et son relèvement.
    C. Avec Marie, prions pour ceux qui sont méprisés ou rejetés par la société.

    IV- Le portement de croix :
    A. Jésus porte sa croix jusqu'au lieu de son supplice.
    B. Dans l'Eucharistie, Jésus nous donne la force de porter notre croix à sa suite.
    C. Prions pour ceux qui sont tentés par la lâcheté ou le désespoir ; prions pour les pécheurs.

    V- La crucifixtion :
    A. Jésus meurt sur la croix.
    B. Dans l'Eucharistie, Jésus nous fait participer à son oeuvre de Rédemption.
    C. Avec Marie, prions pour les agonisants, les victimes des guerres et tous nos frères en péril de mort.

     

    Les mystères glorieux

    Christ hier, Christ aujourd'hui, Christ à jamais. A Lourdes, en Eglise, nous allons ensemble vers la lumière du Christ ressuscité.

    I- la Résurrection :
    A. Réjouis-toi Marie, Jésus ton Fils est ressuscité comme il l'avait dit.
    B. Dans l'Eucharistie, Jésus réalise sa promesse d'être notre Résurrection et notre vie.
    C. Prions pour ceux qui ne peuvent donner un sens à leur vie.

    II- L'Ascension :
    A. Réjouis-toi Marie, Jésus ton Fils est près de Dieu son Père pour nous préparer une place.
    B. Dans l'Eucharistie, Jésus réalise sa promesse d'être notre pain pour la vie éternelle.
    C. Prions pour ceux qui ne peuvent croire en la vie éternelle.

    III- La Pentecôte :
    A. Réjouis-toi Marie, l'Esprit d'amour noue envoie porter la Bonne Nouvelle aux pauvres.
    B. Dans l'Eucharistie, Jésus réalise sa promesse de tous nous unir en son corps par l'Esprit.
    C. Prions pour demander d'être de vrais témoins de l'Evangile et pour ceux qui entendront notre parole.

    IV- L'Assomption de Marie :
    A. Réjouis-toi Marie, tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Heureuse es-tu, toi qui as cru.
    B. Dans l'Eucharistie, nous célébrons la mort et la résurrection du Christ jusqu'à ce qu'il revienne.
    C. Prions pour ceux qui cherchent et qui doutent et ceux qui sont tentés de désespérer.

    V- Le Couronnement de la Vierge au ciel :
    A. 1. Réjouis-toi Marie, l'Esprit d'amour rassemble en une seule famille tous les peuples de la terre.
    B Dans l'Eucharistie, Jésus rassemble les peuples de toutes langues, et toutes les nations autour de la même table.
    C. Prions pour demander la paix dans nos familles et nos communautés, et entre tous les peuples.

     

    Les mystères lumineux

    I - Le Baptême du Seigneur
    « Tu es mon Fils bien-aimé, tu as toute ma faveur. » (Mc 1,11b)
    Avec Marie, reconnaissons-nous enfants de Dieu.

    II - Les noces de Cana
    « Marie dit aux serviteurs : Faites tout ce qu'il vous dira. »
    (Jn 2,5)
    Avec Marie, mettons en oeuvre la parole du Seigneur.

    III - La prédication apostolique
    « Jésus dit : Convertissez-vous et croyez à l'Évangile. »
    (Mc 1,15)
    A Lourdes et ailleurs, Marie invite à la conversion : écoutons-la.

    IV - La transfiguration
    « Seigneur, il est heureux que nous soyons ici. » (Mt 17,4a)
    Comme Marie, laissons-nous transfigurer par l'Esprit Saint.

    V - L'institution de l'Eucharistie
    Jésus nous dit : « Faites ceci en mémoire de moi. » (Lc 22,25b)
    Avec Marie, communion à la passion glorieuse du Sauveur.

     

    Le Salve Regína

    Salut, ô Reine, mère de miséricorde ;
    notre vie, notre douceur et notre espérance, salut !

    Enfants d'Eve, exilés, nous crions vers vous ;
    vers vous nous soupirons, gémissant et pleurant
    dans cette vallée de larmes.

    O vous, notre avocate,
    tournez vers nous
    vos regards miséricordieux.

    Et après cet exil, montrez-nous Jésus,
    le fruit béni de vos entrailles,
    ô clémente, ô miséricordieuse, ô douce Vierge Marie !


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