• A petits pas
    A petits ça
    A petits bouts
    A petits nous

    A petit mien
    A petit tien

    Et à grands pas
    Et à grands ça

    Et à grands bouts
    Et à grand tout

    Et à grand mien
    Et à grand tiens

    Vis toute ma vie,
    Donne ton avis.


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  • Comme un soleil levant
    Je me suis confiée au vent,
    Comme la pluie chantant
    J'ai parcouru le printemps,

    Comme un petit bonheur,
    J'ai espéré ton heure
    Que mes rêves trop tendres
    Ne cessaient d'attendre,

    Te voici enfin ouverte
    Aux mille senteurs offertes,
    Et tes couleurs ma fleur
    Flamboient dans mon coeur.


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  • Il est long le temps d'avant,
    Il est long le temps parfois,
    Et nous allons de l'avant,
    Vers de nouvelles fois,

    La vie se perd dans les détours
    Qui nous mènent sans retour
    Vers ce que nous avons aimé,
    Vers ce que nous avons paumé,

    Il est long le temps qui fuit,
    Il est long le temps qui court,
    Et dans nos mémoires sans bruit,
    Lentement se réinvente l'amour,

    La vie est faite de souvenirs
    Qui viennent se rappeler à nous
    Et qui, pour construire l'avenir,
    Oublient parfois d'être fous...

    Il est long le temps des jours
    Qui s'en retournent toujours.


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  • J'adore parler de rien,
    C'est le seul domaine
    Où j'ai de très vagues
    Connaissances,

    J'adore parler de rien
    Où tu m'emmènes,
    Ensemble on divague,
    Seule compte ta présence,

    J'adore partager ce rien
    Qui nous entraine,
    Partout où on s'évade
    Jusqu'à notre essence,

    J'adore t'offrir ce rien
    Qui nous enchaîne,
    Comme une bravade
    A l'indifférence.


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  • L'homme n'a jamais pu se passer de grilles. Devant le désordre apparent du monde, il lui fallut chercher les termes signifiants, ceux qui, associés entre eux, rendaient son action sur le milieu plus efficace, lui permettaient de survivre. Devant l'abondance infinie des objets et des êtres, il a recherché entre eux des relations, et devant l'infinie mobilité des choses, il a cherché des invariances.

    Il a ajouté de l'information au monde inanimé, mais cette information ne pouvait être que celle qui déjà structurait son système nerveux. Heureusement pour lui, la combinatoire que lui permettaient ses systèmes associatifs, lui a ouvert le chemin du langage, de l'abstraction et de la création de nouveaux schémas interprétatifs du monde, le chemin de la complexité. En effet, lorsque ses schémas interprétatifs étaient récompensés par une efficacité accrue de son action sur le milieu, une nouvelle moisson de faits jusqu'alors inconnus venait compléter au cours des siècles l'engrangement de ses connaissances.

    Il a toujours procédé en quelque sorte par hypothèse de travail, suivie d'expérimentation. Mais pendant des millénaires, ce qu'il ne pouvait expliquer demeurait dans le domaine du mythe. C'est ce qui a fait la fortune des prêtres.

    La découverte de la machine à vapeur développa chez l'homme ses prétentions explicatives. C'est un fait que la découverte des lois du monde inanimé s'accéléra considérablement à partir d'une époque récente au point que l'homme devint en quelques décennies maître de l'énergie. Mais sa connaissance de lui-même ne suivit pas une accélération identique et il manie aujourd'hui, en pleine ignorance du fonctionnement de son inconscient, une puissance de destruction considérable. Il faut se rendre à l'évidence : la grille thermodynamique ne lui permet pas à elle seule l'explication du monde vivant.

    Or ce monde du vivant, en font partie intégrante, aussi bien l'individu que l'espèce, et que les groupes d'individus, sous-ensembles sociaux multiples, épars à travers le monde.


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